Attente solitaire [PV Narcisse]

Hitomi avait presque oublié ce que cela faisait d'être derrière des barreaux. Depuis le temps qu'elle vivait avec des humains, elle ne faisait plus très attention à ceux qui étaient enfermés. Et maintenant, elle se retrouvait comme eux. Assise sur le fond de sa cage, la Neko rêvassait au temps passé près de la vieille dame qui était morte. Là-bas, à la maison, on ne la traitait pas comme ça. Elle avait droit à des vêtements chauds et un coussin pour s'installer ailleurs que sur un sol froid. Seulement, personne ne voulait plus d'elle. "Instable", "trop gâtée", "j'ai déjà des enfants"... c'était ce qu'elle avait entendu dire quand un grand monsieur inconnu était venu demander à la famille si quelqu'un voulait la reprendre.

La Neko poussa un soupir et changea de position pour s'agenouiller. Machinalement, elle tira un peu sur la minijupe qu'on lui avait mise pour mieux montrer la blancheur inhabituelle de sa peau et la finesse de ses jambes. Dans son bol d'eau, Hitomi regarda son reflet. Un simple bandeau de tissu noir retenait sa généreuse poitrine et ses longs cheveux argentés étaient libres sur ses épaules et dans son dos. La jeune demi-chatte but un peu et alla se mettre au fond dans l'espoir de trouver un peu de calme. Le tintement de la clochette de l'entrée fit remuer ses oreilles de chat mais elle ne broncha pas plus

Narcisse entra dans l'animalerie, faisant légèrement tinter la clochette. Son arrivée sembla jeter un froid, il était tellement à l'aise au milieu de ces cages qu'on aurait pu penser qu'il était le propriétaire. Il portait un long manteau en cuir noir qui lui tombait jusqu'aux genoux et était prolongé par un pantalon et des chaussures de la même couleur. Il s'était muni pour l'occasion de la longue canne de son grand-père qui était munie d'un verre en forme de diamant comme pommeau. Le vendeur se précipita à sa rencontre, ayant flairé le client riche.

_Monsieur voudrait un neiko ?

Narcisse le fusilla du regard, le jaugeant avant de décider si oui ou non il était digne de recevoir ses paroles. Il regarda à droite et à gauche et son regard accrocha quelques neikos comme animaux potentiels. Son regard revint vers le vendeur

_Vous pensez que je serais la pourquoi sinon ? Acheter votre ... magasin ?

Le vendeur paru un instant désarçonné, mais se reprit rapidement :

_Nous avons par ici de beau spécimens qui ...

_Et ceux là ? Répondit rapidement Narcisse

_Ils ne vous conviendraient pas, venait plutôt voir ...

Le vendeur venait de faire une erreur, une erreur qui pourrait être grave, on ne contredisait jamais Narcisse. On ne lui dictait pas non plus sa conduite.

_Hé bien allons voir vos magnifiques neikos, dit Narcisse d'un ton acide.

La suite fut un calvaire pour le vendeur, chaque neiko qu'il présentait se trouvait avoir une dizaine de défaut que citait son client. Quand le vendeur eut finis de présenter les neikos qu'il voulait vendre, Narcisse lui demanda sournoisement :

_Pouvons-nous aller voir ceux que j'ai montré précédemment ? Ou avez-vous encore des sacs-à-puce galeux à me montrer ?

Il fallait reconnaître une qualité au vendeur, celui-ci avait réussis à se maîtriser et à parler d'une voix égale.

_Vous êtes sur ? Ils sont ... Narcisse lui jeta un regard glacé. Veuillez me suivre.

Très rapidement, Narcisse trouva également des défaut aux neikos qu'il avait repéré. Alors qu'il allait partir, une cage attira son attention.

_Ouvrez cette cage !

_Mais voyons elle pourrait ...

Nouvelle contradiction et nouvelle erreur, le vendeur aurait pu aussi bien prendre un stylo pour signer son arrêt de mort.

_Ouvrez cette cage !

Le vendeur arrêta de parler, ce client lui faisait vraiment trop peur. Il pris la clé qui fermait la cage d'Hitomi et l'ouvrit.

[Edit Mika : Espace un peu tes lignes sinon c'est trop fouillit @_@]

Hitomi leva enfin les yeux. Elle détailla le jeune homme qui venait d'entrer. Il avait, selon ses critères, un physique agréable mais la froideur de son regard était déconcertante. Un peu curieuse, elle suivit le manège de ceux de sa race qui voulaient faire les intéressants. Il y en avait de trois sortes: les premiers gémissaient et suppliaient de les faire sortir, les seconds se faisaient tous gentils et tout doux pour charmer, et les troisièmes, comme elle, ne bronchaient pas plus que nécessaire.

Le jeune homme sembla repérer les moindres petits défauts de tous ceux qu'il vit. Et intérieurement, cet état de fait amusait la Neko. Elle vit même le moment où l'inconnu allait partir sans rien acheter tant il était exigeant. Jusqu'à ce qu'il demande à ce que le vendeur ouvre la cage où elle se trouvait elle-même. Le commerçant, à la fois inquiet et un peu agacé, s'éxecuta. Habituée à ce cérémonial, Hitomi sortit docilement. Sa seule action personnelle fut de s'étirer pour délier sa musculature engourdie par le manque d'exercice.

"Elle s'appelle Hitomi. Elle a 17 ans."

La minette se sentait un peu petite à côté du jeune client. De plus, les yeux de ce dernier lui faisaient l'effet d'un laser qui analysait la moindre parcelle de son corps. Intimidée, elle gardait les yeux baissés.

Narcisse se plaisait à terrifier le vendeur, mais quand il vit la neiko, il vit quelque chose que les autres animaux n'avais pas. Son regard semblait vouloir transpercer la neiko pour voir à l'intérieur d'elle. Il essaya d'analyser la neiko avec son esprit rationnel. Elle n'était pas sans défaut non plus. Mais en y réfléchissant bien, la perfection aurait été un défaut pour Narcisse. Non, elle avait quelque chose d'autre. Ce n'était certainement pas ses piètres habits qui avaient faillit céder quand elle s'était étirée. D'ailleurs, il faudrait lui en acheter d'autre avant de rentrer à la maison. Narcisse aussitôt se rigidifia, il pensait déjà à l'acheter, son esprit venait d'avoir une faille et il ne supportait pas ça.

_C'est tout ce que vous avez ? Son ton était rogue, Narcisse s'en voulait d'avoir aussi facilement laissé l'idée d'acheter cette neiko germer en lui.

Le vendeur eut un soupir presque inaudible. Presque.

_Si je vous dérange je peux partir. Dit Narcisse avec un sourire.

Aussitôt il se sentit mieux. il n'y avait rien de mieux que de renvoyer quelqu'un à sa place pour se sentir heureux d'être lui.

_Rentre ! Dit le vendeur à Hitomi d'un ton agressif. Ne vous en faite pas monsieur, nous avons d'autre ...

_Non. Elle reste là. Narcisse bloqua la porte de la cage avec sa cane. Je n'en veux pas d'autre pour l'instant. Convainquez moi de l'achetez, elle.

Le vendeur eut un léger sourire, il alait finalement réussir à vendre quelque chose normalement. Il se lança alors dans une longue litanie des qualités d'Hitomi, des raisons de l'acheter, tout cela sans parler de ses défauts. Narcisse commença à écouter avec un air ennuyé puis se baissa doucement en posant sa cane. Il était à présent assis sur ses talons, son manteau s'étendait autour de lui comme une mer noire. Il avança sa main vers Hitomi pour lui caresser la tête et lui dit sur le ton de la confidence.

_Il ne te connaît pas bien, pas vrais ?

Hitomi n'osait pas relever les yeux, le silence du jeune inconnu l'inquiétait et quelque part, devenait pesant. Il finit par le rompre, demandant si il n'y avait pas mieux dans la boutique. Le soupir du vendeur fit presque sourire la Neko: le pauvre homme avait déjà montré les meilleurs éléments du magasin. L'ordre de ce dernier vint immédiatement après et la minette s'apprêta à obéir lorsque la canne du jeune homme s'abattit tout près d'elle, la faisant sursauter.

Elle se tourna de nouveau vers les deux hommes. Le vendeur décrivait toutes ses qualités en les amplifiant et justifiait son achat par tous les moyens possibles et imaginables. L'inconnu se baissa alors, ce qui surprit Hitomi: il ne paraissait pas homme à faire cela.

"Non... Je ne suis pas ici depuis longtemps."

Elle posa ses grands yeux gris sur celui qui lui avait parlé. Pour le moment, elle se disait qu'il ferait un bon maître, lui au moins ne lorgnait pas sur son corps comme un affamé.

Narcisse acheva son geste, caressant la tête de la neiko. Le vendeur s'arrêta, mais Narcisse lui fit signe de continuer, il avait besoin d'une présence agaçante à ses côté pour pouvoir réfléchir sereinement aux moyens de lui écraser le crâne. Narcisse regarda la neiko, bien sûr il lui était apparut très rapidement qu'elle était une femelle, c'était seulement à présent qu'il remarquait ses courbes. Il l'avait ausculté d'une façon froide et impersonnelle, mais maintenant qu'il avait lâché la bride à sa haine pour la diriger contre le vendeur, ses autres sentiments commençait à remonter à la surface.

"Non... Je ne suis pas ici depuis longtemps."

Domestiquant ses sentiments, Narcisse accentua légèrement son sourire. Sa main avait commencé à gratter l'oreille de la neiko, quand il s'aperçut qu'elle le regardait, le regardait dans ses yeux, aussitôt, ses yeux se fixèrent sur ceux d'Hitomi, se chargeant de toute la colère dont il était capable, ses paupières se figèrent jusqu'à ce que les yeux de la neiko se détournent. Et même alors il resta quelque seconde à la regarder. Sa main s'était arrêté lors de l'échange de regard, elle reprit doucement, puis suivant le corps qui la possédait elle s'éleva tandis que Narcisse se relevait.

Il se tourna vers le vendeur et le regarda. Celui-ci s'arrêta aussitôt. Narcisse l'avait mal jugé. Malgré quelques erreurs au début, il commençait à obéir au doigt et à l'oeil, Narcisse se ramollissait, il commençait réellement à penser à le laisser en vie après son départ, voire de ne pas lui faire perdre son travail. Narcisse se tourna vers Hitomi.

_Lève toi.

Il n'avait pas donné un ordre, sa voix n'exprimait pas exactement cela, cela passait plus pour une évidence, elle devait se lever.

_Vous l'achetez ? Demanda le vendeur, une avidité a peine dissimulé sur son visage.

Ce n'était pas possible qu'il soit si bête, il avait vraiment envie de mourir.

L'ignorant royalement, Narcisse continua à parler à Hitomi.

_Tourne toi maintenant.

Ce qu'il allait faire était horrible, pire que d'acheter une esclave. Mais Narcisse n'était pas du genre à regretter ses gestes ou se laisser guider par des choses comme la bonté ou la gentillesse.

Hitomi allait se mettre à ronronner juste au moment où elle vit un changement dans les yeux de l'inconnu. Comprenant très vite qu'elle ne devait pas soutenir son regard, elle baissa le sien et aplatit ses oreilles en guise d'excuse. Finalement, cela dû l'amadouer car il reprit son gratouillis et elle ronronna doucement, exprimant par cela qu'elle se soumettait à son autorité. Peut-être faisait-elle une erreur mais elle l'ignorait complètement.

Elle n'entendait plus vraiment le vendeur qui continuait de la décrire comme étant LA Neko idéale à posséder. Elle remarqua juste qu'il insistait particulièrement sur sa beauté. Lorsque le jeune homme se releva, daignant à nouveau poser son regard sur le commerçant, ce dernier fit silence.

Hitomi se leva, obéissant à celui qui serait désormais son maître. Elle le sentait au fond d'elle, il ne repartirait pas tant qu'il n'aurait pas eut satisfaction. L'ordre suivant la pris de court mais elle s'exécuta, tournant le dos à son nouveau maître. Ses oreilles se dirigèrent vers l'arrière, par curiosité.

"Euh... Puis-je juste savoir à qui je dois obéissance?"

Hitomi avait à peine levé la voix, sentant que ce n'était pas le moment de e faire remarquer.

Narcisse regarda les oreilles d'Hitomi se tourner vers l'arrière.

"Euh... Puis-je juste savoir à qui je dois obéissance?"

Le vendeur avait des yeux tellement suppliant que l'on se demandait qui était le plus animal de la neiko et de lui.Mettant fin à son supplice, Narcisse, grand seigneur, lui parla.

_Vous ne m'avez absolument pas convaincu et c'est une des raisons pour lesquelles je l'achète. Narcisse sortit une liasse de billet d'une des poches et donna le prix indiqué par le marchand.

_Attendez ici, je vais chercher quelque chose ! Le vendeur disparu dans les profondeurs du comptoir, cherchant quelque chose.

Narcisse caressa l'épaule de sa nouvelle neiko, insinuant lentement sa main contre sa gorge.Narcisse avait installé un léger dispositif sur le bout de la cane de son grand-père, dispositif qu'il avait activé quand le vendeur avait commencé à parler. Sa main droite qui caressait toujours Hitomi se crispa sur son cou. Il sortit avec sa main gauche un petit objet rond d'une cavitée cachée et l'enfonça violemment entre les omoplates de la neiko qui lui appartenait à présent. Un grésillement se fit entendre tandis que le métal chauffé au rouge apposé le sceau des Ferlissen sur le dos d'Hitomi.

Hitomi n'avait pas eut de réponse mais supposait qu'elle en aurait une en temps voulu par son nouveau maître. Une peu nerveuse, sa queue se balançait d'un côté sur l'autre. Pas convaincu? Alors pourquoi l'achetait-il? La minette ne comprenait pas le jeune homme dont elle ignorait le nom. Mais bon, au moins elle aurait de nouveau un vrai toit plutôt que l'espace étriqué de sa cage.

Le quelque chose du vendeur devait être un collier ou un truc dans le genre. Elle en avait déjà vu, porté par les Nekos venants d'être vendus. Maintenant, c'était à son tour d'en avoir un. Une main douce se posa sur son épaule, glissant sur sa peau et montant jusqu'à sa gorge. Cela éveilla une sensation nouvelle au creux du corps de la jeune Neko qui ferma à demi les yeux en ronronnant. Pourtant la main se raidit, la caresse cessa. Un peu surprise, Hitomi arrêta son ronron. La suite lui fit faire une sorte de bond désordonné.

La brûlure la paniqua et elle miaula en se débattant sans arriver à se dégager: son maître la tenait d'une poigne experte. Mais il était trop tard, la marque était imprimé à jamais dans son dos. Hitomi sentit ses forces la quitter pourtant elle fit face, des larmes de douleur plein les yeux. Sa vie allait prendre un tournant étrange, elle le sentait. Son dos meurtri la piquait affreusement et si elle avait put, son premier geste aurait été de poser de l'eau glacée sur la marque.

Le vendeur ressortit des ténèbres de l'arrière boutique où il était parti pour chercher quelque chose.

_On offre ceci pour chaque achat, j'en ai trouvé une qui va avec votre veste. Le vendeur affichait un sourire réjouit en tendant une laisse et un collier en cuir noir.

Cela commençait à suffire, autant de bêtise dans un homme qui avait un bon potentiel s'il ne prenait pas d'initiative.

_Réfléchissez un peu, vous croyez que je vais porter ce collier ? Narcisse s'avança vers le vendeur. Pour un peu je pourrais prendre ça pour une insulte.

_Je ... je vais chercher un collier ... blanc ?

_Non. Si votre premier collier avait été mieux choisis et orné de diamants, je l'aurais peut-être accepté. Maintenant, si ça ne vous dérange pas nous allons partir.

Narcisse se débarrassa de son manteau et couvrit Hitomi avec. Sa neiko ne devait pas êtres vu avec de telles guêtres. Il pris la neiko par le bras et l'emporta hors du magasin, vers une voiture noire, ouvrit la portière arrière, la fit entrer et s'engouffra à sa suite, sans lui laisser le temps de protester. L'intérieur était luxueux, visiblement Narcisse aimait le cuir, mais celui de la voiture était d'un bleu tirant vers le noir. L'arrière de la voitre n'était pas arrangée comme dans une voiture normale, les banquettes étaient arrondis et l'une face à l'autre. Narcisse, qui s'était assis en face d'Hitomi, appuya sur un bouton :

_James, pouvez-vous appeler Robert ? Le vendeur que j'ai rencontré est à retirer.

_Bien monsieur, répondis un haut-parleur, nous rentrons ?

_Non, pas tout de suite.

Narcisse se tourna alors vers Hitomi.

_Nous allons pouvoir parler des règles qui vont régir ta vie.

Hitomi déglutit, la brûlure dans son dos la faisait vraiment souffrir mais elle n'osait pas bouger. Les façons d'agir de son maître étaient encore floues pour elle mais elle le devinait incapable de supporter un quelconque mouvement de défense. Elle se contentait de remuer sa queue violemment sur les côtés, comme si ce geste pouvait chasser la douleur. Essuyant ses yeux, elle regarda le vendeur qui était revenu. Pas de collier? Voilà une nouvelle surprise mais après tout, elle ne connaissait pas encore son maître.

Le manteau chaud tomba sur ses épaules et instinctivement, elle le flaira. C'était du cuir, propre et très bien entretenu.

"Mia?"

Le jeune homme l'avait saisie par le bras et l'entraînait dehors. Bousculée, elle se retrouva à quatre pattes sur le plancher d'une voiture et entendant son maître arriver, elle se dépêcha de se relever et d'aller s'installer sur un des sièges dos à la route. La voiture était vraiment confortable, il faisait bon à l'intérieur. Regardant tout autour d'elle, la minette se familiarisait avec ce nouvel élément de son environnement. Sa queue vint se ranger sagement contre sa cuisse, seul le petit bout blanc bougeait.

Le changement de ton rappela Hitomi à la réalité et elle regarda son maître qui lui parlait. Retirant le manteau, elle le plia et le posa doucement à ses côtés.

"Je vous écoute."

Narcisse regarda Hitomi plier le manteau, elle était ordonné, et c’était une qualité qu’il appréciait.

_En premier, tout ordre que je donne doit être exécuté, aussi stupide qu’il air d’être. Si tu ne le comprend pas, tu me demander de le répéter. Ensuite, tant que tu obéis et que tu ne fais rien de répréhensible il ne t’arrivera rien de mal. Et pour finir, tu peux m’appeler Narcisse ou monsieur si tu préfère, mais pas maître.

Il farfouilla dans une poche avant de trouver ce qu’il cherchait. Il s’approcha de la neiko avec un pot de pommade à la main. Il lui passa la pommade sur le sceau qu’il lui avait posé, Il ne connaissait pas la physiologie des neiko, mais normalement, elle devait avoir un effet apaisant.

_Maintenant, nous renouveler ta garde-robe, je ne supporte pas d’avoir quelqu’un qui ne peut pas s’habiller chez moi.

[suite ici]

Hitomi pointa ses oreilles vers son maître, écoutant attentivement ses directives. Pour les ordres, elle le savait déjà, c'était une des choses qu'on lui avait inculqué depuis sa naissance. Par contre, ne pas l'appeler "maître" lui parut bizarre. Enfin bon, pourquoi pas? Ce n'était pour le moment pas si difficile à suivre pour elle. Elle hocha la tête.

La pommade avait une drôle d'odeur alors la minette huma l'air, à la façon des chats. Sitôt qu'elle en eut sur la peau, sa douleur s'appaisa, passant d'une brûlure à un simple picotement gênant mais supportable.

L'idée d'avoir de nouveaux habits la fit sourire. Elle en avait assez de porter ces guenilles qui l'exposaient comme un objet de foire. Elle ne comptait plus les fois où elle avait dû se battre contre des voisins de cage qui avaient voulu les lui déchirer pour voir ce qui se cachait dessous. Rêveuse, elle regarda le paysage défiler par la vitre fumée.

(suite au topic de Narcisse)

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