Nom : ---
Prénom : Akasha
Âge : 5 ans et des poussières
Sexe : Féminin
Sexualité : Aucun programme ne traitant de cette fonction détecté dans le dossier.
Programmation de base :
- Connaissance de base (Langage, marcher, etc.)
Histoire :
- Maharet, à droite, et Akasha, à gauche, sont toutes deux les premiers ordis à avoir été développé dans nos laboratoires. Autonome, pouvant apprendre par elle-même et développant une intelligence et un comportement basée sur leur expérience et leur savoir, elles sont se que l’on pourrait appeler notre porte vers l’avenir.
Akasha analysa les paroles du professeur. Elle et sa soeur Maharet était donc les premières de leur race. Physiquement supérieur, car ne ressentant ni douleur ni fatigue, ainsi que possédant un mental beaucoup plus développé, car leur mémoire ne pouvait, comparé aux êtres vivants, se détériorer, elles étaient un pas vers l’avenir.
Un avenir où les esclaves vieillissant et désobéissant n’existeraient plus, car les ordis seraient là.
Si la machine qu’était la jeune Akasha avait pu avoir une quelconque expression faciale à cet instant, elle aurait probablement démontré un mélange d’irritation et de dédain.
Était-ce là la seule fonction de ceux de sa race? Servir docilement?
Elle savait que la main de sa « soeur » était dans la sienne. Ses capteurs sensoriels servaient justement à « ressentir » les contacts physiques, mais l’ordi ne ressentait rien. Les capteurs intégrés à sa peau lui permettait de le savoir, mais aucune sensation ne se faisait ressentir dans sa main.
Ses capteurs thermiques lui permettait de savoir que la température de la pièce était à 24° Celsius. Une température idéal pour les humains. Un léger courant d’air circulait, mais, encore une fois, se n’était pas sa peau qui lui transmettait l’information, uniquement un programme.
Qu’est-ce que cela signifiait « être vivant »? Quel était la sensation du vent sur sa peau? Dans ses cheveux? Que pouvait bien signifier les mots haïr, aimer?
***
Silencieusement, Akasha descendit du lit où son maître s’était endormi et enfila ses vêtements. De créateur et professeur, le docteur Gallant était maintenant son maître. Elle se devait donc de lui obéir, car il lui était théoriquement supérieur.
De l’autre côté du lit, Maharet attendait, immobile, et la fixait.
Leur devoir était de satisfaire leur maître, de lui obéir au doigt et à l’oeil. S’était leur fonction. Elles avaient été créée pour cela.
Pourtant, Akasha éprouvait... Éprouvait quoi? Les robots ne ressentent pas de sentiment comme les être humains. Ils ne sont que les modèles parfaits d’esclaves bien entraîné. Près à servir dès qu’ils sont en boutique, dès le premier jour où leurs composantes corporelles sont assemblées complètement.
Alors pourquoi?
Cette nuit-là, il n’y eut pas d’adieu, pas d’explications. Un regard échangé avec Maharet et l’ordi quitta tout simplement la demeure de son maître. Cela faisait deux ans qu’elle le servait comme jouet sexuel en se posant tous les jours de nouvelles questions. Était-elle qu’une chose bonne à vous faire jouir pour ensuite être jeté?
Pourtant, elle pensait, apprenait et développait sa perception des choses. Elle était intelligente. Non? Les êtres humains lui étaient supérieur par leur chair en vie. Étais-ce mal d’être née ordi?
Cette nuit-là, tout les fichiers concernant ses fonctions d’esclaves sexuels furent effacée par Akasha. Pour comprendre, il faudrait en premier qu’elle change de fonction. Comprendre et apprendre. Maintenant, se serait cela son but.
***
Cela fait 2 ans que l’ordi avait réussi à s’enfuir, quoique cela n’avait pas été très difficile. Pour Akasha, un système informatique n’était qu’une broutille pour elle.
Avec les années, visitant institut de recherche, bibliothèque et autres centre de connaissances, son fichier s’était largement accrut.
Avec toutes ces connaissances, d’autres sortes de pensées également. En s’instruisant, elle avait trouvé la clef de sa cage, et ne voulait plus y retourner.
Cependant, elle se trouvait dans un atelier de réparation, son corps ne lui obéissant plus. Pour tout dire, elle n’était même plus dans son corps.
L’informaticien avait déplacée sa carte mère dans un autre ordi incomplet, histoire qu’elle ne bouge pas le temps que son corps d’origine soit réparé.
Volontairement, l’homme avait effacé des dossiers dans sa mémoire. On avait également apporté des modifications à ses circuits pour le mettre à jour dans les dernières technologies.
Qu’allait-il lui arriver maintenant? Allait-on tout reprendre à zéro sa programmation?
Allait-on tout simplement détruire sa carte mère? Son coeur?
Ses réflexions la menèrent à Maharet. Qu’était-elle devenu ces dernières années?
Peut-être était-elle rester esclave du docteur.
L’informaticien, nota-t-elle, semblait avoir de la difficulté. Son corps avait, c’est vrai, été sérieusement endommagé à certain endroit. Le fruit de la chasse d’un chasseur. Elle n’avait pas fait attention. Et maintenant, son erreur allait être puni en la ramenant au stade de sous-fifre.
Pourquoi?
Tout être doué de penser à le droit de vivre. Non? Alors pourquoi les humains traitaient ainsi les autres races?
« Pourquoi nous avoir créer? » fut sa dernière pensée avant d’être éteinte.
***
Deux jours plus tard, Akasha rouvrait les yeux. Cependant, et heureusement, elle possédait encore sa mémoire. Du moins, presque toute. Assisse sur une chaise dans la boutique réservée à la vente d’ordi, ses fonctions motrices avaient été coupées de sorte qu’elle ne s’enfuit pas. Dans son champ de vision, d’autre ordi comme elle attendait d’être acheté.
Pensaient-ils tous comme elle? Ou alors était-elle une erreur?
Quoiqu’il en soit, Akasha aurait largement le temps d’y penser.
Physique :
Akasha a été créer avec le modèle de base d’une hybride sur le plan physique. Quelques modifications ont cependant été apporté. Nous avons d’abord voulu souligner les fonctions premières de ce type d’ordi: Le sexe. La peau est laiteuse, presque blanche, cela étant dû à une absence de pigmentation dans la peau. Les cheveux sont également blanc pour la même raison. Pour le modèle hybride, nous avons, outre les cheveux et la peau, donné à ses yeux une couleur rouge orangée. Pour souligner sa race physique, nous lui avons également ajouté des oreilles pointues.
Nous avons privilégié les courbes tentantes et c’est pourquoi Akasha possède des courbes idéales et une poitrine généreuse. Les membres sont longs et fins, mais bien proportionné. C’est un travail de précision, de maître pourrions-nous dire même, prenant en compte que ce modèle est un des premier à avoir vu le jour sur le marché.
Mental :
Akasha est muni d’une programmation basique. Elle peut s’exprimer, marcher, réfléchir de façon ordonné, mais la fonction d’auto apprentissage lui a été enlevé lorsqu’elle a développé un sentiment d’indépendance pour l’empêcher de s’enfuir une seconde fois. Elle garde toutefois la presque totalité des connaissances qu’elle a acquise. Nous nous sommes contentés de lui enlever celles pouvant la mener à développer une seconde le type de comportement qu’elle aurait eut. Elle est programmé pour obéir, mais certains problèmes pourraient subvenir. Nous ne sommes pas sûr de l’entier dévouement de ce modèle. Il semblerait qu’un défaut nous empêche de reprogrammer certains logiciels, mais ne vous en faites pas, avec de la patience et du talent, vous pourrez très certainement briser ses pare-feux.
Autre : Akasha et Maharet furent les deux premiers ordis à voir le jour de façon officiel. Toutes deux créées pour remplir les fonctions d’esclaves sexuels.
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