Rituel de la soirée

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Si l'on tendait l'oreille, on pouvait entendre un chnat, faible, mais toujours là, étouffée par l'eau qui s'écrasait dans un bassin, une baignoire si vous préférez. L'identité de la voix féminine qui projetait cette mélodie, car la voix était bel et bien féminine, n'était nul autre que Maya, qui, après avoir avaler un petite quelque chose en signe de dîner, souper si vous préférez encore une fois, était alors partit de se relaxer dans un bon bain chaud.

La mousse couvrant toute surface liquide, la jeune femme passa un linge sur ses bras, l'eau s'écoulant sur ceux-ci avant de terminer leur course dans la baignoire. Terminant de se laver, la demoiselle retira le bouchon, laissant le liquide s'échapper par le conduit. Sortant de la baignoire, elle saisit une serviette et se sècha rapidement envant de l'entourer autour d'elle. Ses cheveux, remontant en un chignon asser hasardeux, avaient réussient à échapper au traitement mouillé.

Sortant de sa salle de bain, la jeune femme se dirigea vers l'une de ses armoires, laissa tomber sa serviette au sol et enfila un soutien-gorge ainsi que des petites culottes avant de s'engoufrer dans une chemise de nuit asser longue. Prenant sa robe de chambre en soie, elle la mit également, ne l'attachant pas. Ramassant sa serviette, Maya alla l'étendre sur un support près de la baignoire avant de revenir dans sa chambre.

Se dirigeant vers sa coiffeuse, elle s'y installa. Enlevant les quelques pincettes qu'elle avait loger dans sa longue chevelure brune, celle-ci fut libèrée et tomba jusqu'au creu de ses reins. Elle devrait peut-être les faire couper. M'enfin. . . Prenant sa brosse, elle la passa dans ses longues mèches, jusqu'à ce qu'elle soit satisfaite du résultat, hummant une petite chanson qu'elle avait composée durant l'opération.

Une fois ses longs cheveux parfaitement démêlés, Maya déposa sa brosse et se releva, replaçant le banc de sa coiffeuse. Se dirigeant vers sa fenêtre, elle regarda la lune qui venait d'apparaître et le ciel obscure. Posant sa main contre la surface vitrée, la jeune femme se mordilla faiblement la lèvre, se demandant s'elle pouvait aller voir Cassiel avant de procédé à sa lecture du soir pour ensuite se coucher.

Disons que leur relation était quelque peu étrange. Jamais elle n'eut de relation sexuelle avec lui, enfin, jamais elle n'eut de relation sexuelle tout court. Tout simplement parce qu'elle ne voulait pas qu'il voit sa cicatrice sur son épaule droite. Et s'il essayait d'abaisser quelque peu son haut à cet endroit, le cajolage s'arrêtait net et Maya trouvait une excuse pour s'eclipser.

Ils ne dormaient donc pas dans la même chambre. Certe, elle ou lui rejoindrait l'autre dans la nuit quelques fois, mais seulement pour dormir. Après tout, que dirait Merinn si elle voyait les deux jeunes gens entrés dans la même chambre ? En fait, que dirait-elle si elle voyait la jeune maîtresse passer une nuit avec son esclave ? Merinn pouvait être très sympathique et compréhensive, mais Maya était certaine que si elle les voyait ensemble, c'était un ocup de fil au parent ainsi qu'au marchand d'esclave et c'était aurevoir à Cassiel.

Mordillant un peu plus fortement sa lèvre, la jeune femme mit également un peu plus de force sur sa paume face à la vitre, démontrant son mécontentement. Vous pouvez donc jugez que d'une manière ou d'une autre, lorsqu'ils dormaient ensemble, la jeune femme s'arrangeait toujours pour qu'elle ou Cassiel retourne vite dans sa chambre avec que Merinn ne vienne la réveiller comme à tout les matins.

C'était frustrant, mais la jeune femme pensait que c'était la seule solution . . .

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Depuis cette fameuse soirée où tendrement, il avait posé ses lèvres pour la première fois sur celle de Maya, quatre ans s’étaient écoulé. Quatre années plutôt tranquilles et calmes d’ailleurs. Certes, son statut d’esclave n’avait pas changé -Quoiqu‘il s‘en ficha royalement- , mais il était bien traité. S’était tout se qui comptait pour le jeune homme: Une vie facile où on ne se casse pas trop la tête, un toit où loger, de quoi manger et -depuis ledit baiser- le petit bonheur de sa belle près de lui.
Il y avait un petit hic à toute cette charmante histoire.

Depuis... Et bien, longtemps, Alice, son ancienne maîtresse, n’avait pas été du genre à se la jouer chaste et pure. S’était même tout le contraire!
Cass ayant été, disons-le de façon honnête, son esclave sexuel préféré, il n’avait jamais manqué d’affection physique. Maintenant, Maya, même s’il l’aimait sincèrement et tout se qui va avec, il y avait le « tout se qui va avec » qui commençait à lui peser très lourd.

Un homme dans la force de l’âge passant d’esclave sexuel à esclave avec option bisous et câlins était un coup un peu dur pour le système. Un justement, Cassiel en était un.
Malgré tout, en bon et fidèle esclave, il n’avait jamais, oh grand jamais, forcé sa maîtresse à faire quoique se soit qu’elle ne voulait pas, même si l’envi d’aller plus loin brûlait régulière dans une partie intime de son anatomie.
On ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être patient!
Certes, il y avait toujours quelque un moyen.... Mais se n’est pas le sujet!

Mais enfin! Trèves de blabla, allons voir notre principal concerné. Assis en tailleur juste à côté de la porte de chambre de sa maîtresse, notre ami patientait tranquillement que la dame est fini son bain. Un morceau de peau à la bouche, le jeune homme prêta une oreille plus attentive aux bruits provenant de la pièce lorsque la mélodie fredonna par la femme de l’autre côté de la porte s’interrompue.

Tournant doucement la poignée de porte pour l’entrouvrir, Cass jeta un petit, mais vraiment tout petit coup d’oeil, à l’intérieur. Sa silhouette se détachait dans un doux contraste avec la noirceur de la nuit s’étalant à l’extérieur. Jetant un regard à gauche et à droite histoire de vérifier si Merinn n’était pas dans les environs, l’esclave entra discrètement à l’intérieur comme toutes les autres fois avant et referma la porte avant de pousser le bouton du loquet.

S’avançant sans bruit, mais sans non plus cacher sa présence à Maya, le jeune homme s’avança derrière celle qui faisait battre son coeur et murmura à son oreille, alors que ses bras entourait ses frêles épaules:

- Bonsoir, mon ange. il déposa une ombre de baiser sur sa tempe gauche en faisant bien attention de ne pas trop déranger l’épaule droite. (À chaque fois il se faisait rebuter illico presto, alors fallait mieux éviter.) Quelque chose te dérange pour paraître si tendue?

La proximité de la jeune femme embrasa son désir, mais en bon petit garçon qu’il était, il avait le prestige de se contrôler parfaitement niveau physique. Posant une main sur celle de Maya qui était elle-même poser sur la fenêtre, Cassiel serra les minces doigts de sa belle et ferma les yeux alors qu’il appuyait son menton sur son épaule.

- J’ai envi d’un câlin. exigea-t-il, moitié blagueur, moitié sérieux, avec le ton d’un gamin exigeant. Un énooooooooorme câlin pour me consoler de te voir avec cet air-là. Non?

Il lui sourit doucement par l'intermédiaire de son reflet dans la vitre.

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Alors que Maya remuait de sombres pensées, un blondinet, lui, profitait de l'occasion pour se faufiler inconito dans sa chambre. La jeune femme, attendant tout de même la porte se fermée, releva faiblement la tête pour voir la silhouette reconnaissable de son compagnon. Verrouillait-il la porte ? Quelle question, il le faisait toujours et elle aussi quand elle allait le rejoindre. Se permettant un faible sourire en coin à cette pensée, la demoiselle resta tout de même immobile, observant son amoureux s'approcher de plus en plus.

Deux bras entourèrent ses épaules et elle nota avec un léger amusement qu'il y avait plus de pression sur son épaule gauche que sa droite. Au moins, il comprenait vite. Un souffle chaud sur son coup et la jeune femme sentit des frissons lui traverser le corps. Ne vous méprenez pas. Elle était certe pucelle, mais elle avait des hormones, comme tout le monde. Et après 22 ans d'inactivité et avec un charme comme Cassiel, un rien la faisait frissoner.

Elle porta entièrement son poids contre lui, déposant sa tête contre le creux de son cou. Pinçant les lèvres, elle serra un peu plus l'étreinte qu'elle avait maintenant sur les doigts du jeune homme.

" Moi ? Tendue ? Qu'est-ce qui te faire dire ça ? "

Lui demanda-t-elle avec une fausse innocence dans sa voix. Un menton se posa sontre son épaule et de nouveau, elle frissona. Maya avait toujours été légèrement chatouilleuse à cet endroit. Un calin ? Un nouveau sourire se forma sur les lèvres rosées de la jeune femme au ton de Cassiel. Se retourna, elle arqua un sourcil, passant ses bras autour du cou du blond.

" Un câlin ? "

Déposant un baiser papillon sur le bout du nez de Cassiel, Maya se permit un petit gloussement et s'éloigna tranquillement de lui. Retournant vers sa coiffeuse, elle saisit un élastique et s'attacha les cheveux rapidement. Franchement, avec le genre de câlin qu'il désirait, elle savait parfaitement que ses cheveux allaient finir mêlés. Tournant un moment son attention vers le jeune homme, Maya se dirigea vers son lit et s'y assis, ses pieds frôlant le carpet.

Elle regarda un moment le sol, un aura d'incertitude l'envellopant. Ce n'est pas qu'elle n'était pas prête, elle avait seulement peur. Si elle n'était pas asser bien aux yeux du jeune homme. Après tout, comparé à son ancienne maîtresse, Alice ( elle la détestait au moment qu'elle entendit son prénom ), elle ne valait peut-être pas le coup. Relevant la tête, son oeil flambant de nouveau, elle demanda au jeune homme de s'approcher pour ensuite s'installer en face d'elle.

Prenant l'une de ses mains, elle la déposa doucement sur son genoux et ensuite, lentement, elle la fit remonter, la faisant glisser sur sa cuisse, sur sa taille jusqu'à ce qu'elle soit sur ses côtes, près de ses seins. Plongeant de nouveau son regard ambré dans celui du beau, elle le fit s'approcher de nouveau et posa l'une de ses mains autour de son cou alors que l'autre, hésitante, se plaça sur son estomac, en-dessous de son haut, le caressant avec une certaine timidité.

Pinçant les lèvres, puisqu'elle ne savait absolument pas quoi faire, elle posa celles-ci contre Cassiel, l'embrassant doucement, la main autour de son cou se mit à jouer avec le début de ses cheveut sur sa nuque. Se sentant un peu plus courageuse, et étant naturellement fière et orgueilleuse, la jeune femme releva ses jambes et la passa autour de la taille du blond, le pan de sa nuisette tombant maintenant sur ses hanches.

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Plus que conscient du désir circulant entre leur deux corps, le jeune homme était cependant plus occupé à contrôler sa respiration qu’à réellement s’en rendre compte. Sa compagne se retourna et il lui servit un sourire en coin. Il aimait jusqu’au mimique qui la caractérisait. Et alors qu’elle passait ses bras autour de son cou, lui posait les siennes sur ses hanches.
Il soupira légèrement lorsque Maya s’éloigna de lui. S’était toujours plus facile de résister lorsqu’elle n’était tout contre lui, son parfum enivrant ses sens. Sa proximité le faisant frissonner...
Cependant, malgré la distance les séparant, son corps fut parcourut d’un léger frisson. Il se surprit à la déshabiller du regard alors qu’elle lui tournait le dos.

- J’aime tout particulièrement les tiens. répondit-il au commentaire placé un peu plus tôt.

Puis, la jeune femme, après avoir nouée ses cheveux, prit la direction de son lit. Déglutissant, Cassiel la regarda, immobile, attendant un mot, un geste, de sa part. Sa silhouette distinguable sous le pan de tissu de sa robe de chambre et de sa nuisette, les courbes délicates et bien tracés, la blancheur de sa peau douce... Un second frisson le parcourut. Bon sens! Faites que ce moment aboutisse à quelque chose ou s’était son coeur qui ne tiendrait pas le coup!

Ses voeux furent d’ailleurs exaucés, car Maya lui demanda de s’approcher. Obéissant sur-le-champ, Cassiel s’agenouilla devant elle, le souffle court, son regard fixé dans le sien. Il avait l’impression que son coeur s’emballait, que toutes ces années de calme patient étaient enfin récompensé.
Les doigts de son aimé glissèrent sur les siens, provoquant une fois encore une vague de frissons et de désirs.
La jeune artistique assis en face de lui guida sa main sur sa cuisse, la faisant lentement remonter le long de son corps, mais lui infligeant le supplice d’arrêter avant la poitrine. Sa respiration était courte, emplis d’émotions. Son bas ventre lui brûlait et il avait de la difficulté à faire suivre deux pensées de façon cohérente. Il n’avait qu’elle en tête. Il n’avait que la passion dévorante qui le déchirait.

Tout le temps où Maya avait guidé sa main, le jeune homme avait suivit avec avidité le parcours remontant de plus en plus. Puis, l’ambre de son regard avait rejoins le saphir de ses yeux à lui.
Une main entoura de nouveau son cou, dans les brumes de son désir, Cassiel tourna légèrement la tête, déposant un baiser sur l’avant bras de sa belle.
Une autre main, glissant plus bas, détourna son attention de se qui se passait en haut. S’était beaucoup plus intéressant en bas.
Soupirant une fois encore, le garçon n’osait pas bouger. Il lui semblait que Maya était un animal dont fallait gagner la confiance. Comme si elle pouvait s’enfuir au moindre geste brusque. Pour rien au monde, il ne la laisserait s’enfuir. Pas rendue là.

Leurs lèvres se joignirent à moment donné dans un doux baiser, mais il ne savait plus vraiment où il en était rendu. Il avait conscience de s’être relevé et d’avoir passer un bras autour de la taille de sa maîtresse, mais les brumes dans son cerveau ne semblaient pas vouloir le laisser voir clair.
Il savait que Maya avait décidé de passer à un acte beaucoup plus intime. Un acte dont il désirait l’avènement depuis longtemps.

De son autre main libre, il caressa dans tout son long la jambe dénudée de Maya. Il semblait que tout son corps n’aspirait qu’à cela. Leur baiser, il avait depuis longtemps cédé à un beaucoup plus passionnel. La poussant doucement, il se retrouva par dessus sa partenaire sans toutefois interrompre ses occupations présente.

À un certain moment, il interrompit l’échange, reprenant son souffle. Ouvrant les yeux, il posa les yeux sur un décolleté plus que décolleté. Déposant un baiser entre les seins de sa belle, il releva par la suite son visage vers le sien, caressant sa joue d’une main.

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Alors qu'elle le relachait, se dirigeant vers sa coiffeuse, Maya eut droit à un nouveau commentaire de la part de Cassiel. C'était de simples mots, mais leurs sens réussirent à arracher un autre sourire de la belle. Étrange que des paroles si simplettes peuvent vous rendre si heureuse et désirée. Elle même ne savait pas pourquoi elle tombait si facilement dans ses bras. Peut-être était-ce parce que finalement, quelqu'un la voyait un peu plus qu'un prix, un trophé ou tout simplement, un bout de viande à croquer.

Parce qu'il faut le dire, si Cassiel ne recherchait que ça d'elle, il n'aurait pas patienté quatres ans, elle en était sûre.

Mais Maya avait également un, comment dire, petit moins avec cette relation. Malheureusement, la jeune femme, consciente de la valeur qu'avait l'ancienne maîtresse, Alice, aux yeux de Cassiel, avait prit la sale habitude de se comparer à elle. Était-elle plus belle qu'Alice ? Était-elle plus désireuse qu'elle ? Valait-elle plus qu'Alice ? L'avait il aimé comme il l'aimait elle ? Elle n'en savait rien, mais ça la rongeait de l'intérieur.

Par contre, l'idée que Cassiel lui dise qu'il aimait ses câlins, plus particulièrement, procurrait à la demoiselle un drôle de sentiment. Elle avait l'impression d'avoir arraché une victoire à cette Alice.

Et alors qu'elle était assise sur son lit, perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas la lueur dans le regard de son amoureux alors que celui-ci l'observait silencieusement. Une lueur qu'elle avait vaguement discerné quelques fois, auparavant, et qui semblait s'intensifié un peu plus au fil du temps, mais jamais autant qu'en ce moment.

Ce n'est que lorsqu'elle redressa la tête pour lui faire signe de s'approcher qu'elle le remarqua. Un frisson lui traverse l'échine devant le regard que lui portait le blond. Elle se sentait nerveuse, légèrement appeurée, mais également excitée. C'était comme si l'adrénaline traversait son système sanguin. Elle se mordilla faiblement la lèvre, sentant les celles de son esclave sur son son avant-bras.

Il n'avait pas bougé sa main qui était positionnée près de sa poitrine. Hésitait-il ? Avalant difficilement sa salive, Maya essaya de se détendre, mais c'était asser dur lorsqu'on se faisait touché de cette manière pour la première fois. Elle tremblait légèrement, on devait y prêté une grande attention pour s'en rendre compte.

Alors qu'elle l'embrassait, elle sentit l'un de ses bras entourer sa petite taille, la relevant avec lui. Maya s'accrocha à lui, ses jambes toujours autour de la taille du blond, s'aggripant pour ne pas tomber. Sa langue avec la sienne et le bout de ses doigts sur sa jambes, la demoiselle frissona de nouveau, plantant faiblement ses ongles dans la nuque de Cassiel alors qu'elle se laissait étendre sur le lit, son compagnon au dessus d'elle.

La jeune femme soupira alors que la chaleure marquait sa peau à l'endroit au le jeune homme venait de l'embrasser. Elle calla sa joue contre la paume de son amoureux et ouvrit lentement les yeux. Le regardant un moment, non l'admirant, elle offrit un sourire. Posant de légers baisés sur sa main, elle l'a saisit de nouveau et cette fois, elle la posa sur son sein, lui montrant qu'il pouvait la toucher, qu'elle n'allait pas s'enfuir.

Le poussant avec ses jambes, de sorte qu'il puisse sentir une pression autant en avant qu'en arrière de son bassin, Maya allait se lover contre son cou, l'embrassant de nouveau avant d'aller lui mordiller gentiment son lobe d'oreille

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La chaleur rapidement. Très rapidement même, n’oublions pas de spécifier. Il y avait déjà longtemps qu’il attendait que ce soir, trop longtemps. Son coeur s’était emballé, son souffle était court, son regard fiévreux, sa peau en feu.
S’il avait seulement doutée qu’une personne détiendrait le pouvoir de l’enflammer à ce point, il aurait très probablement éclatée de rire. Lui qui s’était vanté d’être un beau parleur sans réelles émotions, il était maintenant corps et âme éprit d’une femme. Éprit plus que jamais et sans limite.

Et alors que Cassiel vivait ses pensées physiques, son aimée saisit sa main, la posant sur son sein. Cette seconde étape le fit frissonner encore. Chaque parcelle de sa peau entrant en contact avec celle de Maya s’embrasait pour tout dire. C’était cependant un peu étrange. Pendant quatre ans, une véritable éternité pour Cass, il avait apprit à apprécier chaque petites caresses sans en demander davantage. Ça lui semblait presque étrange.
Toutefois, il ne se plaignait pas, mais pas du tout! C’était même le contraire!
Patienter et attendre que son ou sa partenaire se décide à franchir une porte de plus dans votre relation, c’est louable, mais au bout de quatre ans, ça devenait légèrement difficile à gérer. Même avec toute la volonté du monde.

Maintenant, ce soir-là, le jour J n’était plus cataloguer dans la semaine des quatre jeudis. Le jeune esclave s’était donc mit en tête de ne surtout pas gâcher cette nuit-là, pour rien au monde.

Parce que oui, malgré qu’il est une certaine difficulté à penser correctement, notre ami était encore capable de penser. Bon, pas très clairement, mais pour se qui concernait l’action présente, il se débrouillait pas mal du tout. Ses pensées allaient même bon train lorsqu’il fallait prendre cette direction! L’imagination aussi d’ailleurs... Mais bref! Passons.

Lorsque Maya resserra sa prise avec ses jambes, le jeune homme sentit une autre partie de son contrôle s’envoler. Oui, même si ça ne paraissait pas nécessairement, il se contrôlait. N’avoir écouté que son désir, il lui aurait bien arraché ses vêtements.
Sans vraiment sans apercevoir, Cassiel avait également commencé à tranquillement masser la poitrine de sa belle. Il n’allait pas s’en priver puisque son amante semblait le désirer. Désir partager soit dit en passant.

Lorsque Maya se lova contre lui, ses lèvres à lui explorèrent la peau de sa gorge pour la centième fois. Doucement, sa main droite glissa sur sa cuisse une fois encore, mais s’introduisit sous la nuisette, parcourant le ventre plat et continuant son chemin jusqu’à la poitrine.

Les yeux fermés, l’esclaves inspira l’odeur de sa maîtresse et sous une impulsion soudaine, lécha de la base de la gorge jusqu’à l’arrière de l’oreille.

» Une triste Soirée [PV Koyori]