Dangeureuse promenade [PV Hamano]

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Zina s’était promenée une très longue partie de la journée. Elle avait quitté Olphéra depuis une ou deux heures maintenant. Elle était passée dans le village d’Elladah, dont le vieux parc était devenu une véritable jungle. Depuis longtemps elle avait voulut se balader par ici, il était agréable d’être loin de tout le stress du métier de comédienne, et des bruits de la ville. Au moins ici, la jeune femme était certaine de passer un moment tranquille. Zina portait des lunettes de soleil, lorsqu’elle achetait quelque chose, non pas qu’elle était très célèbre, mais elle n’aimait pas vraiment qu’on se jette sur elle pour des autographes ou quelque chose du genre… Enfin, ce n’était rien… elle continua sa petite promenade de santé dans les endroits naturels, quittant le village d’Elladah.

Elle finit par se retrouver dans les terres sauvages ou nul humain n’était le bienvenu… enfin nul être considéré comme « maître » n’était bienvenu ici. Zina avait entendu des rumeurs comme quoi, certains esclaves et autres neikos et hybrides en fuite, c’étaient réfugiés ici… Enfin elle n’était pas venue ici pour chercher des histoires, juste pour faire un tour. Elle était passée dans tout les endroits, un lagon et des prairies magnifiques… les clairières également et les monts au loin n’étaient pas vraiment accessibles. La nuit tomba assez vite et Zina était à ce moment dans les bois. Toujours les écouteurs sur les oreilles, elle se dit qu’il valait mieux rentrer, rester seule dans des lieux sauvages ne lui disait rien qui vaille.

Elle retira l’un de ses écouteurs et marcha tranquillement dans les feuilles mortes, l’herbe sèche et la terre tiède. Elle entendit une branche craquer… immédiatement elle se retourna, surprise. Mais il n’y avait personne, elle avait un très mauvais pressentiment. Elle resta un moment la tête tournée, cherchant dans le noir quelque chose susceptible de donner l’identité de celui qui avait marché sur la branche… mais rien. Elle souffla un peu et se retourna, mais pour tomber nez-à-nez avec un homme, d’une vingtaine d’année, blond, vêtu de noir. Elle sursauta en poussant un cri de peur. Elle avait été surprise par la présence du jeune homme :

« Pardon ! Je… je ne vous avait pas vu. »

Pour toute réponse, elle eu un rire :

« Tu sais… ce n’est pas prudent de se promener toute seule le soir dans les bois… il y a de dangereux pervers qui y rôdent… en plus de ces bestioles infâmes. »

Zina tremblota, qu’est-ce que ça voulait dire ? Un autre rire retentit, c’était bien lui avait craqué la branche. Zina se retourna, elle était entourée de deux parfaits inconnus, la nuit dans un bois sauvage et reculé de tout. Elle tenta néanmoins de leur tenir tête en leur disant :

« J’ai pas le temps de m’amuser avec des gars comme ça… dégagez ! »

Ils éclatèrent de rire, puis l’un d’eux poussa la jeune comédienne contre un arbre rugueux et humide. Zina se redressa rapidement, faisant toujours face aux deux hommes.

« T’inquiète pas chéri, sois gentil avec nous… et on te fera pas trop mal. »

C’est tout ce qu’elle eu comme réponse. L’homme aux cheveux bruns lui prit son sac de force, fouillant joyeusement dedans, tandis que l’autre homme tenait Zina, léchant la joue de la jeune fille terrorisée et complètement tétaniser de peur quand il commença à la toucher tandis que l’autre continuait de fouiller. Elle les supplia d’arrêter, mais ils n’écoutaient pas, le blond baissa même sa fermeture éclair et glissa ses doigts dans le sous-vêtement de la jeune fille.

« Noon !!! Arrêtez !!! »

L’home gifla Zina en lui criant de la fermer. L’autre avait trouver du liquide et l’avait prit, il avait jeter au sol ce qui ne l’intéressait pas, tandis que la jeune fille avait les larmes aux yeux.

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L'hybride était libre ! Il se disait que ca avait été trop facile... La faire tourner en bourique avait été rapide et elle avait craqué assez facilement... Il se disait aussi qu'il n'avait pas été tendre et qu'il avait été assez lâche... Si il revoyait Zina et qu'elle lui demandait de revenir vivre avec elle, il lui donnerait une chance... Il aurait du être plus doux avec elle. Quel goujat il avait été ! L'hybride avait voyagé toute la journée pour atteindre cet endroit reculé, où très peu d'humains venaient. Une fois arrivé sur place, il avait eu le temps de se laver vu qu'il était vraiment sale... Une fois propre, le jeune homme avait cherché un abri pour la nuit. La soirée s'annonçait belle et il s'installa dans un arbre, à l'intérieur d'un nid qu'un autre hybride de type oiseau avait du construire pour dormir. Hamano avait récupéré une ceinture de kunais dans l'une de ses nombreuses planques ainsi qu'un WaltherP99 (pistolet) chargé avec des balles de 9mm. et d'un katana. Il avait donc de quoi se défendre en cas d'agression. Un sac à dos avec des provisions complétant le tout. L'hybride avait aussi pour faculté de changer la couleur de ses ailes en noir. Il se mit à chasser avant d'aller dormir, quand il entendit quelqu'un crier... Intrigué, il alla voir ce qui se passait...

Une jeune femme se faisait tripoter par un type pendant qu'un autre gars fouillait son sac. Bon, il allait devoir intervenir... Les deux hommes étaient armés d'épées et on voyait très bien qu'ils n'avaient pas d'armes à feu... Ils n'auraient de toutes façon pas pu en cacher dans leurs vêtements. L'hybride s'approcha et dit d'une voix guillerette :

Saaaaaaaaalut ! Ca vaaa ?

Il s'approcha du type qui fouillait dans le sac, celui ci se leva et le dévisagea, le gars qui tripotait la demoiselle s'arrêtant et fit de même. Le type au sac pris la parole.

C'est qui lui ? Qu'est ce que tu fous là ?

En un instant, Hamano dégaina son katana et le bras du type au sac tomba au sol, proprement tranché, du sang giclant du moignon, le gars gueulant comme un porc.

Oups, je crois que vous avez perdu quelque chose !

Le gars au bras tranché saisit son épée et essaya de la dégainer mais il n'eut bientôt plus de tête sur les épaules, le sang giclant à gros bouillon. Le type qui était avec la demoiselle essaya de s'enfuir, voyant que le combat était perdu d'avance. Hamano dégaina son pistolet et tira, la tête du violeur explosant comme un fruit mur. L'hybride s'approcha de la demoiselle et la reconnu.

Tiens ! Comme on se retrouve ! Que faites vous ici si tard ?

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Zina remarqua assez tardivement qu’ils portaient tout deux des épées… et ils seraient peut-être capables de lui trancher la gorge. Effrayée, Zina se débattait avec toute la force qu’elle avait, mais l’homme qui la retenait était plus fort qu’elle. La jeune comédienne serrait les dents, se refusant à les supplier ou de pleurer. Soudain, elle entendit une voix gaie les salua et leur demanda s’ils allaient bien. Cessant immédiatement de se débattre, surprise comme les deux autres hommes, Zina regarda face à elle, vers l’homme qui fouillait son sac. Celui-ci se releva d’ailleurs et dévisagea le nouvel arrivant. L’homme qui retenait Zina s’arrêta également, laissant toujours sa main sur la peau de la jeune fille. Qui était-ce ? Que faisait-il ici ? Voilà les questions que ce posait les humains.

En un clin d’œil, le nouveau venu dégaina un sabre et le bras du voleur tomba au sol. Zina eu de gros yeux, voyant le membre bouger encore un peu au sol, baignant dans le sang de son propriétaire, hurlant de douleur. L’attaquant était ironique, signalant au voleur qu’il avait perdu quelque chose. L’homme à présent amputé, tenta de dégainer son épée, mais cette fois, c’est sa tête qui quitta son corps. Le sang giclant et éclaboussant les arbres et le sol, se reflétait dans les yeux dorés de Zina. L’homme qui la gardait prisonnière, la relâcha et s’enfuit. Zina tombant à genoux sur le sol, compressant ses mains contre sa poitrine, regardant le fuyard. Mais cette fois c’est un coup de feu qui vint faire sursauter la jeune comédienne.

La tête du pseudo-violeur était touchée et le sang s’en échappa à flot. Zina avait plaquée ses mains sur sa tête par réflexe et fermer les yeux. Et puis elle les rouvrit, voyant les deux corps inertes et ensanglantés de ses agresseurs, sur le sol. Celui qui les avait assassiné, s’approcha de Zina, et elle le reconnu également. C’était Hamano… il voulait savoir ce qu’elle faisait ici, si tard. Pourquoi est-ce que cela l’intéressait ? Cet hybride était bien plus un rebelle qu’autre chose, il n’était pas du tout fait pour vivre en « captivité » dans la ville. Zina se releva et répondit à l’hybride :

« Je… me promenais et la nuit est vite tombée, simplement… Tu as vite retrouvé tes repères à ce que je vois… tant mieux... »

Elle fit un sourire et puis elle joignait ses mains, remontant la braguette que l’homme avait baissée plus tôt. Tremblant encore un peu, elle avait un peu de sang sur son t-shirt et de la terre sur les genoux, mais ça n’était pas un problème, ce n’était vraiment pas épais et de plus la terre était sèche, ça ne laisserait pas de trace.

« Je ne sais pas si tu avais l’intention de me sauver, mais je te remercie quand même. »

La jeune comédienne se penchant en avant, à 45° remerciant l’hybride. Maintenant elle devait s’empresser de repartir pour la ville avant qu’il ne lui arrive pire que ça. Mais elle n’arriverait sûrement pas à dormir avec ce qu’elle a vue… enfin elle devait se reprendre rapidement, puisqu’elle devait jouer dans un rôle, bien que secondaire, dans un mois.

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Ces hommes étaient des débutants, leurs techniques de combat étant nulissime, leur carrière de voleurs s'arrêtaient là, tout comme leur pitoyable exsistence... La jeune femme s'était mise à genoux, souhaitant peut être éviter ainsi un coup maldroit qui la blesserait... Ou peut être était elle tout simplement choquée par ce qu'elle avait vu... Tant pis pour elle, si ca ne lui convenait pas... Hamano aimait se battre de cette façon, avec des mises à mort sanglantes et des victoires éclatantes. La surprise des trois personnes lorsqu'il avait débarqué avait été franchement risible. Une fois le combat terminé, Zina se releva quand il finit de lui parler et l'informa qu'elle voulait se promener... Elle lui souria, c'était la première fois qu'il la voyait faire cela et elle ce sourire la rendit encore plus belle qu'elle ne l'était déjà. La jeune femme remonta sa braguette et s'arrangea un peu avant de le remercier de l'avoir sauvée. L'hybride avait quelque chose à lui dire et il s'empressa de le faire :

Si je n'avait pas eu l'intention de vous sauver, ces enfoirés seraient encore en train de s'amuser avec vous... Veuillez me pardonner pour ce que je vous ai fait chez vous, je me suis comporté comme le dernier des salauds... Si toutefois vous voulez encore de moi, je ne mettrait qu'une seule condition : considérez moi comme votre égal...

Il s'attendait à ce qu'elle ne lui accorde pas ses excuses et qu'elle l'envoie bouler avec sa demande... Vu comment il l'avait traitée, c'était une réaction plus qu'envisageable... Si elle le prenait de nouveau avec elle, il serait beaucoup plus doux... Mais il ne faudrait pas qu'elle abuse de sa gentillesse et de sa patience pour autant et qu'elle respecte ses engagements. Si engagements il y avait.

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Soit Hamano était très fort, soit ces hommes étaient les derniers des débutants. La rapidité et les réflexes de l’hybride, leur coûtèrent la vie. Zina avait été impressionné par les techniques de combat de l’hybride et se demandait comme il avait pu se faire capturer par des humains… peut-être était-il fatigué à cet instant. Le cœur de Zina s’était emballé, par crainte, ce n’était pas la première fois, quand elle était plus jeune aussi, son cœur battait fort dans sa poitrine, quand elle s’était fait découverte par les « amis » de son frère. Elle refusait de se montrer faible, devant qui que ce soit, aussi elle s’était un peu arranger avant de remercier Hamano de son aide. Celui-ci s’empressa de compléter les paroles de Zina en disant que s’il n’avait pas eu l’intension de sauver la jeune femme, les deux hommes seraient encore en vie, en train de s’amuser avec elle.

A ces mots, Zina eu un petit frisson, un arrière-goût d’amertume dans la bouche, n’osant même pas imaginer ce qu’ils lui feraient à cet instant s’ils n’étaient pas mort. Elle secoua doucement la tête, essayant de chasser ces pensées grotesques et immondes. C’est vrai, mais peut-être aussi voulait-il juste s’amuser avec deux humains chétifs… Hamano continua en demandant à Zina de le pardonner, pour ce qu’il lui avait fait, chez elle. Zina fut surprise de voir que l’hybride demandait pardon, à un humain qui plus est. Il s’est comporté comme le dernier des salauds, c’est sûr et Zina était très rancunière.

Souvent elle cherchait un moyen de faire regretter leurs actes à ceux qu’elle n’aimait pas. Mais ce qui l’impressionna encore plus, c’est qu’Hamano lui dit que si elle voulait encore de lui, il ne mettrait qu’une condition, celle que Zina le considère comme son égal. Zina avait envie de rire. Au plus profond d’elle, Zina voulait vraiment lui dire que ce n’était pas ainsi, qu’il aurait ses excuses, mais la jeune comédienne ne se sentait pas d’humeur colérique. Elle s’avança vers l’hybride, non sans grande hésitation et le regarda un instant dans ses yeux dorés. Pourquoi était-il aussi « sage » d’un coup ? Zina trouvait ça étrange, elle lui demanda :

« Mais… ? Tu n’es pas mieux ici ? Tu as dis toi-même, que tu détestais les maîtres humains, la nature te convient bien mieux qu’à une maison dans le nord de la ville. »

Enfin, si Hamano souhaitait venir, elle ne l’en empêcherait pas non plus. Elle tendit sa main vers le visage de l’hybride, calmement, voulant garder sa main droite. Elle réussit tout de même à toucher le visage du jeune homme ailé, d’ailleurs ses ailes étaient noires, c’était étrange… enfin elle retira le sang sur la joue de l’hybride. Après libre à Hamano de la rejeter ou non, après tout, elle avait eu un avant goût de la force du jeune homme :

« Quoi qu’il en soit, tu es libre de venir chez moi ou non… Hamano. »

Dit-elle, souriant encore, penchant la tête sur le côté.

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Hamano était un combattant véritablement talentueux. Les vermines qu'il venait d'éliminer ne valaient rien en combat, ce qui rendait les techniques de l'hybride encore plus impressionantes. Le jeune homme était conscient du fait que Zina devait être toute chamboulée, même si elle ne le montrait pas... Quand il lui demanda pardon, une franche surprise apparut sur le beau visage de l'humaine. Il aurait du se comporter mieux avec elle, pour la simple et bonne raison qu'elle était une femme et que ses actes avaient été assez lâches... L'hybride s'était laissé emporter par sa colère, la fierté caractéristique des gens de sa race ayant été souillée, il s'était vengé méchament sur la pauvre humaine qui en avait fait les frais. Elle hésita un instant puis s'approcha de lui, le regardant avec ses magnifiques yeux dorés. La demoiselle lui fit part de son étonnement, comme quoi il était mieux ici qu'en ville. La jeune femme tendit la main, caressant son visage et enlevant le sang qui s'y était déposé par la même occasion. L'hybride se laissa faire, ressentant un agréable frisson lorsqu'elle le toucha. Elle lui dit qu'il était libre de revenir ou non.

Je voudrais vous donner une chance... J'aimerais avoir la preuve que les humains ne sont pas tous comme ont le dit...

L'hybride lui souria, c'était d'ailleurs le premier sourire qu'il lui accordait... La route était longue pour revenir chez la jeune femme, peut être devraient ils rester ici, en dormant dans un abri pour attendre le lendemain et faire le chemin du retour... Il exsistait pourtant des transports en commun de nuit (trains, bus, tramways, etc.) qu'ils pourraient prendre pour rentrer chez la demoiselle. C'était malheureusement un peu loin à pied. Mais pas trop à vol d'oiseau, même si c'était tout de même un peu long.

Je pourrais vous porter en volant pour qu'on aille à la prochaine gare de bus ou ferroviaire...

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Ainsi donc, Hamano voulait avoir la preuve que les humains ne sont pas tous comme on le dit… très peu hélas correspondait à cette description. Soit, il pouvait faire comme bon lui semble après tout. On disait de certaines personnes que lorsqu’elles souriaient, on ne les reconnaissait pas… ou bien elles étaient plus belles sans sourire… eh bien c’était un peu le cas de l’hybride. Lui qui semblait si renfermé, faisait un sourire qui le changeait radicalement, mais ça ne gâchait rien.

En y repensant, c’est que la route pour rejoindre le village d’Elladah était plutôt longue, enfin une trentaine de minutes peut-être… dans cette forêt sombre… c’était peu rassurant. Et puis d’Elladah il lui fallait remonter jusqu’au Quartier Nord d’Olphéra… Elle retira sa main du visage d’Hamano et regarda son poignet, sur lequel était attaché une montre, à cette heure-ci il devait y avoir quelques tramways ou train pour aller jusque chez elle.

Enfin les gens de l’Allée de la Rosée avaient tous leurs belles limousines avec chauffeur privé… Mais Zina s’en passait bien, ne voulant pas devenir dépendante de cette vie de luxe. Hamano lui proposer de l’emmener par la voie des airs, jusqu’à la prochaine gare. Zina pencha la tête sur le côté et sourit une nouvelle fois :

« Hum, tu es gentil, j’aimerais bien que tu m’aides une nouvelle fois, Hamano. »

A cette heure-ci c’était les derniers trains, elle s’abaissa, pour ramasser ce que l’homme avait précédemment jeté. En se relevant, elle passa la lanière sur son épaule et se retourna vers l’hybride, en souriant.

« Je crois qu’il y a une gare, ou une station a l’Est du village d’Elladah, ça ne devrait pas être trop loin. »

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Il espérait que Zina ne le décevrait pas... Elle avait l'air de quelqu'un de bien alors pourquoi se soucier de cela ? Encore une fois, l'hybride se fia à son instinct qui lui disait de faire confiance à la demoiselle. Et puis, si elle n'était pas à la hauteur de ses attentes, il pourrait toujours de nouveau fuir... Définitivement cette fois ci... Il ne connaissait pas la géographie des villages alentours puisqu'ils grouillaient de traqueurs, il fallait être fou pour aller là bas en étant un hybride pseudo libéré... Peut être que la jeune femme allait appeller une voiture avec chauffeur pour les ramener chez elle... Auquel cas l'hybride n'aurait besoin que de les mener au bord d'une route... Quand il lui fit sa proposition, elle acquiessa. Bon, maintenant, il fallait lui donner les précautions d'usage pour le transport aérien.

Je te demanderais juste de ne pas trop bouger, sinon, tu risquerais de nous faire tomber tout les deux...

L'hybride pris sa maitresse dans ses bras, courru un peu pour prendre de l'élan puis décolla, le sol s'éloignant peu à peu d'eux. Il pris cent cinquante bon mètres d'altitude en suivant les indications de la demoiselle. Un paysage magnifique s'étendant à leur pieds, encore plus somptueux d'ailleurs, car un coucher de soleil orangé se profilait à l'horizon.

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La seule chose qu’Hamano demanda à Zina, c’est de ne pas trop bouger pendant le voyage… ou bien ils tombaient tout les deux. La jeune fille acquiesça, heureusement qu’elle n’avait pas le vertige, sinon elle aurait été mal. L'hybride pris Zina dans ses bras, couru un peu pour prendre de l'élan puis décolla, le sol s'éloignant peu à peu de la terre ferme. Zina ferma les yeux, cachant son visage dans son bras, même si elle n’avait pas le vertige, se retrouver à cent cinquante mètre d’altitude en quelques secondes était tout de même impressionnant. Et puis elle ouvrit les yeux, pour voir la ville vue d’en haut. C’était une tout autre vision ! Zina dirigea Hamano, en lui indiquant l’emplacement de la station, le coucher du soleil réfléchissait encore sur certains panneaux. Ils arrivèrent donc à la station de tramways, Zina se stabilisa, en retouchant le sol. Elle sourit et remercia Hamano :

« Merci, je ne sais pas si j’aurais pu y arriver si vite sans toi. »

Personne n’était à l’arrêt, enfin quelques minutes après, c’est une femme avec deux enfants, puis un couple d’adolescent qui arriva. Ils descendirent par des escaliers s’enfonçant sous les routes. Zina s’y engouffrant faisant signe à Hamano de la suivre. Le train devait arriver dans quelques minutes, elle le prenait rarement mais ça lui plaisait. Une voix, par haut-parleur leur annonça que le train, à destination du Quartier Nord d’Olphéra arriverait en gare, quai trois, ils devaient reculer de la bande blanche. Puis le train arriva, s’arrêtant un peu plus loin, ouvrant ses portes. Les gens descendirent et d’autres montèrent après eux.

A cette heure-ci, il n’y avait plus de contrôle, du moins Zina n’en avait jamais vu. Une fois entré à l’intérieur ils partirent vers le fond, vide en cette soirée. Il y avait peu de monde, et tant mieux d’ailleurs, Zina aimait la tranquillité. Elle s’assit près de la fenêtre, attendant le départ du train. Après quelques minutes, un son grave marqua le départ du train, les portes se refermant et se verrouillant. Puis il partit, les lumières défilant dans le tunnel sombre, menant vers le quarter nord. C’est sur que c’était plus rapide que le bus à l’est d’Elladah. Enfin ils arrivèrent à destination, non sans s’être arrêter avant à quelques autres gares. Ils descendirent, les lumières étaient allumées dans la rue, quelques personnes traînant encore dehors. Ils n’avaient plus qu’à remonter dans l’allée de la rosée.

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