Trouverais-je la paix ? [PV Verzil]

Il faisait froid mais pourtant Sineha n’avait pas froid… Non, elle ne ressentait même plus le froid mordant. Elle avait bien trop l’habitude d’être dehors et de fuir, encore et encore… Une fois de plus, elle avait du s’éloigner des zones habitées pour éviter les traqueurs ou autres personnes mal intentionnées à son égard. Il n’était pas rare qu’elle soit obligée d’agir ainsi mais cette fois, il s’en était fallut de peu… Un traqueur, un peu trop intelligent à son goût avait faillit la coincer bêtement et elle avait du se défendre. Elle l’avait blessé, c’était clair mais elle se refusait à tuer une nouvelle fois. Elle l’avait laissé, gisant dans une ruelle, s’il mourrait, ce serait indépendant de sa volonté… Pourquoi fallait-il toujours qu’on l’oblige à employé la force ?

Elle regrettait toujours et sa plus féroce colère, elle la regrettait encore… Pourquoi, mais pourquoi cet homme l’avait approchée et touchée ? Pourquoi avait-elle cru qu’il l’acceptait ? Pourquoi avait-elle était si stupide de croire qu’il l’aimait pour elle et pas pour ce qu’il comptait faire ? Elle s’en était rendue trop tard… Elle était tombée dans une rage folle et à peine avait-il eut un geste déplacé qu’il voulu allez bien plus loin et contre son grès… C’était une mauvaise idée, mais l’homme s’en était rendu compte bien trop tard. Cette erreur, lui avait coûté la vie… Cela faisait un an et pourtant, elle s’en voulait toujours même si encore maintenant, elle serait capable de recommencer pour éviter ça à nouveau. Il y a des erreurs qui n’en sont pas vraiment et des remords ou des regrets qu’on n’oubliera jamais même si on sait pertinemment bien que l’on recommencerait s’il le fallait et que l’on effacerait encore moins… Oui, elle regrettait… Oui, elle était rongée par la culpabilité… Mais ça, si elle l’avait laissé faire, c’est son semblant de vie qu’elle aurait détruit et ça… Pas question…

Soit… C’était aussi pour ce genre de raison qu’elle avait fuit les zones trop habitées et là, elle était elle ne savait pas trop où… Elle savait juste que l’endroit était truffé de piège en tout genre et elle y prenait bien garde. Elle n’était pas stupide et se faire capturer bêtement n’était pas dans ses projets immédiats voir même n’y était pas du tout ! Elle regarda alentour, elle avait beaucoup marché et elle était fatiguée. Il était temps de se reposer. Elle chercha un endroit coupé du vent et d’où elle pouvait voir quiconque approcherait. Elle se coucha mais ne dormit que d’un œil, comme à son habitude…

Elle ne se remit en route que le soir venu, ne voyageant jamais de jour, c’était bien trop dangereux. A son souvenir, elle n’avait jamais été dans une telle situation… Elle avait faim, elle avait froid, elle était fatiguée, elle était sale… Elle qui n’avait jamais froid, qui ne le sentait plus, qui en avait l’habitude était tellement épuisée que son corps refusait de rester de marbre comme à son habitude. Elle du se résigner à enfiler un manteau avec un capuche haute, on aurait presque pu la prendre pour quelqu’un de normal si ce n’était cette capuche incroyablement haute qui ne tint pas en place longtemps d’ailleurs. Elle retomba juste derrière ses cornes. La vision était des plus étrange mais elle ne pouvait faire autrement. Elle espérait trouver rapidement de quoi manger. Il lui devenait impossible d’approcher un endroit où on ne l’avait pas vu ou bien où on ne connaissait pas la vérité. Cette nuit là, elle ne mangea rien non plus et retrouva un endroit où se reposer mais elle s’endormit bien malgré elle, elle était bien trop épuisée et affamée pour, une fois de plus, lutter contre son corps. Il restait juste à espérer qu’un traqueur ne se pointerait pas dans les environs pour lui mener une vie impossible.

Pourtant avant de dormir, elle murmura…

« Trouverais-je un jour la paix ? »

[J'espère que ça conviendra pour commencer.]

Lors de la matinée, il parait qu'il faisait froid pour aujourd'hui, mais le froid, Verzilverde lui, le ressentait constamment depuis son passage de simple humains à hybride, bien que cela ce soit accentué encore plus après qu'il se soit retrouvé sans pouvoir. Sortant son crâne de son lit, le jeune hybride s'étira doucement, avant de crier un "bonjour" à voix haute, histoire que cette raclure de Cassiel soit réveillé, et que la jolie Maya le soit également, de toute façon, ils étaient peut-être ensemble dans le même lit, après avoir fait ce d'on Verzil ne connaissait rien, mais en même temps, il ne se souvient pas une seule fois les avoirs entendus faires "les bruits étranges", donc, savoir s'ils avaient fait ce que Verzil ne connaissait strictement pas était impossible.

Sortant de sa chambre, le jeune hybride se mit à siffloté tout en se rendant vers la salle de bains de l'étage, une fois à l'intérieur, il retira le short lui servant de pyjama, puis, avant de se doucher, effectua sa petite commission du matin. Plusieurs minutes passèrent avant que le jeune hybride ressorte vêtu d'un peignoir, son short à la main. En effet, le blondinet était du genre à se doucher lentement, aimant profiter de l'eau chaude, car en la mettant à son maximum, il pouvait enfin sentir de la chaleur à la place du froid. Se redirigeant vers sa chambre, l'hybride une fois à l'intérieur, enfila ses habits de tout les jours, et comme souvent, sa longue et chaude cape hivernale aux velours rouge et aux extrémités de fourrures blanches.

Maintenant habillé, Verzilverde se dirigea vers la cuisine, personne, qu'à cela ne tienne, il n'allait pas se privé de petit déjeuner pour attendre sa maîtresse et le chouchou. À bien y réfléchir, Verzil haïssait Cassiel, il ne voyait pas ce qu'il avait de plus que lui, et en plus, il était arrivé là après Verzil, oui, l'hybride enrageait de savoir que l'autre blondinet était constamment avec Maya, ce sale toutou puant, comme il aimait le nommé intérieurement, s'amusait en plus de cela à souvent provoqué Verzil en ayant des gestes affectifs avec Maya, autant le dire, l'enfantin hybride avait parfois une furieuse envie de défiguré le chouchou. Ouvrant le frigo, le jeune hybride en sorti une brique de lait qu'il avala au goulot, et, une fois le frigo refermé, prit une orange traînant dans le buffet à fruits.

Sortant, comme d'habitude, sans laisser un mots - de toute façons, Verzil se disait que Maya se foutait bien de savoir où il était...-, le jeune hybride se dirigea vers le fond du jardin de la propriété, là où il avait monté son atelier, pas un atelier pour vendre ou proposer ses services, un atelier privé ou il s'amusait, seul, à réparer et bidouiller des machines. Une fois dans son coin privé, le blondinet pris un sac à bandoulière, et y vérifia son contenu, téléphone portable modifié afin de ne plus payer d'abonnement, gps réparé par ses soins et plusieurs boîtes de biscuits. Hochant de la tête avec un sourire en coin, le jeune hybride s'en alla donc de la demeure de sa maîtresse. Regardant à droite et à gauche, l'hybride traversa la rue et chevaucha une sorte de moto-bicyclette, elle aussi, restaurée par ses soins, et se mit alors à rouler tout simplement dans les ruelles.

Une fois en dehors de la ville, le jeune homme se dirigea vers les plaines, continuant son petit bonhomme de chemin, il finit par se stopper près des arbres, et rangea dans les arbuste son bien, ne voulant pas qu'on le lui vole, même s'il n'avait pas grande valeur. Après tout, ça restait l'une de ses pièces, et il n'avait pas envie, peu importe si elle ne valait rien, que sa carcasse roulante lui soit dérobé. Se mettant à courir comme un dératé, le jeune hybride se défoula de longues minutes en bondissant de tronc en tronc et de branches en branches, mais soudain, alors qu'il poursuivait un lèvre dans les hautes herbes, le jeune Verzil se retrouva happé par le dessous et... Se retrouva finalement dans un trou, un piège à neiko en gros.

Une mine déconfite, le jeune hybride se mit à crier que quelqu'un vienne l'aider, mais bien entendu, il n'y avait pas un chat dans le coin. Se fatiguant à crier durant plusieurs minutes, le jeune Verzil s'endormit peu à peu... Quand ses paupières se relevèrent de nouveau, il faisait nuit, et le jeune homme se redressa au creux du piège, il se mit alors à essayer de courir sur les parois ou de les escalader, mais rien à faire, elles étaient bien trop lisse... Sortant l'une de ses boîtes à biscuit de son sac, il en dégusta environ 5 avant de regarder autour de lui. Il prit alors son portable, qui en captait aucun réseaux, amis ça, il s'en foutait. se servant de son portable comme une torche, il se mit à crier de nouveau " Que quelqu'un vienne me sortir de ce trou!", soudain, une silhouette se distingua, apparemment une femme avec des cornes... Soupirant, le jeune Hybride fixa l'inconnue.

" Bonsoir à toi... Euh.. Tu pourrais me faire sortir de ce trou s'il te plaît? Je commence à en avoir marre d'être coincé là... J'ai pas grand choses sur moi... Hum...-L'hybride farfouilla dans sons ac et en sorti une autre boite, cette fois de cookies.- T'en veux? je te les passes si tu me sors de là ^^ "

Après avoir posé son flot de questions, le jeune Verzil porta son attention sur la lune, son prénom signifiait vent lunaire, et rien que pour cela, il avait souvent l'habitude de regarder la lune. Il avait bien vite changer son centre d'intérêt, que voulez-vous, Verzil était du genre à changer relativement vite de sujet, il ne pouvait pas se concentrer sur une seule chose à la fois bien longtemps, seul la mécanique et la sculpture pouvaient le rendre calme de longues heures, et encore, si jamais vous le sortez de son mutisme, il perd alors pieds et redeviens un moulin à paroles, ou une sorte de doudou ambulant. Soudain, quelque chose vient rejoindre la joue gauche du jeune homme, qui se retrouva alors déboussolé avec un violent mal de crâne, l'hybride libre venait de lui asséner un coup de poing.

Se caressant la joue en retenant ses larmes de partir - parce qu'il ne pleure qu'en cas d'extrême nécessite, ou quand ça lui profite...-, Verzil lança un regard outré à Sineha, l'air de dire " frappez une personne aussi innocente que moi, c'est un crime, tu vas subir le courroux de dieu!". Cette dernière "s'excusa", disant que c'était pour l'avoir touchée, à cela, Verzil lâcha un feulement antipathique, depuis quand c'était un crime de faire un câlin à quelqu'un? En tout cas, aux yeux de Verzil, ça ne méritait pas un coup de poing en pleine gueule, encore une gifle ça passe, mais de là à être si violent, à croire que c'était une nonne asociale n'ayant jamais reçut de signes d'affections. Elle dit ensuite qu'elle n'aimait que l'on parle de ses cornes, Verzil fut alors intrigué, elles avaient quoi, ses cornes à Sineha?

Il ne voyait pas ce qu'il pouvait y avoir de si perturbant à avoir des cornes, en même temps, quand on a vécu un moment dans une boutique d'hybride et vu des hybrides sortant carrément des normes humaines, voir une filles avec des cornes, ça ne choquait pas du tout. La plutôt mignonne, bien que violente, Sineha, fixa alors Verzil, qui porta de nouveau son attention sur autre choses, un papillon noir passait effectivement par là, juste en face de Verzil, qui le suivit alors du regard, surveillant le petit être à la vie bien courte volait doucement en battant de ses ailes d'un noir profond. Il écouta alors d'une oreille la demoiselle, se présentant sous le nom de Sineha Xirakh. Verzil se dit alors qu'elle aussi, elle avait un nom plutôt étrange, enfin, pas autant que d'autres hybride, quand on a rencontré des Zulgrob Kudoko ou encore Niyakimi Balilo, on ne s'étonne plus de rien niveau nom.

Elle dit alors que pour les cookies, elle ne pouvait pas dire s'ils étaient bon car elle ne les avait pas goûtée, oui, bah peut-être qu'elle en avait déjà manger hein, c'est des gâteaux de centre commercial et autre supérettes, pas des gâteaux venant d'une boulangerie de renom ou encore fait maison. Elle conclut par le fait que pour sa force, c'était comme ça, Verzil fut heureux de ne pas se prendre un poing à pleine puissance, il n'aurait même plus de tête sinon... Elle s'excusa alors encore plus du coup de poing. Verzil lui, surveillait toujours le papillon noir, il avait donc un air absent et dans la lune, puis quand le papillon atterri sur la corne droite de la jeune femme, il porta de nouveau son attention dur elle. Se rapprochant, il s'assit à côté d'elle, puis retira sa longue cape hivernale et la posa sur les épaules de la demoiselle, avant de s'accoller à elle, se retrouvant ainsi le coté droit de son corps contre le coté gauche du corps de la demoiselle, il posa alors sa tête contre l'épaule de celle-ci et lui prit l'une de ses mèches de cheveux blancs doucement, son regard bleu-vert fixant la dite mèche. Il redressa son crane pour regarder la jeune femme dans les yeux, elle avait l'air aussi fatiguée que lui pour ce qui est du sommeil. Verzil tendis alors son bras recouvert de la manche de sa veste et d'un gant, puis retira le dit gant avant de retrousser sa manche, laissant ainsi à la vue de la jeune femme son bras bleuté.

" Depuis des années, j'ai quelques tâches bleutée sur mon corps, et ça va faire bientôt 1 an que mon bras est devenu complètement bleuté, c'est la seule chose avec mes yeux qui me rende vraiment étrange physiquement... Mais avec ce bras, je peux faire quelque chose de spéciale, je vais te montrer. Après tout, vu que tu es une hybride, tu ne le diras à personne, pas vrai?"

N'attendant pas la réponse de la demoiselle, le jeune Verzil fixa alors la paume de sa main, un vent frais entoura alors son bras, et quelque chose apparut peu à peu au-dessus de la paume de Verzil, en effet, un petit bloc de glaces se formait peu à peu, et finalement, atteignît la taille de 9 centimètres de haut pour 8 de largeur. Se mettant en face de la jeune femme, Verzil la fixa alors, puis sorti de son sac un petit marteau et un piquet, puis sans rien dire, se mit à sculpter sur le petit bloc de glace, regardant de temps à autre la jeune femme, le tout dura 8 bonnes minutes, 8 minutes durant lesquels Verzil ne dit rien, un air totalement absent, comme pris de passion pour sa sculpture. Il tendit finalement la sculpture à al jeune femme, qui était en fait la sculpture de la tête de la demoiselle, les cornes était également là, et le tout représentait bien les traits de la demoiselle. Souriant, Verzil se redressa et s'agenouilla devant la jeune femme en lui embrassant le front, puis pris sa main gauche, et déposa la statuette dedans. Il s'accola de nouveau contre elle en regardant la demoiselle et lui sourit.

" Tu vois? Tu as beau ne pas aimer tes cornes, elles peuvent faire partie d'une petite oeuvre d'art... Mais je devrais peut-être te la reprendre, après tout, tu m'as frappé moi, le gentil Verzil, comme si j'étais un méchant. Ouais, tu mérites pas le temps que j'ai mis à te dévisager et à faire ta statue, je mérite une compensation non?"

[ Désolé, pas beaucoup dormi, j'ai dû faire pas mal de fautes... ]