Transport et vétérinaire

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Au vu du réveil de la Neiko, Galina se sentit, en quelque sorte, destabilisée. L'animal s'accrochait terriblement et d'une façon terrifiante à ses pensées pseudo-humaines, et rien, même les pires douleurs, n'arrivaient à faire changer cela. Soupirant, Galina ordonna que l'on détache la Neiko et qu'on la ramène à sa cellule première. Galina avait besoin de réfléchir, et tout ces combats l'épuisaient.

S'installant à son bureau, elle nota, griffona, expliqua, rejeta, argumenta toutes ses tentatives, sans le moindre succès. Elle alla même jusqu'à consulter le livre du grand vétérinaire pour Neiko Jolton Calnis, qu'elle connaissait pourtant presque par coeur, tellement le doute dans ses compétences étaient ébranlées. Et rien ne semblait avoir été oublié. Cette petite neiko était-elle donc un cas désespérée?

C'est sur ces pensées que Galina se réveilla, encore fatiguée, par les premiers rayons du soleil. Elle avait sans doute dû s'assoupir. Lentement, elle prit un café, et, après une douche salvatrice, retourna surveiller la cellule de sa patiente. Celle-ci dormait encore? Bien, cela l'arrangeait, elle allait pouvoir prendre encore quelques temps pour se rassénérer.

Quand la neiko se réveilla enfin, Galina entra dans sa cellule quelques minutes après, encore préoccupée par le cas de cette patiente. Elle arriverait à la guérir, coûte que coûte. Et si aucune méthode ne fonctionnait, hé bien elle finirait par en trouver une.

-"Tu viens, Lizzie? C'est l'heure de te laver. Oui, encore."

Ayant soigneusement notifié aux gardes d'entraver sérieusement les membres de la neiko - celle-ci se retrouvant, de fait, avec des fers aux mains et aux pieds qui entravaient sérieusement ses mouvements- , il ne fût guère difficile pour Galina de l'emmener jusque dans la douche, et même d'arriver à l'attacher aux fixations de la douche prévus à cet effet pour les cas difficile - généralement pour les neikos qui deviennent violent lorsqu'on les menace de les laver.

Prenant son temps, tout en étant absorbée par ses pensées, Galina commença à savonner et à nettoyer doucement le corps de la petite neiko, n'oubliant nullement, par cette méthode, de laver consciencieusement la poitrine, le dos, les fesses, les cuisses et l'intimité de la petite Neiko.

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Lizzie retrouva ses esprits plusieurs heures après, sous les douces paroles de Galina. Elle remarqua qu'elle n'était plus attachée à ces électrodes, et qu'elle avait changé de pièce.

-"Tu viens, Lizzie? C'est l'heure de te laver. Oui, encore."

Elle n'eut pas le loisir de détailler son observation plus longtemps, car sans compter le mal de tête qui la tiraillait encore, Elle sentit des mains la soulever pour la mettre debout, et la forcer à marcher. C'est d'ailleurs à ce moment qu'elle s'aperçut qu'elle avait encore les mains entravées, elle le découvrit, mais ne s'en soucia pas... Elle était encore en dehors de la réalité. Le choc qu'elle avait reçu l'avait abassourdie et elle suivit sans broncher Galina qui lui indiquait le chemin d'une poigne ferme...

Lizzie arriva donc dans la salle de bain. Le chemin avait été plus dur que prévu et elle avait failli tomber plusieurs fois, à cause de ses muscles encore endoloris par l'électrochoc. Galina la retourna, et l'attacha à la douche, sûrement pour l'empêcher de s'enfuir. Précaution obsolète si l'on tenait compte de l'était pitoyable de Lizzie: Elle avait mal, elle était faible et elle avait faim...

L'eau dégoulinant le long de son corps lui arracha un sourire, et elle accueillit avec bonheur le liquide chaud et salvateur qui apaisait sa douleur. Elle sentit Galina frotter son corps pour la nettoyer, et n'essaya pas de rouspéter, elle était attachée après tout, elle aurait eu du mal à le faire elle-même. La main de Galina lui savona d'abord précautioneusement le visage, puis descendit jusqu'à son cou, son dos, et sa poitrine. A cet instant, la neiko se rétracta un peu, mais Galina ne sembla pas s'en apercevoir, et passa à ses cuisses... puis remonta jusqu'à ses fesses, et finit par passer près de l'entrejambe.

"Hiiiiiiiiiiiiiiii"

Réaction violente de Lizzie qui tenta de lui donner un coup de genoux, mais ses entraves l'empêchèrent d'arriver à son but. Malgré tout, Galina avait déjà reculé, avertie par le cri.

Les connections nerveuses de la neiko semblèrent avoir été réactivées d'un seul coup. Elle se débatit et vociféra des insultes, se rappelant encore de la "purge".

"Ne me touchez pas sale perverse vicieuse ! Ne ME TOUCHEZ PAS !"

Et elle lui cracha au visage, tout en continuant à essayer de se libérer de ses entraves...

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Alors que Galina était totalement absorbée par ses pensées, la réaction brutale de Lizzie la sortit de sa torpeur mentale. Il lui fallu quelques secondes pour mieux comprendre la situation. Visiblement, la "purge" l'avait choquée -cela ne l'étonnait guère vu que son intimité était encore très souple et ferme , et que son état montrait que les purges chez cette petite Neiko étaient excessivement rares - mais visiblement, cela l'avait tout de même perturbée dans son fonctionnement "normal". Serait-ce une piste à suivre? Tandis qu'elle se nettoya le visage tranquillement, et, après avoir coupé l'eau, se mit à essuyer le corps de la Neiko qui se débattait frénétiquement sans réussir quoi que ce soit, l'esprit de Galina s'enflammait. Oui, ce genre de traitements n'existaient pas encore, et cela s'expliquait facilement: les neikos deviennent très rapidement accrocs au sexe. Mais si cela pouvait aider la Neiko à se reconnaître comme telle, traiter une dépendance de ce genre ne serait guère difficile comparé à la situation actuelle. Aussi, doucement, Galina la laissa en place, et alla chercher quelques... Outils.

Quand elle revint, Galina ferma la porte de la salle de bain pour que personne ne voit le spectacle ou entende les cris de la Neiko, qui finiraient probablement par arriver. Car Galina, dans les faits, avait ramené un objet contondant de forme ovale en fer, dont Lizzie allait bientôt comprendre l'intérêt.

-"Bien, ma petite Lizzie... Voyons voir comment tu réagis à ce nouveau traitement..."

Et, à ces mots, Galina s'approcha du corps de Lizzie, qu'elle se mit à caresser sérieusement, et ce malgré les secousses et les cris de la Neiko. Au bout d'un long moment de caresses intenses aux subtils endroits procurant du plaisir à ces animaux si spéciaux, Galina, sans sourire le moindre du monde, alla s'aventurer au niveau de l'intimité de la Neiko... Avant de l'y caresser d'abord doucement et régulièrement, avant d'augmenter petit à petit ses caresses intimes jusqu'à finir par écarter ses premières lèvres et atteindre ainsi son clitoris, qu'elle caressa longtemps et langoureusement. Tout en continuant, Galina se demanda alors comment son petit animal allait réagir - notant tout ce qu'elle constatait afin de pouvoir réécrire des notes méthodiques et rigoureuses.

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Lizzie se calma peu à peu en voyant Galina partir, elle soupira de soulagement. Certes, ce qu'elle avait fait était totalement irrationnel et absolument stupide, ça, Lizzie le savait, mais elle n'avait pu s'en empêcher... Elle espérait que Galina avait pris ça pour une agressivité naturelle, et non pour ce qu'il était...

Toujours attachée aux fixations de la douche, mais sèche cette fois-ci, Lizzie attendit avec appréhension ce qui allait suivre, sachant pertinament que Galina ne la laisserait pas tout seule très longtemps, ce n'était pas son genre, la neiko commençait à la connaitre...

Elle attendit, attendit, puis Galina revint. Lizzie pu apercevoir dans ses mains un long objet oval en fer. Elle voulait la frapper à cause de sa réaction violente? Elle comptait la faire souffrir une fois de plus? Comprenant cela, quand Galina arriva devant elle, la neiko la regarda dans les yeux d'un air de défi, refusant obstinément de céder à ses menaces, mais cette dernière ne semblait pas l'entendre de cette oreille, et posa une main sur son corps nu, descendant du haut de ses épaules jusqu'à ses cuisses, caressant doucement la chair sensible de Lizzie qui ne put réprimer un frisson à ce contact.

"Arrêtez-ça tout...tout de suite ! Que pensez-vous faire !?"

Mais Galina ne répondit, comme à son habitude, pas aux questions de la neiko, préférant s'activer dans ses caresses plus intimes, sans même sourire ou sourciller. Lizzie se débattit tout d'abord contre ces attouchements forcés, recommançant à insulter, et crier à Galina d'arrêter ça. Elle se plia en deux, serra les jambes pour faire dégager cette main baladeuse de ses endroits intimes, mais ne put arrêter un gémissement sonore lorsque sa geôlière commença à titiller son clitoris.

"Haaaa....n...n...on..arrêt...han...ha....rêtez....Hmmm"

La petite neiko commença vraiment alors à mélanger plaisir et refus dans son attitude, dans ses paroles, car les attouchements de Galina, bien que non désirés éveillèrent en elle une exitation croissante qui se manifesta par le durcissement de ses seins, une agitation constante de sa queue et un commencement de sécrétion féminines dégoulinant le long de ses jambes...

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La réaction première de sa petite patiente, la colère et le refus de tout traitement, n'avait rien d'inhabituel, ce qui ne perturba en aucune façon la vétérinaire. Aussi elle continua le test, jusqu'à obtenir des résultats différents. Au bout d'un long moment, en effet, la neiko avait d'abord commencer à bouger régulièrement sa queue, de la façon caractéristique des Neikos lorsque le plaisir, et plus particulièrement le plaisir sexuel, commence à se répandre dans leur corps, suivi assez rapidement par des premiers gémissements de plaisir et les caractéristiques du plaisir lui-même. Galina nota tout ces petits détails dans sa tête pour son rapport futur, et devant les premiers signes de relâchement de la volonté de faire de Lizzie, décida de poursuivre son traitement pour en vérifier les premières hypothèses. Aussi, profitant d'un commencement de détente des lèvres de la neiko, elle se redressa légèrement avant d'introduire méthodiquement et implacablement son index dans l'intimité de la neiko, trouvant très rapidement le siège de tout les plaisirs, tout en soulageant de son autre main la tension qui se portait dans la poitrine de sa patiente en la soupesant et en la caressant agréablement. Elle se dit alors que, lorsqu'elle sentira la Neiko totalement relachée, il faudra faire des premiers tests d'obéissance - et si ceux-ci se montrent insuffisants, peut-être passer à la vitesse supérieure.

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La résistance de Lizzie face au traitement qu'elle subissait continua sommairement. N'ayant de toute façon pas beaucoup d'autres alternatives que de se laisser caresser par la vétérinaire, Lizzie assista impuissante, à l'effritement petit à petit de sa propre volonté de combattre, submergée par le désir sexuel qui s'éveillait en elle.

"No...hhannnn...Hmmm a...arrêt...haaaaaa..... a...s...st....p....hmmmm
Hannnn...."

Ses protestations se firent plus saccadées, ses gémissements plus sensuels et ses oreilles de féline se couchèrent petit à petit, signe d'endormissement de ses sens logiques, et de la soumission au plaisir qu'elle ressentait. Lizzie baissa la tête, haletant maintenant, jusqu'à ce qu'elle sente un doigt pénétrer son intimité. Cela eût l'effet d'un choc électrique qui lui fit relever la tête vers sa partenaire, puisque Galina, experte en la matière, savait parfaitement contrôler les sensations de la neiko qui se retrouva enchaînée à la volonté de cette dernière. Son regard gorgé de désir sexuel plongea dans celui inexpressif et professionnel de Galina qui la doigtait sans la moindre émotion, lui caressant les seins par la même occasion, la traitant comme un objet.

Se retrouver ainsi incapable de cacher son appétit sexuel devant le regard d'une personne qui la dominait de toute sa hauteur, pendant qu'elle-même était pliée par le désir, et qui contrôlait, par un seul doigt implacable, l'intensité de ses sensations fit naître en Lizzie un profond sentiment d'humiliation qu'elle ne pût réprimer, car elle le savait, qu'à présent et jusqu'à la jouisance décidée par sa geolière, elle serait presque totalement soumise à la volonté de Galina...

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Voyant et sentant bien que Lizzie être très proche de la jouissance, Galina retira - d'une façon quelque peu cruelle, peut-être, se dit-elle, mais c'est pour son bien - ses mains du corps de sa petite patiente avant de la regarder d'un air sérieux. Attendant tout juste que Lizzie reprenne ses esprits, Galina alla s'appuyer tranquillement contre un mur de la salle de douche avant d'ouvrir les "négociations" avec la Neiko.

-"Alors, Lizzie, tu aimes ça, n'est-ce pas? Ne le nie pas, c'est évident."

Laissant la Neiko digérer sa phrase, Galina reprit quelques secondes plus tard, en faisant une lègère moue. L'idée du traitement la répugnait, quelque part, mais cela pourrait bien marcher.

-"Je sais que tu es un peu plus intelligente que le Neiko moyen, alors je pense que tu vas saisir ce que je te propose. Ne me déçois pas. Si tu obéis, tu auras souvent ce genre de... Récompenses. Tu vois? C'est très agréable quand c'est fait doucement. Par contre, si tu désobéis... Je te montrerait à quel point cela peut aussi devenir très désagréable."

A ces mots, Galina se rapprocha de la Neiko, lui souleva légèrement le menton et la regarda droit dans les yeux d'un air véritablement sérieux.

-"Ca te convient, j'espère?"

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Galina continua la manoeuvre un petit temps, jusqu'à amener Lizzie au bord de l'extase, puis retira sèchement ses doigts, avant de s'écarter tranquillement d'elle, arrachant à la neiko un cri de protestation qui aurait pu devenir une supplication si Lizzie n'avait pas retenu de justesse les mots dans sa bouche.

-"Alors, Lizzie, tu aimes ça, n'est-ce pas? Ne le nie pas, c'est évident."

Reprenant quelque peu ses esprits, Lizzie préféra ne pas répondre pour éviter que ses propres paroles ne la trahissent, et attendit patiemment que Galina poursuive.

-"Je sais que tu es un peu plus intelligente que le Neiko moyen, alors je pense que tu vas saisir ce que je te propose. Ne me déçois pas. Si tu obéis, tu auras souvent ce genre de... Récompenses. Tu vois? C'est très agréable quand c'est fait doucement. Par contre, si tu désobéis... Je te montrerait à quel point cela peut aussi devenir très désagréable."

elle vit Galina revenir à la charge, et se rendit compte avec indignation qu'elle espérait que cette dernière finirait ce qu'elle avait commencé, et ne put s'empêcher à cette idée de remuer à nouveau la queue, sans sourire cependant, car pendant que son corps attendait avec impatience les mains de Galina, son esprit se refusait à l'accepter.

-"Ca te convient, j'espère?"

"Je....."

Elle allait dire oui! elle le savait! Non, elle ne pouvait pas... Elle devait garder sa liberté, sa dignité ! Il n'était pas question d'accepter la proposition de Galina ! Et pourtant... quelque part elle voulait ressentir à nouveau la sensation de... NON!...

Lizzie ne répondit pas non plus à cette question, préférant détourner la tête plutôt que de laisser Galina lire dans ses yeux la confusion qui règnait dans son esprit...

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Devant la réaction muette de Lizzie, puis de son détournement de tête, Galina plissa légèrement les lèvres en une moue. Visiblement, cette petite Neiko croyait qu'il lui suffisait de détourner les yeux et de se taire pour la perturber. Aurait-elle oublié qu'elle était une spécialiste des Neikos? Aussi, elle décida, pour lui montrer sa supériorité sur elle, Galina décida de lui faire la preuve qu'elle lisait en elle comme dans un livre.

-"Tu ne veux pas me répondre, hein? C'est parce que tu es gênée par la réponse. Et ce regard fuyant le prouve encore une fois. Tu as peur que je lise la réponse dans tes yeux."

Galina s'approcha alors d'elle, et, très doucement, vint caresser d'abord les doux poils qui commençaient à repousser légèrement dans son cou.

-"Tu vois? Ton poil ici est à la fois dressé et soyeux. Cela montre en toi une très grande envie de continuer."

Ensuite, Galina appuya doucement ses doigts sur les tétons de la poitrine de sa patiente.

-"La dureté de tes pointes le montre aussi, là."

Enfin, elle se contenta de caresser doucement sa queue, dans le sens du poil.

-"Et l'agitation de ta queue, là, doucement, comme un balancier, de gauche à droite, montre que tu prends beaucoup de plaisir à tout cela et que tu n'es pas hostile à ma proposition."

Alors, simplement, Galina commença à caresser à nouveau le corps de la Neiko, d'une façon terriblement stimulante, mais en évitant de reprendre les caresses intimes sérieuses qu'elle avait commencé à faire. En fait, elle faisait tout juste en sorte de garder la pression sexuelle à son seuil optimal chez sa petite patiente, juste pour la faire craquer.

-"Mais comme tu as refusé de me répondre... Je n'accepterai de te soulager que lorsque tu auras prononcé à haute et intelligible voix ton avoeu de soumission à moi en disant "oui maîtresse"."

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-"Tu ne veux pas me répondre, hein? C'est parce que tu es gênée par la réponse. Et ce regard fuyant le prouve encore une fois. Tu as peur que je lise la réponse dans tes yeux."

A ces mots, Lizzie secoua violemment la tête en signe de négation, elle ne voulait pas l'admettre, ... Elle ne pouvait tout simplement pas accepter son injonction qui la mettait au statut inférieur. Elle ne voulait pas accepter le chantage de Galina, ça, pas question !

La main de la vétérinaire se posa sur son cou, pour caresser ses poils naissant

-"Tu vois? Ton poil ici est à la fois dressé et soyeux. Cela montre en toi une très grande envie de continuer."

-"Pas du tout et puis d'abord je ne vous permet pas de...
Ahhhhhh !"

le fait de toucher ses les petits globes de chair fit instantanément taire Lizzie, réveillant elle le désir, le sentiment d'innassouvi qui avait valu à Galina cette satisfaction par rapport à sa réaction

-"La dureté de tes pointes le montre aussi, là."

A....arrête...

La vétérinaire continua son inspection et lui caressant la queue, contact qui fit légèrement sursauter Lizzie qui n'avait pas du tout l'habitude que l'on touche à cette partie de son corps qu'elle préférait ignorer et cacher...

-"Et l'agitation de ta queue, là, doucement, comme un balancier, de gauche à droite, montre que tu prends beaucoup de plaisir à tout cela et que tu n'es pas hostile à ma proposition."

Cette même queue cessa aussi sec de se balancer dès que Lizzie prit conscience que cette dernière trahissait son exitation, elle resta droite et raide, jusqu'à ce que vicieusement, Galina recommence à la caresser sensuellement. Les gémissements reprirent, les tétons de Lizzie, à nouveaux douloureux, pointaient obscènement comme pour prouver à Galina la justesse de ses paroles, et sa queue recommença à faire ses mouvements de balancier, tandis que Lizzie, emportée par le plaisir fermait les yeux, cherchant la délivrance qu'elle n'avait pas eu quelques minutes plus tôt.

-"Mais comme tu as refusé de me répondre... Je n'accepterai de te soulager que lorsque tu auras prononcé à haute et intelligible voix ton avoeu de soumission à moi en disant "oui maîtresse"."

-"Ahhh..... Hmmmmm....haannn....q....quOI?.... il est hors de question de...ahhh.......n...no....n...hmmmm"

Lizzie ne pouvait se résoudre à appeller cette mégère "maîtresse", elle essaya de trouver la jouissance par elle-même, bougeant son corps en espérant que Galina caresserait accidentellement une partie plus sensible de son anatomie, qui lui permettrait d'accéder au septième ciel, mais l'implacable géolière continuait sa douce torture...

-" noo...n... s'il vous plait...... oui..... oui...... d'accord..... ouiiiii..... OUI !"

Alors que Lizzie répétait encore et encore son acceptation aux conditions, la femme continuait encore à l'amener au bord de l'orgasme. La neiko n'en pouvait plus, elle était à bout, elle continua encore un moment ses supplications puis craqua complètement. Ce ne fut d'abord qu'un chuchottement, mais bien vite les paroles de Lizzie reprirent de la force:

-"OUI! Haaaaaan .... OUI MAITRESSE ! OUI MAITRESSE, OUI! S'IL VOUS PLAIT, OUI MAITRESSE !"

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Entendant que la petite Neiko avait fini par craquer et obéir, Galina lui décocha un petit sourire satisfait. Voilà qui était une bonne chose! Ce nouveau traitement semblait fonctionner sur sa patiente, et cela récompensa tout ses efforts antérieurs. Elle allait pouvoir non seulement, à terme, guérir la maladie de Lizzie, mais en plus cela lui permettra de mener une nouvelle étude à son terme, exposer ses nouvelles théories Neikosiennes, écrire plusieurs articles de recherche et obtenir une certaine renommée mondiale, couronnement de ses années d'études. Peut-être même finira-t-on par lui proposer une chaire d'enseignement dans l'une des plus prestigieuses universités du pays... Mais cela n'était que projections, et, à l'heure actuelle, il fallait que le traitement continue. Pour ne pas se désavouer auprès de Lizzie, Galina effectua, en quelques gestes nets et implacables, les caresses intimes suffisamment déterminantes pour permettre à Lizzie d'atteindre l'orgasme jusqu'à un point extrême qu'elle n'avait jamais eu l'occasion d'atteindre jusque là, afin de la récompenser de son obéissance.

Une fois le traitement terminée, Galina détacha Lizzie et la ramena dans sa pièce, avant de la coucher dans son panier de Neiko, profitant de cette espace de mi-inconscience de sa neiko pour se faire obéir sans mal.

Profitant alors du nouveau plongeon ensomeillé de sa protégée, Galina griffona ses notes sur son carnet d'observation, avant de retourner dans la pièce de la Neiko et de caresser doucement la fourrure de Lizzie dans le sens du poil tandis qu'elle commençait à émerger.

-"Alors, Lizzie, n'est-ce pas agréable de m'obéir? Si tu te montres obéissante, je te récompenserai toujours ainsi, si tu veux.."

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Lizzie n'eut pas longtemps à attendre avant d'atteindre l'orgasme. Un orgasme violent et brutal, plus soudain encore que celui qu'elle avait eut il y a à peine quelques heures. Quand Galina joua de ses mains expertes pour satisfaire la neiko, celle-ci hurla sa délivrance d'une voix qui résonna à travers la pièce, avant de perdre toute force et retomber dans un semi-coma. Le noir s'empara d'elle, et ne se dissipa que plusieurs minutes plus tard, par la main de Galina qui caressait sa fourrure naissante.

-"Alors, Lizzie, n'est-ce pas agréable de m'obéir? Si tu te montres obéissante, je te récompenserai toujours ainsi, si tu veux.."

Elle était à nouveau revenue dans la pièce bizarre, dans ce panier dont elle ne comprenait pas l'utilité.

"Qu'est-ce que..."

Lizzie regarda Galina un moment, puis se regarda, puis jetta encore un regard à Galina, et à sa main qui touchait sa peau nue. Elle sursauta, faisant un bon en arrière pour s'éloigner de la vétérinaire.

"Ne... Ne me touchez plus... vous entendez ? ne me... touchez... plus.... jamais... ! oubliez ça ! Je...je n'étais pas.... Vous m'avez..... "

Elle n'en revenait pas de ce que Galina venait de faire, ni de comment elle avait réagi. Elle avait aimé ça ! Elle avait aimé ça au point de céder à ses caprices, à s'humilier elle-même, et à en redemander ! Lizzie devint d'un coup rouge de honte, et plus pudique que jamais. Se cachant les parties intimes du mieux qu'elle put, elle cherchait des yeux un bout de tissu pour s'extraire au regard de Galina, la femme qui l'avait souillée, et rabaissée...

"Des vêtements.... je veux des vêtements !
JE VEUX DES VETEMENTS !"

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Devant la réaction de Lizzie - plus honteuse qu'aggressive pour une fois, elle le nota bien - Galina pinça légèrement les lèvres avant de se relever souplement, sans montrer la moindre crainte envers la neiko, ni le moindre regret. Elle lui parla de sa voix habituelle, sans pour autant la quitter des yeux.

-"Tu auras des vêtements lorsque tu te montreras obéissante, et pas avant, Lizzie."

Dans les faits, Galina ne voulait pas laisser la neiko le loisir de prendre le risque de se faire du mal à elle-même avec ces vêtements - la littérature scientifique prescrivait d'ailleurs d'enlever les vêtements de tout neiko aggressif en prévention des risques de suicide - et elle comptait suivre ce genre de conseils à la lettre pour son étude. Hors de question de voir son expérimentation échouer. Puis Galina, voyant que la Neiko refusait la réalité, décida de hâter la prise de conscience de la neiko en la caressant subtilement à des endroits sensibles de son corps, avant de répondre doucement.

-"Et pour répondre à tes interrogations... Si, tu étais toi-même, à ce moment-là... Et tu as beaucoup aimé, même. Tu le sais bien. Et comme toutes les neikos, tu es foncièrement homosexuelle, mais c'est naturel. Tu imaginais si à chaque fois que vous deviez prendre du plaisir, il fallait que vous attendiez des petits? Ca serait horrible."

Par ces quelques petites phrases légèrement éronées, Galina avait décidé de jauger de la réactivité de la Neiko au risque d'attendre des petits, afin de connaître le poids d'une telle menace sur elle.

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Le visage de Lizzie passa par une myrriade d'expressions durant tout le discourt de Galina. D'abord la frustration, puis la colère de ne pas voir sa demande acceptée, un rougissement très marqué des joues, lorsqu'elle avait dit à voix haute ce qu'elle ne voulait pas s'avouer à elle-même, tout en recommençant à la caresser de manière stimulante, et enfin une légère pâleur quand elle avait mentionné une possible homosexualité, et des enfants à son âge. Elle garda cependant ses oreilles grandes ouvertes, dirigées vers Galina, fascinée autant que choquée par sa tirade.

"Mais...mais vous êtes folle ! Je ne suis pas ho...homosexuelle ! Je... Et puis d'abord, ce que vous racontez ne sont que... sottises ! Vous savez aussi bien que moi qu'il existe à notre époque des moyens de contraception très efficaces, je... non... je ne suis pas... cessez... cessez tout de suite! langue de vipère !"

Paniquée, elle fit encore un bond en arrière en sentant sa peau se tendre à nouveau au niveau des seins, et une légère chaleur monter en elle, et elle en profita d'ailleurs pour faire cesser sa queue qui avait recommencé à s'agiter. C'était l'oeuvre de Galina qui en avait profité pour stimuler son corps, tandis que son esprit était confus.

Lizzie regarda Galina d'un oeil qui se voulait méchant, mais dans lequel on pouvait aisément y lire l'incertitude de sa position. Elle ne pouvait plus rester nue ! elle fouilla des yeux une nouvelle fois la pièce, remplie d'objets étranges qu'elle n'avait jamais vu auparavant, puis simula un grand frisson.

"J'ai froid! Ramenez-moi des vêtements ! Ou au moins une couverture ! Quelque chose pour me couvrir ! Ou mieux ! Faites-moi sortir d'ICI !"

En effet, Lizzie à présent tremblait, mais pas forcément de froid...

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La réponse de Lizzie a propos des contraceptifs fit soupirer intérieurement Galina. Cette Neiko était un peu trop intelligente, si bien que les mensonges les plus grossiers ne passaient pas totalement. Mais Lizzie savait que Galina était vétérinaire, et elle savait également qu'elle était une spécialiste des Neikos. Sa parole, même mensongère, ne pouvait guère être mis en doute. Aussi Galina parla d'une voix patiente et clinique.

-"Tu te trompes, Lizzie. Il existe des moyens de contraception efficace et facile d'utilisation pour les humains, pas pour les Neikos. Chez les Neikos, nous devons vous injecter en intraveineuse une solution avortive dans les soixante-douze heures après un rapport sexuel. C'est le seul moyen efficace qu'il existe."

Une fois cela dit, Galina repoussa d'un petit bruit méprisant les remarques de Lizzie, et expliqua la réalité à Lizzie de sa voix froide et conforme.

-"Ne dit pas de sottises, le thermostat de cette pièce est réglé sur 35°C, il ne fait vraiment pas froid ici. Au cas où tu ne le sais pas, les Neikos n'ont pas besoin de vêtements, leur fourrure les protège suffisament du froid. On ne leur donne des vêtements que par convention sociale... Ici, tu n'en as pas besoin."

Galina laissa passer un petit moment silencieux, avant de continuer de sa voix froide et autoritaire.

-"Je ne te redonnerai des vêtements que lorsque tu seras obéissante. Car c'est seulement à ce moment là que je pourrais commencer à te faire confiance."

Suite à tout cela, Galina toisa la petite Neiko de haut.

-"D'autres objections?"

A la façon sèche que Galina avait employé, il était évident qu'elle attendait une seule réponse: "non maîtresse".

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Il semblait pourtant évident que continuer la discution sur une base logique et réfléchie ne contribuerait pas à soumettre une neiko aussi intelligente et cultivée que Lizzie, c'est là que Galina, ayant mal analysé la situation, fit une grosse erreur en faussant ses paroles pour tenter de l'amadouer, ce qui ne fit que donner plus d'arguments à la petite neiko qui avait reçu une éducation poussée dans un large panel de domaines. Durant la première partie du discourt de Galina, Lizzie repris confiance en elle, avant que cette même confiance retombe légèrement à la vue de Galina menaçante, et de son refus de lui donner ce qu'elle demandait, néanmoins...

-"D'autres objections?"

regardant Galina à nouveau dans les yeux, Lizzie la défia du regard, lui apprenant pertinement qu'elle n'allait pas gober son histoire de contraception...

" Oui, quelques-unes: J'aimerais vous faire remarquer, mademoiselle la fabuleuse et intelligente scientifique, *petit sourire ironique* qu'au cas où vous ne seriez pas au courant, l'emploi du préservatif, pour ne citer que cet exemple, est un moyen relativement sûr, qui fonctionne aussi bien avec un humain qu'avec n'importe quelle autre espèce sur cette terre, étant donné que la fécondation ne peut avoir lieu que lorsque les spermatozoïdes de l'homme entrent en contact avec l'ovule de la femme, chose qui est quasi impossible avec un tel outil, quelle que soit la morphologie, et la génétique du mammifère qui l'utilise. Vos théories abracabrantesques sur les intraveineuses et autres imbécilités du genre, vous me ferez le plaisir de les sortir à un parfait abruti qui passera par là, et en aucun cas m'insulter avec de telles inepties!

D'autre part, je vous prie de bien vouloir cesser de me traiter comme une neiko, j'en ai peut-être la physionomie, mais j'ai l'intelligence et les capacités d'une humaine parfaitement constituée, je vous demande donc, en tant qu'humaine, de bien vouloir m'apporter des vêtements, car, comme vous pouvez le constater, contrairement aux neikos, je n'ai pas de longue fourure pour me protéger du froid, et ceci n'est pas une question de confiance, mais de bienséance, et de respect"

Elle avait dit ça d'une traite, sans aucune hésitation, reprenant de l'assurance à chaque mot, et s'était maintenant approchée de Galina pour la défier de la contredire. Elle gardait une main sur sa poitrine, mais d'une façon plus nonchalante, et sa queue, tout comme ses oreilles, était dressée pour affirmer sa position dominante quand à la situation actuelle.

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Galina eu un sourire bref. Visiblement, cette neiko était plus intelligente que la moyenne, mais les failles dans son raisonnement son énormes. Aussi, cette fois, elle décida de jouer franc-jeu. Il n'existait, en effet, aucun moyen de contraception "véritable" chez les neikos - l'intérêt de cette recherche étant extrêmement limité. Le croisement humain - neiko n'était pas enbryonnairement viable, et la plupart des personnes qui traitaient leur Neiko normalement - en animal qu'ils sont - les stérilisaient généralement très tôt. Bien sûr, il existait les préservatifs... Mais, à vrai dire, l'idée fît bien rire Galina, et rit même ouvertement face aux propos de la Neiko. Cette Neiko ne connaissait vraiment rien à la réalité de sa condition, ce qui était un avantage de poids pour elle.

-"Tu as fini? Alors pour ta gouverne..."

Galina pointa un doigt impératif sur la poitrine de Lizzie, tout en continuant à sourire d'un sourire malsain, sourire qu'elle arborait lorsqu'elle dominait quelqu'un intellectuellement.

-"... Bien sûr que les préservatifs peuvent être utilisé par les Neikos, mais visiblement, tu n'as jamais croisé un véritable Neiko mâle en châleur! Leur seul objectif est de se reproduire ma petite - et pour cela, ils n'utiliseront pas ton préservatif, si tu vois ce que je veux dire."

Sentant une réplique arriver dans la bouche de sa patiente, Galina fit un geste d'arrêt impératif avant de continuer.

-"Et tu crois pouvoir les forcer? Mais ma petite, les rapports entre Neikos mâles et femelles sont dictés par leur nature, et le mâle est toujours plus fort physiquement que la femelle. Il n'est pas rare, tu peux me croire, que l'on nous apporte des maîtres nous apporte des neikos femelles aggressées sexuellement, traumatisée physiquement et moralement par cette agression!"

Voyant que Lizzie s'apprêtait à nouveau à intervenir, Galina prit un ton méprisant.

-"Tu crois peut-être que ce n'est pas vrai, ce que je dis? Pourquoi les neikos mâles seraient aussi aggressifs? Mais parce que la plupart des femelles Neikos refusent d'attendre des petits, comme toi, n'est-ce pas?"

Galina avait bien perçu le malaise que Lizzie avait exprimé à cette éventualité, et souriait à nouveau de son air supérieur.

-"Et dans ce cas-là, que crois-tu que va faire le mâle, bien plus fort que vous et qui, avec leur caractère dominant et aggressif, se voient repousser, hein? Je te laisse deviner la suite..."

Galina eu alors un sourire narquois face à la Neiko, qui ne pouvait être que désemparée dans ces conditions. Et, tout en faisant mine de quitter tranquillement la pièce, Galina se retourna avant de répliquer d'une voix légère.

-"Oh, j'oubliais..."

Et de reprendre de sa voix impérative et dominante.

-"Tu n'es pas une humaine, et fiche-le toi bien dans la tête! Tu n'es qu'une Neiko, un animal de compagnie, et rien d'autre! Le papillon qui veut devenir araignée peut toujours croire qu'il est araignée... Jusqu'à ce qu'il tombe dans la toile d'une vraie araignée qui lui fera sentir à quelle point elle n'est que papillon."

Marquant une pause pour laisser Lizzie digérer sa remarque, Galina ajouta par la suite.

-"D'ailleurs, ta fourrure est en train de repousser... Ca doit te gratter, mais ce n'est rien. Dans un mois ou deux, tu auras de nouveau ta belle fourrure qui te protègera du froid. Et tu la garderas, puisque tu es si frileuse."

Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 15/09/2007

Lizze était complètement choquée par les propos de Galina. Toutes ces choses dont elle faisait allusion, l'agressivité mâle, le rapport de force... Elle ne parlait quand même pas de.... de viol? A vrai dire, Lizzie n'avait encore jamais rencontré de Neiko mâle, elle n'avait jamais rencontré autre neiko qu'elle-même d'ailleurs, mais l'idée qu'un neiko mâle puisse être une bête sauvage assoifée de sexe la fit pâlir ! Peut-être était-ce vrai tout ce qu'elle lui racontait là... Non, ça ne pouvait pas ! Elle faisait ça pour l'embrouiller ! Cette femme était vicieuse, Lizzie le savait... Mais quand même... Une image mentale d'elle-même se faisant prendre sauvagement par un neiko mâle enragé s'imposa à son esprit, si bien qu'elle se déconnecta de la réalité quelques secondes, un visage de pure horreur s'exprimant pendant ce laps de temps. Puis elle revint à la réalité, complètement désemparée.

"Mais je... NON ! Je... je... ne veux pas.... non... pas de neikos... je peux... aussi avec des humains... non? Ouiii! Eux... ils ne sont pas sauvages, ils sont civilisés.... n'est-ce pas ? oui..."

Elle savait une chose: elle ne voulait certainement jamais croiser un neiko mâle, se faire violer et se retrouver avec des enfants sur les bras... ça non ! Elle ferait tout pour éviter celà...
Elle regarda Galina... celle-ci souriait... Lizzie n'avait pas envie de sourire, elle ! Puis Galina se remit à parler:

-"Tu n'es pas une humaine, et fiche-le toi bien dans la tête! Tu n'es qu'une Neiko, un animal de compagnie, et rien d'autre! Le papillon qui veut devenir araignée peut toujours croire qu'il est araignée... Jusqu'à ce qu'il tombe dans la toile d'une vraie araignée qui lui fera sentir à quelle point elle n'est que papillon."

"NON Je... ne suis pas... une bête.... Je suis... Je suis..."

-"D'ailleurs, ta fourrure est en train de repousser... Ca doit te gratter, mais ce n'est rien. Dans un mois ou deux, tu auras de nouveau ta belle fourrure qui te protègera du froid. Et tu la garderas, puisque tu es si frileuse."

"NON NON NON, je...je n'ai plus froid, ça va mieux ! Je ne veux pas ressembler à ça Je veux une belle peau douce... pas de la fourrure...S'il vous plait"

Lizzie baissa la tête, attendant que Galina réagisse, dise quelques chose, que ce n'était pas vrai... que tout ça était une blague...

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Devant la réaction paniquée de Lizzie, Galina sût qu'elle avait encore gagné la partie. Aussi, doucement, Galina caressa avec une certaine tendresse la tête de Lizzie, d'une main douce et presque aimante, tout en lui parlant avec un ton doux et apaisant. Il fallait que Lizzie intègre que Galina, bien qu'elle était sa maîtresse, ne lui voulait pas de mal, afin d'établir des rapports sains. Si elle finissait par le comprendre, probablement que Lizzie se montrerait très obéissante et heureuse.

-"Allons, allons... Ne t'inquiète pas pour les neikos mâles... Je t'en protègerai, si tu es obéissant... Et, tu sais, les humains ne valent guère mieux que les neikos mâles lorsqu'ils voient en vous des objets sexuels, comme c'est souvent le cas... Sauf que vous ne pouvez pas attendre des enfants, mais le traitement reste le même..."

Alors, doucement, Galina caressa doucement la nuque de la neiko d'un geste apaisant.

-"Si, ma petite, tu es bien une neiko, mais ce n'est pas grave, tu sais... Tu es plus intelligente que la plupart des Neikos. Aussi, si tu te montres vraiment douce, agréable et obéissante, tu pourras avoir des vêtements, des livres, tout ce que tu auras envie... Et même, si vraiment cela t'importune, nous verrons pour ta fourrure. Cela te va?"

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Lizzie ne savait plus où elle en était. Tous ses repèrent étaient en train de tomber un par un sous les arguments de Galina. Une part d'elle savait qu'elle essayait de lui faire avaler des mensonges pour affirmer sa supériorité, mais une autre part d'elle redoutait que tout ce que disait Galina soit vrai... Elle ne savait vraiment plus quoi faire, quoi dire... Galina était si mauvaise, et pourtant elle lui semblait une alternative à ce cauchemard, tout tournait dans sa tête, qu'avais bien pu lui faire cette sorcière pour qu'elle doute autant?

- "NON! Non... Je... Je suis.... Je ne suis pas.... Non !!! Je... je veux rentrer...chez moi... laissez-moi partir ! Je veux... une vie normale... une... comme avant...

Secouant la tête comme pour nier tout ce qu'on essayait de lui inculquer, Lizzie se bouche les oreilles, ne voulant pas écouter Galina une seconde de plus...

-"Tu...mens... Nous ne sommes pas comme ça.... Les neikos ne sont pas des bêtes.. des bêtes sauvages ! Nous avons une conscience ! Je... je ne suis pas un objet ! Je... Je ne suis pas un animal ! Je suis... Je suis...... je...."

Après quoi elle se tut, ne sachant plus que dire, que faire, se laissant caresser doucement par Galina, elle ne voulait plus penser à rien.. Juste faire le vide, juste... quelques instants...

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Devant la réaction paniquée de la Neiko, Galina continua à lui parler d'une voix douce et patiente, voix à laquelle elle ne l'avait pas habituée. Mais la partie était gagnée, aussi il ne restait plus beaucoup d'étapes à passer avant de réussir à calmer, du moins temporairement, sa jeune patiente. Aussi, tout en continuant à lui caresser doucement la tête, elle chercha à la rassurer et à réaffirmer doucement la réalité.

-"Mais tu es chez toi, ma petite Lizzie... Ton nouveau chez moi... Et c'est une vie on ne peut plus normale que tu vas pouvoir avoir... Une vie de neiko, plus intelligente que tes congénères, mais une neiko tout de même... Cela n'est pas si grave que cela, si...?"

Galina voulait absolument que Lizzie finisse par céder sur ce point-là. Elle était une neiko, et non une humaine. Cela était la première étape nécessaire à sa guérison. La suite viendra petit à petit.

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Lizzie ne comprenait pas ce que voulait lui dire Galina...Oui, elle savait qu'elle était une neiko, et alors? Elle n'était pas si stupide pour ne pas voir les différences physiologiques entre les humains et les neikos, mais quel rapport? Elle n'était pas chez elle, chez elle, c'était loin, elle était perdue dans une ville inconnue, traquée par des démons invisibles manifestants ses peurs les plus profondes... Elle voulait rentrer chez elle, s'enfoncer dans son gigantesque lit, dans sa maison luxueuse, retrouver ses domestiques, ses parents et sa vie !!!

retenant difficilement ses larmes, elle répondit à Galina:

"Si ! Je... je ne veux pas d'une vie normale ! Je veux ma vie d'avant, je veux retourner chez moi! J'en ai assez de cet endroit ! J'en ai assez de cette ville ! Pourquoi ce ne serait pas possible? Parce que je suis une neiko? Absurde....

...

Je veux rentrer chez moi..."

De rage, elle donna violemment plusieurs coups la poitrine de Galina avec son poing. Pas pour lui faire mal, non, mais pour évacuer tout le stress qui l'avait assailli, elle avait simplement eut envie de se défouler sur la première chose qui passait à sa portée. Puis elle s'arrêta, réalisant la futilité de ses actions... Elle devait se reprendre, ne pas se laisser aller... Mais c'était difficile...

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Galina laissa Lizzie protester, pleurer, se défouler sur elle-même - à vrai dire, elle ne lui faisait pas grand mal, sa tenue de protection absorbait la grande majorité des chocs - tout en la regardant d'un air détaché et médical. Visiblement, sa patiente se sentait, à présent, abandonnée, seule, et tombait peu à peu dans la dépression. Ces symptômes étaient classiques d'un abandon. Bien sûr, elle pourrait lui dire les informations qu'on lui avait transmise sur son cas - ceux qui l'ont vendu à la boutique ont expliqué que ses anciens maîtres l'avait abandonnée, une fois trop grande et trop encombrante, pour acheter une nouvelle neiko plus jeune, comme c'est trop souvent le cas - mais cela risquait de lui faire plus de mal que de bien. Aussi, doucement, elle décida de lui mentir - au moins temporairement - sur ce qui s'était passé. Elle se pencha doucement sur elle, et lui expliqua doucement.

-"Je suis ton amie, tu le sais, n'est-ce pas? Je ne te veux que du bien... Tu sais, si tu es là, c'est pour ton bien... Tes maîtres ne pouvaient pas te garder avec eux pour le moment, ils ont eu de gros problèmes financiers... Aussi, ils ont préféré te prêter à nos bons soins. C'est mieux que de vivre dans la rue, tu ne crois pas?"