Transport et vétérinaire

Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 15/09/2007

Finalement elle l'avait laissé tranquille après la peur bleue qu'elle lui avait faite. Parfait. Dès qu'elle serait partie, elle pourrait crocheter sans problème la serrure et sortir à son tour comme si de rien n'était, il fallait juste attendre quelques heures, juste avant le lever du soleil, ce serait parfait...

Quand tout à coup

"Ohhhhh hisse"

"Hein? quoi?"

Une secousse, puis une deuxième. Lizzie s'accrocha aux barreaux de sa cage et put ainsi voir le sol s'éloigner d'elle.

"Que...qu'est-ce qu'il se passe ?"

On la transportait ? Lizzie doutait que ce ne soit des cambrioleurs, mais alors qui? Que comptaient-ils faire d'elle ? Pourquoi ne la laissaient-ils pas tranquille à la fin?
Puis on la déposa dans ce qu'elle comprit être un camion, on ferma la porte et le noir survint...
Plutôt que de s'apitoyer sur son sort, ou d'appréhender le futur comme à peu près n'importe qui l'aurait fait, Lizzie choisit de faire un petit somme. après tout, elle ne pouvait rien faire, elle n'allait quand même pas sauter du camion, et être en pleine forme pour les événements futurs était primordial pour se sortir de là. C'est ainsi qu'elle ferma les yeux et s'endormi....

Elle se réveilla un peu plus tard dans un espace qu'elle sentit tout de suite beaucoup plus large. Clignant les yeux à cause de la blancheur éclatante de la pièce, elle attendit d'avoir retrouvé complètement ses esprits avant d'inspecter celle-ci plus attentivement:

Une fenêtre blindée, munie de barreaux surpombait le contour d'une porte, mais sans poignée, aucune, vraisemblablement, il n'était pas possible de l'ouvrir de l'intérieur. Elle vit aussi une autre porte, plus normale celle-ci, avec une poignée tout ce qu'il y a de plus naturelle. Mais quand Lizzie tenta de l'ouvrir, elle comprit que quelqu'un l'avait fermée à clé. Elle était donc enfermée dans cette pièce bizarre, truffée d'objets peu familiers à la neiko.

Il y avait en effet dans cet pièce, tout un tas de jouets qui pourraient amuser pendant des heures la plupart des chats: pelottes de laine de différentes couleurs, souris en mousse, tube en caoutchouc, grelots et autres babioles du genre. La pièce était également munie d'un panier dans lequel -elle s'en rendait maintenant compte- elle s'était réveillée.
Et enfin un dernier objet bizarre qu'elle n'avait jamais vu auparavant: une sorte de bac.. peut-être un bac à sable... dans lequel on avait mis quelque chose ressemblant à des petits graviers, laissant Lizzie perplexe...

"Mais qu'est-ce qui se passe à la fin? "

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Peu de temps après avoir constaté le réveil de son nouveau sujet d'étude et d'expérimentation, Galina Casdeth s'assit derrière un mur sans teint - qui, contrairement aux glaces sans teint qui existaient le siècle dernier et qui étaient connus par la grande majorité des personnes à cause de leur surutilisation dans les films policiers, avait l'avantage de permettre à l'observateur d'observer son sujet sans que celui-ci se doute de quoi que ce soit, aucune trace ne permettant de relever la légère différence qui existait entre ce mur et les autres.

La première chose que Galina nota était que, visiblement, la neiko n'avait pas été traumatisée lors du transport, comme cela arrivait parfois. Elle émit cependant un bémol. Visiblement, les transporteurs s'étaient contentés de déposer la neiko dans son nouveau lit, sans prendre la peine de la déshabiller. Elle allait, de ce fait, devoir faire un rapport afin que ceux-ci soit réprimandés à la hauteur de l'erreur. Mais trève de bêtises, cela n'avait guère d'importance.

Munie de son bloc-note informatisé, Galina nota que la jeune neiko observait son nouvel environnement. Comme tout patient, elle testa les limites de son nouvel habitat, avant de s'intéresser à son équipement. Voilà qui était des plus intéressants.

Quand la neiko décida d'examiner de plus près ses nouveaux jouets - dont certains étaient plus que cela - et s'intéressa avec un intérêt quelquonque au jouet en forme de souris, Galina appuya légèrement sur un bouton, et tourna légèrement une manette, qui activa, dès lors, la souris.

Après avoir noté la réaction de la neiko à ce stimuli, Galina, avec une moue désapprobatrice, entra dans le sas qui reliait hermétiquement la clinique à la pièce d'expérimentation. En entrant, elle attendit que la neiko la remarque, avant de parler d'une voix sans émotion, fraîchement médical.

-"Cassie? Cassie! Vient par ici. Il est l'heure de te laver."

Bien que l'entretien de la neiko était important, elle voulait, par cet intermédiaire, vérifier l'obéissance de sa nouvelle pensionnaire, et vérifier son affinité avec les principes d'hygiène. Bien sûr, elle ne s'attendait pas à ce que la neiko soit autonome à ce niveau, mais certains neikos aiment se laver et ne s'en font pas prier - tandis que d'autres refusent tout contact avec de l'eau propre. De plus, cela lui permettrait de corriger une petite erreur de jugement.

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Alors que Lizzie restait de marbre devant le bac à sable un peu étrange -on la prenait pour un bébé ou quoi?- elle nota un léger mouvement du coin de l'oeil droit, et vit sortir du lot une petite souris, vraisemblablement mécanique si on en croyait le bruit qu'elle faisait, sortir de la pile de jouets et tourner en rond autour d'elle.

Un haussement de sourcil plus tard, la souris se retrouva entre les mains de Lizzie, qui, sans ménagement, la retourna et en profita pour enlever les piles qui animaient les roues, faisant s'agiter le jouet ainsi.
"-Ridicule..."

Soudain, ses oreilles captèrent un bruit derrière elle, puis une femme se mit à l'appeller.

-"Cassie? Cassie! Vient par ici. Il est l'heure de te laver."

*Cassie ? Qui est Cassie ? Et plus important... se laver? Mais quelle excelente id...*

Lizzie se retourna à ce moment là, pour se retrouver devant cette enquiquineuse qui était en train d'ouvrir la porte précédemment fermée à clef. Différents sentiments se mélangèrent en elle. Le moment de découverte, de curiosité était passée. Et les sentiments qui dominaient maintenant, étaient l'irritation, la colère et le besoin d'explications. Mais encore une fois, son éducation extrêmement poussée, basée sur l'apparence dans la haute société lui permit de se contenir suffisamment pour ne pas égorger sur le champ cette femme, mais pas encore assez pour ne pas dégager une aura d'hostilité que la vétérinaire devait ressentir.

*Bon, d'abord un bon bain, j'en ai vraiment besoin...
Ces malpropres ne m'ont même pas permis de me laver.
Ensuite il faudra vraiment que je discute avec cette...enfin, que je lui parle sérieusement*

Lâchant nonchalamment le jouet à présent inerte, qui tomba par terre en un fracas, elle passa devant la femme sans pouvoir s'empêcher de lui lancer un regard noir:

"Mon nom est Lizzie. L-I-Z-Z-I-E ! Lizzie !! Compris ?
J'espère que vous avez des vêtements propres à me fournir, je ne compte pas rester éternellement dans des vêtements sales et abîmés. Je vous préviendrai quand j'aurai fini mon bain, vous pouvez disposer. Ah oui... et CESSEZ de me parler ainsi"

Sur ces paroles, elle entra dans la salle de bain, et claqua la porte au nez de Galina, puis elle examina la pièce. Celle-ci était plutôt petite, il n'y avait ni douche, ni baignoire, juste deux dipositif d'évacuation de l'eau, ce qui laissa notre neiko perplexe un instant. Cependant, elle finit par se rendre compte des 2 manettes à sa droites qui semblaient pouvoir contrôler la force du jet, et la température de l'eau qui sortait par le plafond spécialement aménagé pour cela et elle ne chercha pas plus loin.

"Pfff, une douche... A croire qu'ils ne savent pas ce que veut dire 'se laver' elle soupira enfin bon, je suppose que ça conviendra pour aujourd'hui..."

Et elle commença à se déshabiller...

Invité

Laissant la Neiko faire ce qu'elle veut pour le moment - le bruit de l'eau coulant lui indiquait, en tout cas, qu'elle savait au moins utiliser les moyens sanitaires minimum - elle ramassa la souris mécanique, ainsi que la pile, qui, heureusement, n'avait pas été avalée par l'animal. Ramassant tout les jouets à pile, elle passa dans la pièce d'à côté pour les bricoler et fixer leurs batteries avec une voire plusieurs vis, en fonction du cas. Une fois tout cela fait, elle retourna dans la pièce du sujet d'expérimentation, et, entendant toujours l'eau couler, entra dans la pièce avant de repartir purement et simplement avec les seules frusques de la Neiko. Une fois tout cela mis de côté, Galina entra à nouveau dans la pièce de douche, s'approcha de la Neiko, et, sans un mot, prit une brosse qui traînait dans un coin et se mit à brosser soigneusement le pelage de l'animal pour la nettoyer correctement. Il était en effet impossible de se fier à un animal à ce niveau. Autant demander à un singe de ne pas grimper aux arbres.

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Après avoir enlevé sa robe et ses sous-vêtements -une lingerie fine et raffinée-, Lizzie les jeta dans un coin et fila se mettre sous le jet salvateur de la douche. Ayant réglé la température au préalable, elle fit couler l'eau à son potentiel maximum, pour pouvoir enlever au plus vite les crasses qui s'étaient accumulées au cours de la journée... Ou peut-être des journées ? Lizzie repéra un simple shampoing dont elle ne reconnut pas la marque, et pour cause, l'étiquette était à moitié effacée, On ne distinguait presque plus rien.

*Encore de la basse gamme, et en plus déjà utilisé, c'est vraiment pathétique cet endroit...*

Mais ne s'en formalisa pas outre mesure, et en pris une grande quantitée pour se laver ses longs cheveux à fond. Massant doucement le cuir chevelu délicat, elle fit la grimace en espérant que le produit serait assez adapté à sa chevelure soyeuse, et à sa peau délicate. Pas d'après shampoing evidemment, ni d'essence de lavande ou d'oranger, vraiment la misère. Pas de trace de savon classique, ni de gant de toilette.

Quand la femme était rentrée la première fois pour récupérer ses vêtements sales, la neiko l'avait repérée, mais préférait ne pas s'en préoccuper. Chez elle aussi, des serviteurs ramassaient ses vêtements pour aller les mettre à laver, et venaient ensuite lui en apporter du propre, respirant la fraîcheur. La différence était bien évidemment le rideau de douche, présent chez elle mais absent ici, ce qui la gênait forcément: elle n'aimait pas être vue nue...

La seconde fois que la femme revint, Lizzie ne fit pas plus attention à elle, du moins jusqu'à ce que cette dernière ne passe derrière elle pour lui brosser les cheveux. Elle marmona

"Je suis assez grande pour faire ça toute seule..."

Néanmoins elle se laissa faire, là aussi, elle avait l'habitude qu'on lui brosse les cheveux en sortant de la douche, néanmoins, on le lui faisait une fois sortie, une fois qu'elle était habillée. Et ces derniers temps elle avait pris l'habitude de le faire toute seule.

Après quelques coups de brosses pourtant, Lizzie stoppa le jet d'eau, assez en colère. En effet, la femme, estimait-elle, ne savait pas brosser des cheveux convenablement: elle faisait cela grossièrement et tirait sur ses cheveux comme un boeuf, lui arrachant des gémissements de douleur. Elle se retourna d'un coup, et se couvrit pudiquement le corps avec ses mains, tout en regardant en face la femme qui détaillait son corps de façon insistante, les lèvres pincées. Lizzie n'avait en effet aucun 'pelage' sur elle, et hormis sa queue et ses oreilles, son corps était totalement nu de tout poils, rendant sa peau lisse et brillante. Galina put constater brièvement avant que sa nouvelle pensionnaire ne le cache de sa main, que même son sexe avait été rasé avec précaution.

Cela était en fait dû à une crème épilatoire spéciale qu'elle appliquait tout les 3 mois, ainsi qu'un autre produit empêchant la repousse des poils pendant une longue période, un bijou de la technologie. Lizzie ressemblait donc parfaitement à une humaine, mis à part sa queue et ses oreilles qui rendait la caractéristique de la neiko.

Devant le regard insistant de la femme, Lizzie rougit et ne put s'empêcher de l'enguirlander:

"Et bien quoi? Vous n'avez jamais vu une femme nue ? Et qu'est-ce que c'est que cette brosse grossière? Vous pensez vraiment qu'on peut faire quelque chose avec ça ? Allez me chercher un peigne ou quelque chose du genre! Je le ferai moi-même si c'est ainsi ! Et n'oubliez pas de me rapporter une serviette, que je puisse me sécher, ainsi que des vêtements propres. mais ne restez pas plantée là comme une autruche, activez-vous bon sang !"

Les cheveux de Lizzie tombaient sur ses seins, sa queue était relevée et faisait des mouvements amples de balancement à droite et à gauche, preuve qu'elle attendait quelque chose. Elle regardait Galina droit dans les yeux, intensément...

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Quand Galina découvrit que la pauvre bête était presque totalement imberbe, elle bouillit de fureur intérieurement. Quelle horreur! Visiblement, ses anciens maîtres, non seulement ne la traitait pas convenablement en tant qu'animal de compagnie, mais en plus la rasait totalement! Pas étonnant que cette pauvre bête prenait des airs aussi disgracieux et passait son temps à baraguouiner un pseudo-language humain au lieu de miauler et de ronronner.

Toutefois, elle remarqua que la pauvre neiko était visiblement très énervée ce matin. Il allait donc falloir faire une purge, histoire de la calmer. Et pour cela, il fallait se montrer très diplomate. Aussi, souplement, après avoir récupéré une serviette et l'avoir assez doucement essuyée pour ne pas lui faire du mal, elle lui prit doucement la main tout en lui disant d'une voix calme.

-"Tu viens Lizzie? Il faudrait que je t'examine, dans la pièce d'à côté."

Aussi Galina traversa la pièce de la Neiko, la fit passer, toute nue, dans le sas, avant d'arriver dans une salle blanche et froide, où se trouvait une grande table.

-"Installe-toi là-dessus, d'accord? Je reviens tout de suite."

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Bien, elle savait au moins essuyer à peu près convenablement, c'était déjà ça... Lizzie sentit une sorte de satisfaction, et se dit que l'avenir avec cette personne serait un peu plus agréable... Bien qu'elle n'allait pas rester longtemps. Elle avait hâte de rentrer chez elle.

-"Tu viens Lizzie? Il faudrait que je t'examine, dans la pièce d'à côté."

"De mieux en mieux ! Vous êtes donc douée de parole? Mais c'est fabuleux, je commençais à désespérer d'être tombée sur une dégénérée. Enfin, votre langage laisse encore à désirer, pour être tout à fait correct, vous auriez dû dire: 'Accepteriez-vous de me suivre Mademoiselle Du Lac? J'aimerais, avec votre accord, vous examiner, dans la pièce d'à côté' Mais bon, ça suffira, je ne compte pas rester longtemps, je me contenterai de votre langage grossier et vulgaire. En parlant de cela, vous êtes donc médecin? J'aurais dû m'en douter, toujours en blouse blanche, ça saute aux yeux... Je me demande ce que vous faisiez là-bas d'ailleurs..."

Lizzie faisait évidemment référence à l'animalerie lorsqu'elle mentionnait 'là-bas'

"Aucune importance, vous avez raison, j'aurais besoin d'un examen minutieux, on ne sait jamais quelles maladies peuvent trainer dans des endroits pareils. Je suppose qu'il me faudra être nue pour l'examen. J''en ai l'habitude, mais j'apprécierais que vous prépariez mes vêtements, outre le fait que je risque d'attraper froid, je ne peux décement rester avec mes vieilles frusques abîmées. Cela ne conviendrait pas à mon rang."

Elle avait dit celà d'une traite, tout en accompagnant Galina à travers le sas.

-"Installe-toi là-dessus, d'accord? Je reviens tout de suite."

Tout en obéissant aux ordres de son médecin, la neiko continua à parler sans s'arrêter.

"J'apprécierais également que vous me vouvoyiez, comme je vous vouvoie, c'est une marque de respect envers l'interlocuteur, mais je vous félicite déjà d'avoir réussi à m'appeller par mon prénom. Ah oui, et comme je vais certainement rester pour la nuit, je vous serai gré de m'indiquer ma chambre. Et éventuellement m'apporter un livre, j'ai besoin de me distraire. Vous avez certainement au moins des bouquins de médecine, n'est-ce pas ?"

Galina disparut derrière une porte. Tranquillement, Lizzie s'installa confortablement dans le fauteuil, attendant que la médecin revienne. Cependant, le calme ne règna pas longtemps, car aussitôt Lizzie avait pozitionné correctement ses bras sur les accoudoirs, aussitôt d'épais bracelets en fer apparurent de la structure de ces derniers, prenant au piège les bras de Lizzie. Le même phénomène se répéta au niveau inférieur de ses cuisses, ainsi qu'au niveau de ses chevilles.

La porte se rouvrit alors, révélant Galina, une main levée, finissant d'y ajuster son gant avec un sourire. Galina appuya alors sur un bouton d'une mini-télécommande, ce qui eut pour effet d'enclencher un mécanisme su fauteuil, au niveau des jambes des celle-ci, écartant ces dernières de façon à exposer aisément ses parties intimes à la vue et au toucher, maintenant la neiko dans une position particulièrement obscène

La neiko eut soudain une mauvaise intuition.

"Qu'est-ce que cette mauvaise blague? Je vous ORDONNE de me libérer IMMEDIATEMENT !"

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Galina la laissait divaguer sur ses airs de grande dame, de liberté et d'elle ne savait guère d'autre comme bêtise. A vrai dire, tout cela ne l'indifférenciait pas totalement, car elle voyait bien que faire revenir cette petite neiko adorable à sa réalité risquait d'être difficile. Aussi elle décida d'effectuer la théorie de Gallitzen - elle n'avait guère eu l'occasion d'essayer ce genre de méthodes elle-même, mais la théorie veut qu'un brusque rappel à la réalité dans une position adéquate - donc dominée - pour les neikos, le tout accompagné d'un traitement de purge qui assurait une grande détente chez le sujet, donnait d'assez bon résultats. Cela ne fonctionnait pas toujours du premier coup, et parfois il fallait employer des techniques qu'elle n'appréciait guère, mais s'il le fallait, elle en viendrait à là - d'elle-même pour certains, en la confiant aux soins de son amie au besoin pour d'autres.

Voyant que Lizzie - quel drôle de nom! Enfin si elle y tient - s'agitait sérieusement, Galina soupira et s'assit près d'elle, la regardant avec une moue quelque peu méprisante. Le traitement "choc" allait commencer.

-"Bon! Lizzie, il est temps que tu te réveilles. Tu n'es pas une humaine, tu as compris? Tu es une Neiko, un animal de compagnie pour tes maîtres humains, et rien de plus! Oui une Neiko! Avec ta queue, tes oreilles, tes moustaches et tes poils qui poussent sur tout ton corps. Oh, je vois bien que tes anciens maîtres - Et ne croit pas les revoir un jour, ils t'ont abandonnés, et tu seras vendu à quelqu'un d'autre quand on le décidera - t'ont fait croire que tu étais humaine, mais tu n'es rien de tout ça! TU as déja vu des humains qui te ressemblent? Tu vois bien que non! Je sais que c'est difficile pour toi, car les Neikos sont très peu intelligents, mais réfléchis un peu, d'accord?"

Après une tirade aussi violente, Galina ne réagit d'aucune façon devant les réactions de Lizzie, et lui laissa le temps de passer par toutes les étapes classiques - le rejet en bloc, la fureur, le doute, le ressentiment et les pleurs - avant de se lever et de se mettre à caresser doucement le corps de Lizzie au niveau des parties sensibles des Neikos, s'attardant légèrement sur son nombril, sur ses côtes et sur sa poitrine, les caresses étant, de façon totalement évidente, d'une douceur agréable, procurant des sensations intenses et horriblement bonnes. Galina accompagna tout cela, du moins au tout début, de quelques paroles réconfortantes.

-"Allons, allons Lizzie... Ne t'inquiète pas... Je suis là pour toi, et je ne te veux que du bien, d'accord? Alors laisse-toi faire, tu verras, c'est très agréable..."

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Galina s'assit près d'elle, et changea brusquement l'expression de son visage, pour une expression plus méprisante. Elle commença à parler durement, sans douceur, ce qui de toute façon aurait plus énervé Lizzie qu'autre chose. Néanmoins, ses paroles la choquèrent, et elle ne put que contre-argumenter sa position, sachant pertinement que pour quelqu'un raisonnant un minimum logiquement, elle l'aurait démolie. Mais malheureusement, Galina ne réfléchissais pas lorsqu'on lui parlait de neikos...

"peu intelligents? PEU INTELLIGENTS ? Non, mais c'est ça, vous pensez être supérieure à moi? Je suis au moins 2 fois plus cultivée, raffinée et intelligente que vous ! La preuve, je fais preuve de discernement, ce que vous ne semblez pas connaitre...
OUI, j'ai conscience que je ne suis pas humaine, NON, je n'ai pas de moustache, et surtout NON, je n'ai pas de maître, aucun, jamais. J'ai vécu toute ma vie avec mes parents -et oui, je sais que ce sont des parents adoptifs- Et malgré mes quelques anomalies physiques, je sais aussi que je suis bien supérieure intellectuellement à la majorité des humains !
De plus, vous ne savez pas ce qui m'est arrivé. On m'a kidnappée, voilà ce qui est réellement arrivé ! Voilà, la vérité ! Et mes parents me cherchent, en ce moment, je le sais ! Et quand ils me retrouveront, je vous ferai enfermer ! Espèce de folle-à-lier ! Et n'espérez pas de...."

"Mais...A...attendez... QUe....que faites-vous?
HEY !"

La vétérinaire avait commencé à la caresser... Pourquoi? Elle n'en savait rien. Elle savait uniquement que les sensations étaient agréables... Très agréables à certains moments, son corps réagissait, et celà lui faisait peur... Qu'allait encore inventer cette folle pour assouvir son besoin de domination? Lizzie se mit à gigoter, donna des coups de bassin -seule partie de son corps, avec sa tête, qu'elle pouvait encore bouger- en criant:

"ARRETEZ !!! STOP ! QUE FAITES-VOUS ? ARRETEZ TOUT DE SUITE !"

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En entendant la parodie de parole de cette pauvre petite Neiko qui tentait de justifier son caractère et sa splendeur passée, Galina soupira intérieurement. Elle allait visiblement avoir du mal à lui prouver ses dires, et son traitement prometait d'être long, très long. A vrai dire, Galina commençait même à songer à l'adopter, cette petite sauvageonne, dès qu'elle se sera calmée et qu'elle aura bien repris conscience de la réalité... Ce qui n'était vraiment pas encore le cas. Et, visiblement, cela prendrait un temps fou. D'abord, il allait falloir attendre que ses poils et ses moustaches repoussent, afin qu'elle constate d'elle-même qu'elle est bien rien de plus qu'un animal. Un bel animal, mais un animal quand même. Ensuite, il allait falloir lui réapprendre les composantes dominant/dominé - car, visiblement, cette jeune neiko se prenait pour la dominante. Sans doute que la suite allait commencer à lui donner une leçon d'humilité.

Galina continua à caresser doucement le beau corps de la Neiko, frictionnant doucement ses hanches, son ventre et la base de son cou, tout en caressant furtivement sa poitrine et même, parfois, le doux intérieur de ses cuisses.

-"Allons, ma toute belle... Détend-toi... Tu verras, cela te soulagera de toutes tes frustrations..."

Galina devint alors, par la suite, de plus en plus insistante dans ses caresses. Experte, elle maniait agréablement le contact dans un ordre visiblement presque logique, faisant petit à petit baisser les points de tension de la Neiko, libérant de plus en plus de plaisir dans son corps. Et le paroxysme de cette différence s'atteignit lorsque Galina, tout en mettant en pratique ses paroles, glissa doucement pour elle-même.

-"Bien... Voyons voir si tout cela se montre efficace... Mmmm, très efficace, en effet. Nous pouvons donc passer à la purge elle-même."

Alors, doucement, Galina alla plus loin que de simples caresses en surface de l'intimité de la petite Neiko. Elle se mit à lui caresser de façon insistante son clitoris, qui était déja gonflé de plaisir, puis, tout doucement, introduit un premier index dans l'intimité de l'animal, trouvant rapidement, d'une main experte, la partie la plus sensible de son intimité.

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Après les premiers instants d'incompréhension de la neiko, le temps passa sous les injonctions de Lizzie et les caresses de Galina. Arriva un moment où celles-ci devinrent vraiment efficaces, et Lizzie sentit qu'elle perdait à nouveau le contrôle de son corps, ce que remarqua aussi Galina qui devint de plus en plus insistante à partir de ce moment. En effet, la vétérinaire caressait tantôt le clitoris de la neiko, tantôt le reste de son corps, passant sur ses seins qui commencèrent à se gonfler, les tétons pointant à présent fièrement au grand désarroi de Lizzie.

-"Bien... Voyons voir si tout cela se montre efficace... Mmmm, très efficace, en effet. Nous pouvons donc passer à la purge elle-même."

Tout en disant ça, Galina passa sa main sur le petit abricot de Lizzie et y constata un léger filet cyprine coulant le long de ses jambes.

"-Non, arrêtez....je vous ordonne de ...stop.....STOP!!!"

Galina introduisit un doigt dans le sexe de la neiko. Par reflexe, elle essaya de serrer ses jambes, se battant avec les menottes de fer qui la retenaient. Les sensations se firent plus forte, elle se pinça les lèvres pour ne pas gémir...

"-Ahhhh... AHhHhhhhhhhhh!!!!"

Soudain, le point sensible se fit sentir, et Lizzie réagit particulièrement favorablement, à la grande satisfaction de Galina, tandis que la victime enrageait dans son plaisir. Un doigt, elle la tenait à sa merci avec un seul doigt, elle pouvait lui procurer des sensations irrésistibles sans même se forcer, et Lizzie savait qu'elle réagirait à tout mouvement de ce seul doigt. Il fallait dire qu'elle était extrêmement prude, elle ne se touchait presque pas, et quand elle le faisait, ce n'était pas plus que des caresses. Si la neiko était très cultivée, son activité sexuelle était quasi-inexistante.

"-AHhhh...Hmmmm..."

Le souffle coupé, la neiko n'arrivait plus à prononcer un mot, faisant danser son bassin au rythme du doigt de la vétérinaire, tout en mouillant abondamment le siège et la main de sa geolière. Puis elle se cambra, et, la bouche grande ouverte, se sentit proche de l'extase...

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Devant les réactions très satisfaisante de Lizzie, Galina hocha légèrement la tête. L'animal avait fini par accepter son traitement, et arrivait même à l'apprécier véritablement. C'était une bonne chose, car cela donnerait un levier de récompense à cette pauvre petite Neiko décidement très mal éduquée. Cependant, Galina ne pût s'empêcher de bouillonner intérieurement. Visiblement, la Neiko était encore vierge, ce qui n'était guère acceptable à son âge, car le réflexe de reproduction doit être développé très tôt chez ces animaux peu instinctifs et assez peu intelligents. Pire, vu la fulgurance de ses réactions et à la résistance et à la souplesse de son intimité, ce pauvre animal n'était pour ainsi dire jamais purgé. Il allait donc falloir remédier à tout cela, dans la mesure du possible.

Voyant sa petite protégée arriver aux portes de l'orgasme, Galina appuya et accéléra subtilement son doigt dans son intimité afin de l'aider à les franchir fortement, au point que la jeune neiko tomba dans les nimbes de l'inconscience temporaire. Galina profita de ce moment de calme subit pour détâcher Lizzie et lui passer un collier - munie d'une laisse, bien entendu - afin d'aider la petite Neiko à accepter les ordres.

L'idée germa alors, petit à petit, dans l'esprit de la vétérinaire. Puisque cette jeune Neiko appréciait tant les purges, elle allait utiliser cela comme récompense, pour l'encourager à obéir. Et, ayant comprit sa résistance profonde et anormale face au principe de l'obéissance, elle trouva vite, dans le même sens, la punition adéquate, qui la pousserait à obéir ne serait-ce que par crainte au début, avant que cela devienne une habitude.

Voyant que la Neiko se réveillait, elle tira légèrement sur la laisse pour que la Neiko la regarde.

-"Allons Lizzie, puisque tu aimes ce nom ridicule... Suis-moi, c'est l'heure de ta promenade. Si tu es obéissante, tu seras récompensée, d'accord? Sinon..."

Galina laissa alors sa phrase en suspens. Elle avait apprit que, psychologiquement, les neikos s'imaginent toujours les pires punitions qui soit tout seul.

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L'orgasme fut fulgurant, et elle resta cambrée ainsi, bouche ouverte, sans pouvoir faire le moindre mouvement, ou dire le moindre mot pendant plusieurs secondes, avant de sombrer dans l'inconscience dû à la violence du choc...

Elle se réveilla quelques minutes plus tard, un peu désorientée... Elle ne remarqua d'ailleurs pas tout de suite qu'elle avait été détachée, mais fut vitre ramenée à la réalité quand, d'une pression de la main de Galina, quelque chose la força à tourner sa tête vers cette dernière.

"Que..."

Encore un peu dans les vapes, Lizzie écouta ce qu'avait à dire la vétérinaire à son propos:

-"Allons Lizzie, puisque tu aimes ce nom ridicule... Suis-moi, c'est l'heure de ta promenade. Si tu es obéissante, tu seras récompensée, d'accord? Sinon..."

"Hein? euh...oui oui... QUe....attends... QUOI? "

Mieux réveillée à présent, Lizzie palpa au niveau de son cou, pour y sentir, non pas de la peau, mais une matière en cuir assez souple. Elle compris qu'il s'agissait d'un collier, et que cette femme la tenait en laisse.
Elle se rappella également de ses contraintes, ce qui eut pour effet de faire se lever Lizzie d'un coup, et de s'éloigner de se fauteuil comme s'il était devenu brûlant. Puis elle ramena sa son attention sur Galina et la regarda méchamment.

*Je vais la tuer....Ohhhhh oui je vais la tuer.... elle m'a....Rahhhh elle a osé !! Comment ? Cmment? Mais je vais l'étriper, l'égorger, la saigner à BLANC*

Que Comptait-elle faire ? La...promener.....?

*RAHHHHHH JE VAIS LA.....*

Elle s'avança d'un pas décidé, bouillonnant de rage, vers Galina, puis stopa net après quelques pas.

*Une minute....
Elle compte me faire sortir d'ici?...
....
BOOOON, D'ACCORD.... Je resterai patiente encore un tout petit minuscule moment. Dès que je sort, je me casse.... Raaaaahhh qu'est-ce qu'elle peut m'énerveeeeer...*

Sa rage maîtrisée, Lizzie se rendit enfin compte qu'elle était encore nue, les résidus de sa jouissance dégoulinant encore le long de ses jambes. Elle se sentait souillée, déshonnorée, et cacha timidement ses parties intimes avec ses mains.

[color=red]"Nous allons sortir alors? Bien ! Où sont mes vêtements ?"

*Et tu me payera ça.... Je te le jure !*[/color]

Invité

Après que sa petite protégée se fût réveillée, Galina l'observa attentivement. D'abord totalement désorientée, cette petite sauvageonne commença alors à exprimer une fureur sourde et puissante, visiblement contre elle-même, lorsqu'elle découvrit le collier. Galina pinça alors les lèvres devant cette réaction d'aggression profonde. Cette jeune neiko ce croyait peut-être intelligente, mais visiblement, elle n'assimilait pas vite. Cependant, voyant qu'elle réussit, cette fois, à contenir sa colère bouillonnante, Galina nota un début de progrès, qu'elle ne rechigna pas à complimenter.

-"Ah! Te voilà beaucoup moins aggressive, tout d'un coup. Commencerais-tu à comprendre ta vraie place dans le monde, ma petite Lizzie? Oh, et en ce qui concerne ta laisse..."

Galina leva alors assez le bras pour lui montrer qu'elle la tenait fermement.

-"... Je t'en libèrerai lorsque tu auras tout compris, et quand tu obéiras du premier coup, sans rechigner, d'accord?"

La question n'étant que de principe, Galina n'attendit même pas que Lizzie réponde avant de l'emmener - bon gré, mal gré - jusqu'à une porte à double battant, qui emmenait vers le chemin de promenade des animaux. Ces portes franchies, Galina retrouva cette serre au climat semi-tempéré agréablement contrôlé, où l'air était pur, les arbres adaptés aux griffures des animaux, et où poussait toute sorte de plantes non-toxiques pour les animaux, voire même des herbes bénéfiques, tels de l'herbe à chat et de l'herbe à Neiko, le tout entouré de chemins de promenades acceuillants et légers... Le tout entouré de solides murs, en majorité transparents pour laisser passer la lumière et la châleur, mais non moins solide et résistants à toute sorte d'attaque non-destructive. Cet endroit, Galina l'aimait beaucoup, car elle en avait elle-même demandé la construction étant petite, faisant remarquer que les animaux avaient le droit à un espace de promenade protégé, loin des bruits et des pollutions des rues extérieures.

Après quelques longues secondes à admirer encore une fois ce paysage magnifique et parfaitement adaptés aux animaux, Galina jeta un oeil à sa nouvelle protégée.

-"Alors? Comment trouves-tu ce petit espace? Agréable, n'est-ce pas? Montre-toi sage et obéissante, et, dans quelques temps, tu pourras t'y amuser autant que tu le voudras et quand tu le voudras."

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Lizzie sentit une traction au niveau de son cou, la forçant à avancer, ce qu'elle fit au début avec une certaine résignation. Elles arrivèrent dans une espèce de serre qui, bien que très jolie, n'était pas du tout conforme à ce qu'attendait Lizzie. Galina ne l'avait tout d'abord pas emmenée dehors, mais n'avait pas non plus pris en compte sa demande de vêtements.

-"Alors? Comment trouves-tu ce petit espace? Agréable, n'est-ce pas? Montre-toi sage et obéissante, et, dans quelques temps, tu pourras t'y amuser autant que tu le voudras et quand tu le voudras."

"CA SUFFIT !"

Sentant une montée d'adrénaline en elle, Lizzie ne put supporter plus d'affront cette fois-ci. Elle pris la laisse d'une main, et tira d'un coup sec, ce qui eut pour effet de déséquilibrer Galina. Profitant de cet instant de stupeur, elle la gifla avec une telle force que le son retentit dans toute la serre, après quoi elle l'attrapa par le col, se mit à quelques centimètres de son visage etla regarda dans les yeux avec une lueur de fureur.

" JE ne supporterai pas ce traitement humiliant plus longtemps ! Alors tu vas bien écouter ce que j'ai à te dire: J'exige des vêtements immédiatement, sans quoi je prendrais les tiens, je veux que tu arrêtes immédiatement de me prendre pour une imbécile, de t'amuser à mes dépends et SURTOUT, tu vas m'indiquer la sortie de ton foutu laboratoire pour que je puisse rentré chez moi. Est-ce bien CLAIR ? "

Elle avait changé de ton, et n'utilisait plus le vouvoiement, cela suffisait les formules de politesse. Quelques secondes s'écoulèrent pour que Galina comprenne bien ce qui lui était demandé, après quoi Lizzie la balança avec force contre un arbre où la vétérinaire reçu un grand chox sur le dos.

Lizzie commençant à connaitre son hôte, se mit aux aguets au cas où une nouvelle surprise apparaitrait, tout en gardant une posture droite de dominante, pour ne pas perdre son avantage

"Maintenant tu vas me montrer le chemin..."

Et elle attendit que Galina se relève et passe devant, avant de lui attraper un bras... Pas question d'entrer dans une pièce, de s'asseoir à un endroit, ou de quitter cette diablesse des yeux ne fusse qu'un seul centième de seconde !

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Après le choc contre le tronc de l'arbre, Galina eu d'abord du mal à reprendre ses esprits et à surmonter la douleur première. Et, très rapidement, cette sensation fût noyé par la fureur qu'elle ressentait. Jamais un animal ne l'avait traité ainsi! Elle jura intérieurement, bouillonnant de rage, que si elle retrouvait ses anciens propriétaires, elle les ferait attaquer pour très mauvais traitements envers un animal innocent.

En attendant, Galina sût qu'elle n'avait pas le choix: il allait falloir agir, brutalement et constament, jusqu'à réussir à dresser cet animal qui était décidement plus dangereux que ce qu'elle croyait. Et cela était urgent.

Aussi, se relevant, elle commença à endormir sa surveillance en faisant mine de suivre ses ordres, attendant le geste bête qu'elle finira bien par faire, tôt ou tard, lorsque celle tendit le bras pour lui attrapper le sien... Alors, subitement, elle utilisa ses bases - nécessaires dans son métier en cas d'agression animalière - d'autodéfense, ce qui provoqua une douleur vive dans le bras de la pauvre petite Neiko, qui, saisie par cette surprise, ne réagit alors pas suffisament rapidement lorsque Galina la bascula à terre de façon assez douloureuse. Récupérant rapidement dans sa poche la potion d'urgence - un puissant somnifère annihilateur de volonté - qu'elle réussi à lui faire avaler en la maintenant brutalement à terre et en l'empêchant de respirer et de cracher en lui tenant fermement la machoire et en lui bouchant le nez. L'effet se faisant alors sentir immédiatement, Galina souffla en se relevant. Son corps souffrait, et la bataille de neutralisation n'avait pas été sans peine, les griffures se trouvant sur ses bras et sur son visage en témoignait. Décidant, dès lors, de faire une pause, elle appella un assistant pour installer la neiko dans la chambre d'observation des cas instables, tandis qu'elle se rendit à l'infirmière pour se faire soigner.

Une fois méticuleusement soignée, lavée et changée, Galina réussit à reprendre un total contrôle d'elle-même. Il ne lui restait plus qu'à attendre le réveil de l'animal, qui avait été attaché solidement dans une toute petite pièce close qui ne s'ouvrait que par une porte sécurisée, et qui était relié au laboratoire par une vitre blindée transparente, sous laquelle se trouvait un grand panneau de commande.

La neiko, toujours dénudée, se trouvait dans une position assez inconfortable, mais en aucun cas douloureuse, si ce n'est les différents cables qui la maintenait en place, la perfusion qui assurait sa nutrition, les deux tuyaux placés aux endroits adéquats pour ses besoins, ainsi qu'un certain nombre de diodes électrochocs servant pour infliger des secousses électriques plus ou moins fortes en cas de besoin.

Galina détestait tout cela. De toute sa vie, elle n'avait jamais été réduite à utiliser cet outil de dressage terrible et horrible. Mais elle n'avait pas le choix. C'est seulement à ce prix qu'elle arriverait à sauver cette pauvre neiko de sa névrose profonde, et lui apprendrait à obéir... Ne serait-ce que par la crainte. Du moins, au début.

Une fois la neiko réveillée, Galina lui expliqua quelque peu la situation.

-"Désolée pour toi, Lizzie, mais tu es trop malade, et il va falloir te soigner... Soit sage, d'accord?"

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La rixe qui surpris Lizzie, se finit donc par la défaite de la neiko qui tomba dans un profond sommeil après avoir juré intérieurement, et s'être elle-même maudie pour ne pas avoir réagi assez vite. Après tout, qui aurait cru que cette folle pouvait avoir des notions d'auto-défense?

L'avantage étant à Galina, Lizzie se fit immobiliser assez facilement, vit d'abord trouble, puis le noir survint...

Puis elle se réveilla...
Le frisson qui la parcourut tout d'abord, en plus de lui indiquer qu'elle était probablement dénudée, lui inculqua un mauvais pressentiment...
Encore un peu dans les vapes au début, elle ne se rendit compte être à nouveau attachée qu'après de longues secondes, le temps de revenir à la réalité, et d'ouvrir les yeux.

"Q.....Quoi....? "

Combien de temps avait passé ? Elle n'en avait aucune idée... Sûrement pas grand chose... elle commençait à connaitre le médecin, elle ne semblait pas aimer les longs sommeils...

Après avoir cligné des yeux plusieurs fois, Lizzie tourna la tête de gauche à droite, pour observer ses liens, et sentit pour la première fois des objets étrangers rentrer par les orifices du bas de son corps...

-"Désolée pour toi, Lizzie, mais tu es trop malade, et il va falloir te soigner... Soit sage, d'accord?"

"Quoi?
Libérez-moi !!
Et enlevez-moi ces.....choses... vous entendez ?
LAISSEZ-MOI SORTIR D'ICI !!!!!!!!

...

TOUT DE SUITE !"

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Devant l'agitation et l'énervement de la petite Neiko, Galina opposa un visage totalement inexpressif. Tranquillement, Galina tourna une grosse molette, tout en réfléchissant à la force, sur 10, qu'elle pourrait bien donner pour lui expliquer la situation. Le seuil de douleur se trouvant à partir de 2, la douleur se doublant à chaque chiffre, jusqu'à atteindre la limite provoquant un véritable électrochoc à 10. Après réflexion, Galina se contenta de la mettre à 2. Le choc suffirait largement à faire taire la petite Neiko, pour le moment.

Une fois le seuil réglé, elle activa, petit à petit, une dizaine de manivelles qui activaient ou désactivaient les différents patchs à chocs qui recouvraient le corps de la petite Neiko... Avant d'appuyer, pendant dix secondes très exactement, provoquant une vive douleur dans tout le corps de la Neiko, avant de s'arrêter tout aussi abruptement.

Une fois le choc dissipé, Galina reparla dans le micro qui lui permettait de parler à la Neiko.

-"Tu n'as toujours pas compris Lizzie? Tu es malade, et je ferais tout pour te soigner. Même si je suis obligée de te faire du mal pour ça. Alors maintenant, calme-toi et obéis. Tu as compris?"

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Pour toute réponse, Lizzie vit Galina chipoter à différents boutons, avant de perdre un instant son souffle sous l'effet de la surprise et de la légère douleur ressentie. Son corps se crispa pendant l'électrochoc, puis la douleur se dissipa aussi rapidement qu'elle était arrivée.

-"Tu n'as toujours pas compris Lizzie? Tu es malade, et je ferais tout pour te soigner. Même si je suis obligée de te faire du mal pour ça. Alors maintenant, calme-toi et obéis. Tu as compris?"

Lizzie releva doucement la tête, des picotements dans les bras, les jambes, et dans le reste du corps la chatouillèrent un peu, mais elle n'avait nullement envie de rire. Elle regarda Galina dans les yeux, pleins de colère et de haine, elle lui fit cependant un léger sourire sarcastique en répondant à son injonction.

Vous pouvez bien me torturer comme vous le souhaitez, vous pouvez même me tuer si ça vous amuse... Mais n'espérez pas obtenir la moindre once de soumission à votre égard !
Je ne suis ni malade, ni stupide, vous par contre vous êtes vraiment complètement dérangée. C'est VOUS qui devriez aller vous faire soigner,
vieille folle !

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Pour toute réponse, alors que Lizzie s'éberluait à proférer des menaces, Galina réactiva les patchs à chocs sur la neiko, avant de monter progressivement la douleur ressentie, jusqu'à obtenir un cri de la neiko presque continue. Elle la laissa subir toute cette douleur, patiemment, attendant cette fois bien plus longtemps avant de couper la valeur de douleur ressentie par la neiko, beaucoup plus brusquement qu'elle l'avait monté. Alors, attendant que la Neiko reprenne son souffle, Galina la regardait d'un air froid et distant, avant de déclamer d'une voix douce.

-"Ma chère petite Neiko, il faut que tu comprennes qui est le maître et qui est l'animal ici. En l'occurence, je suis la maîtresse... Ta maîtresse, même. Et toi, tu es ma petite neiko, mon animal de compagnie. Tant que tu ne comprendras pas ça, tu resteras là, attachée, avec des électrochocs douloureux, comme tu peux le constater. Tu n'es peut-être pas aussi stupide que tes congénères, mais tu n'égaleras jamais mon intelligence. Alors accepte ton statut d'animal, et tu vivras beaucoup plus heureuse, tu verras."

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La décharge qu'elle reçut progressivement lui donna d'abord l'envie de résister. Elle contracta ses muscles pour supporter cette douleur en silence, mais plus le temps passait, plus la douleur augmentait et elle commença à crier, faiblement, mais continuellement, conformément aux désirs de Galina qui le regardait souffrir, sans lever le petit doigt pour arrêter cette machine infernale. Puis la douleur cessa brusquement, permettant à Lizzie de reprendre son souffle.

-"Ma chère petite Neiko, il faut que tu comprennes qui est le maître et qui est l'animal ici. En l'occurence, je suis la maîtresse... Ta maîtresse, même. Et toi, tu es ma petite neiko, mon animal de compagnie. Tant que tu ne comprendras pas ça, tu resteras là, attachée, avec des électrochocs douloureux, comme tu peux le constater. Tu n'es peut-être pas aussi stupide que tes congénères, mais tu n'égaleras jamais mon intelligence. Alors accepte ton statut d'animal, et tu vivras beaucoup plus heureuse, tu verras."

Lizzie ne dit rien pendant un court moment, profitant de cet instant de répis pour se refaire un second souffle, et de rassembler ses esprit dans le but de construire une phrase cohérente, sans bégayer.

*Si je fléchis maintenant, elle va utiliser cette machine infernale pour me menacer plus tard... Non.. je ne dois surtout pas lui donner ce qu'elle veut... Jamais... non... il faut que je résiste, de toutes mes forces...*

Quand elle eut la conviction d'avoir repris le contrôle de ses paroles, elle répondit lentement, très lentement à Galina:

-"Animal?...Tu crois vraiment? HA ! Tu te crois supérieure?... Tu penses pouvoir me dominer? Tu veux... que je t'obéisse ? ... Tu ne sais vraiment pas à qui tu as à faire...
Je vais devoir me répéter..."

Soudain, Lizzie leva brusquement la tête, et traversa le regard de Galina avec toute la volonté bouillonante qui était en elle. Elle parla d'un train, sèchement, d'une voix qui ne trahissait ni peur, ni angoisse, ni doute, juste une détermination sans faille qui ferait peut-être comprendre à Galina que quelque soit la douleur que pourrait provoquer cette machine, la neiko ne cèderait pas.

-"J'ai dit Non !"

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En entendant la réponse de Lizzie, Galina soupira intérieurement. Elle n'aimait guère faire souffrir les animaux, en particulier les Neikos, mais c'était pour son bien. Et, quelle que soit la résistance de cette jeune neiko, elle finirait par céder. Aussi, simplement, Galina haussa les épaules avant de répondre d'une voix monocorde, dénuée de toute émotion, qui aurait pu donner un appui à la résistance de la Neiko. L'impersonnalité de sa voix lui prouverait psychologiquement que ça ne sera en aucun cas elle qui craquera en premier.

-"Comme tu le voudras."

Et, tout en disant cela, Galina ralluma les patchs, en les mettant cette fois dans la position maximale et, tout en laissant crier d'un air indifférent la neiko sous la douleur, elle s'installa dans le fauteuil en se mettant à lire un livre qui traitait des différents bienfaits de la méthode, ne décollant plus ses yeux de sa lecture après lui avoir simplement rappellée une évidence.

-"Tu me diras quand tu seras décidée à obéir, Lizzie. Moi, j'ai tout mon temps."

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Lizzie savait qu'elle ne devait, qu'elle ne pouvait pas céder. Elle se prépara au pire, endurcit son esprit pour ne plus penser qu'à une chose: résister...

-"Comme tu le voudras."

La femme réappuya sur quelques boutons, annonçant à Lizzie de se préparer à la douleur, ce qu'elle fit. Mais rien ne pouvait la préparer à ce qui suivit, car aussitôt les patchs réactivés, l'expérience ne fut plus du tout la même que la dernière fois.

Ses muscles se contractaient tout seuls, la souffrance était insoutenable et, passé la première seconde, Lizzie se mit à hurler à gorge déployée, de toutes ses forces, elle se débatit férocement avec ses liens, et ses yeux se révulsèrent. Elle continua ainsi quelques dizaines de secondes, pendant lesquelles son esprit ne fut plus occupé que par la douleur intense, quelques secondes qui lui semblèrent être une éternité.

Elle entendit bien Galina parler à nouveau à travers ses hurlements, par bribes: "T...ra...obé...zi...Moi....emps...".
Le temps passa, et Lizzie finit par rencontrer le néant absolu qui s'empara de son corps, la plongeant dans une inconscience salvatrice, loin de toute douleur, de toute cruauté...

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Après que Lizzie s'évanouit sous le traitement, Galina soupira de tristesse. Décidement, cette neiko avait construit des barrières psychologiques vraiment très résistantes, et elle ne voulait décidément pas les franchir, dût-elle en payer un prix trop cher. Prise de pitié, Galina coupa l'alimentation des patchs et entra dans la pièce pour aller soigner ce pauvre animal qu'elle était obligée de martyriser pour son bien. Aussi, doucement, elle la nettoya elle-même, en rafraîchissant son corps et en le shampoinant lentement, avant de venir coiffer sa tignasse qui lui servait de fourrure, tout en notant la très lente repousse de celle-ci tout le long de son dos. Elle se demanda si cette réapparition allait jouer un rôle dans l'éducation de sa petite neiko. Comprendrait-elle qu'elle n'est qu'un animal, et rien d'autre, en reprenant une apparence normale? Mystère.

Quoi qu'il en soit, Galina resta dans la chambre close en compagnie de la Neiko, en prenant bien soin de rester bien à l'écart d'elle, pour éviter tout risque. Quand celle-ci finit par se réveiller, Galina décida de jouer la carte de la compassion, en venant à nouveau essuyer avec un gant d'eau froide le visage de sa patiente, tout en restant sur ses gardes en cas de tentative de morsure, prête à retirer immédiatement sa main au moindre mouvement de l'animal.

-"Je suis désolée pour toi, ma belle, mais c'est vraiment pour ton bien... Ca va un peu mieux, là?"

Et d'une façon assez étonnante, sa voix était réellement compatissante.

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L'eau froide passée sur le visage de Lizzie lui fit reprendre conscience lentement. Avant tout chose, elle secoua la tête, signe de négation envers une question muette qu'elle avait oubliée. Elle entrouvrit les yeux lentement, pour voir un paysage complètement flou, distinguant vaguement les formes et les couleurs.

-"Je suis désolée pour toi, ma belle, mais c'est vraiment pour ton bien... Ca va un peu mieux, là?"

Allait-elle mieux? Lizzie ne le savait pas... Elle essaya d'y réfléchir, mais bien vite, se rendit compte que son mal de tête l'en empêchait. Elle remarqua aussi que ses muscles lui faisait mal... En fait, tout son corps la faisait souffrir atrocement, empêchant la neiko de se concentrer. Elle inspira une bonne goûlée d'air frais, et tenta une réponse:

"Ja..."

Mais s'arrêta tout de suite ! La voix rauque qu'elle avait entendue ne pouvait pas être la sienne ! Elle avait la gorge en feu... Pas très étonnant pour quelqu'un qui venait de hurler pendant une éternité, et il lui faudrait certainement quelques heures pour récupérer. Des larmes perlèrent le long de ses joues: elle ne voulait plus être ici, elle voulait être chez elle, se faire faire couler un bon bain, et dormir dans un lit moelleux et doux, elle voulait revoir sa famille...

Doucement, elle laissa sa tête retomber et ferma à nouveau les yeux, après avoir secoué encore une fois sa tête, sans même savoir pourquoi...