Nouveau départ [PV Narcisse]

Ce jour là, je me suis réveillé en me disant que j'allais manger un garde comme dîner. Moi en tout cas, j'adore voir les gens souffrir. Ma vie est basée sur la violence et la vengeance. Toute ma vie j'ai regretté que ma grande soeur n'ai pas subi les mêmes atouchements que moi car elle est morte trop jeune. Si un jour je pouvais revoir cette soeur adorée, je lui ferais subir tout ce que notre cher père m'a fais pendant 3 ans consécutif. Mon père... Un homme malsain comme moi, au regard tueur et à l'esprit vif. Je suis exactement comme lui. Peut-être regrette-il de n'avoir jamais eu de petit garçon? C'est peut-être pour cela qu'il ne m'a jamais aimé. En fait, ce qu'il aimait de moi c'était mon corps. Il pouvait lui toucher presqu'à chaque soir quand ma mère partait travailler. Je crois qu'il prenait plaisir à me voir crier de douleur. Presque chaque soir, je me lavais avec le corps rempli de sang qui me coulait sur les cuisses et sur les jambes. Mes pieds devenaient rouges et le bain n'était plus de sa si belle couleur: blanc. Ouais, maintenant j'y crois! Mon père prenait plaisir comme moi à voir ses victimes souffrir et demander pitié. Jadore les voir pleurer, c'est encore plus amusant à regarder. Quand les gens me demande pitié, je leurs fais un joli sourire avec le même regard meurtrier que me faisait mon père.

L'horloge sonnait midi. Mes yeux s'entrouvri et je vis l'heure. Le dîner devait déjà être arrivé, mais pourtant les gardes n'étaient pas venu la voir depuis l'aube. Ce qui n'était pas étrange, puisqu'ils faisaient tout le temps ce genre de chose. Holly avait rêvé à son père et sa soeur qu'elle n'avait jamais vu. Elle mettait un masque sur le visage de sa grande soeur, ne sâchant pas à quoi elle aurait du ressembler. De loin, elle regardait son père attacher Mïa (sa soeur) et il essaya de la violer. Mais ce fut un grand echec. Incapable de faire quoi que ce soi, son père n,avait jamais eu le courage de lui faire du mal physiquement. Dans son coin sombre, Holly regardait la scène. Elle était fâchée et frustrée que son père ne touche pas à sa soeur. Pourquoi dans ses rêves les plus sadique qui sois, elle ne vu jamais son père toucher à sa soeur? Dans chaque rêve avec Mïa et son père, elle se retrouvait dans une cachette secrète dans son ancienne maison avant la mort de sa soeur... Une espèce de cave froide et noire. Peut-être un jour allait-elle découvrir ce qui se cachait dans cette maison?

Enfin, le dîner arriva. Holly se mit debout, regardant avec mépris les gardes qui riaient des esclaves. Des choses atroces parcouru son esprit vengeur. Elle avait un esprit tordu et sans pitié. Elle cria à un garde qui venu vers elle et il ne lui fit pas son plus beau sourire. ''Son dîner était enfin arrivé...''

''Qu'es-ce que tu veux petite salo...''

Holly ne donna même pas le temps au garde de finir sa phrase qu'elle s'agrippa à son cou avec ses mains glacées et froides. Ses ongles commencèrent à transpercer la peau du vendeur. Enfin, elle entendit ce qu'elle aimait tant...

''LÂCHE-MOI! PITIÉ LÂCHE-MOI! Aaah!''

Un sourire moqueur apparu sur ses lèvres rosés. Ces mots lui résonnaient comme une mélodie dans ses oreilles. Elle l'étrangla encore plus fort. Ses ongles maintenant à l'intérieur de son cou, elle était presque au bout du boulot. Son intention? Le tuer et boire son sang. Lui faire vivre ce qu'elle vit chaque jour dans cette torture de prison. Le sang commença à couler le long de son corps, les yeux ouverts et sans vie, plus aucun mot sortait de la bouche du garde. Les autres arrivèrent trop tard. Holly, la main pleine de sang, elle lâcha enfin le vendeur et celui-ci tomba comme une pierre sur le sol. Elle s'en licha les doigts et les mains, heureuse de son acomplissement. Puis elle chuchota au corps du vendeur mort:

''Je n'aime pas la nourriture. J'aime le sang chaud.''

Holly recula au fond de sa cellule, ne parlant pas, son sourire toujours sur ses lèvres. Même en prison elle était capable de tuer. Pour elle, il n'y avait aucune limite à ce petit jeu sadique. Les gardes appellèrent les urgences et ils nettoyèrent le tout pour plus qu'il n'y aille de sang. La jeune femme en était maintenant à son troisième meurtre depuis son arrivé à la réserve d'esclaves. Franchement, les gardiens étaient vraiment stupides pour s'approcher encore de la cellule d'Holly. N'avaient-ils pas encore compris qu'elle était scinglée?

''Toi... Tu as encore tué un de nos nouveaux gardiens! On devrait te pendre pour cela!''

''Tout le monde on peur de moi. Personne ne s'avisera à me faire tête. Je ne suis pas comme les autres. J'aime le sang, j'aime la mort, j'aime voir les gens souffrir sous mes yeux.''

''Tu est méprisante... Minute! Tu sais parler?!''

Eh oui, depuis qu'elle était arrivé là, les mots qui sortaient de sa bouche étaient très rares. En fait, tout le monde prenait Holly pour une humaine. Depuis son escapade de chez elle à ses 17 ans, un monstre affreux lui avait sauté dessus. Il faisait comme un grognement de lion... Il lui sauta dessus, comme une bête affamée de sang chaud. Il la mordit dans le cou, perçant deux trous et suçant son sang chaud. Juste avant qu'elle meurt, il la laissa tomber par terre, la laissant souffrir sous la nuit froide. Son corps au complet lui faisait atrocement mal. Une sorte de venin s'était entégré dans son corps et depuis cette nuit... Tout avait changé.

La porte s'ouvrit... Quelqu'un entra comme un courant d'air. Quelques secondes plus tard, le vendeur s'approcha vers l'homme pour lui demander de l'aide mais l'étranger ne répondit gère. Holly demeura au fond de sa cellule, lichant le sang sur ses doigts.

Narcisse avait quitté le manoir remplis de pensées contradictoires, il était parti sans réfléchir à ce qu'il faisait. Il avait faillit frapper sa jeune soeur, non pour ce qu'elle avait fait, mais pour une seule raison, Ariane ressemblait à Élisabeth. Il s'était retenu à temps et était sorti du manoir pour échapper à ... quoi ? Il ne le savait pas, peut-être tout simplement lui-même, ses souvenirs ou autre chose.

Cela faisait dix minutes qu'il était dans sa limousine, mais il avait réussi à rassembler ses esprits et à recomposer son masque glacé, tout en continuant d'analyser ses pensées et ses sentiments. Il sentait qu'il lui fallait se défouler sur quelqu'un. Le jour ou tout avait basculé, Élisabeth avait libéré quelque chose en lui, une chose qui grandissait, tentant de sortir de la cage dans laquelle Narcisse avait enfermé ses sentiments.

Il arrêta jeta un regard à la fenêtre et vit quelque chose qui fit naître un sourire sur ses lèvres. Enfin lui vint une certitude, dans le torrent d'hésitation où il était. Il devait faire baisser sa tension, avec de la chair humaine.

Il ordonna à la voiture de s'arrêter et sorti. Son grand manteau, sobre, mais tout de même cher, le couvrant presque entièrement. Il poussa la porte, armé d'une résolution glacée. Aussitôt, entre toutes les odeurs de pourriture, de sueur et autre lui en vint une, sentant le fer, mais subtilement différente.

« La main de sa soeur s'abattit sur lui, ses ongles pénétrant sa chair, lui faisant goûter pour la première fois son propre sang »

Narcisse respira un grand coup, le flashback avait été soudain et sans pitié, le laissant essoufflé et pantelant. Son self contrôle l'empêcha de montrer autre chose que quelqu'un qui s'est brièvement étouffé.

Un vendeur était déjà devant lui

_Bonjour monsieur, bienvenu dans notre magasin, vous voulez quelque chose de précis ?

Narcisse ne savait que répondre, il devait prendre une inspiration, mais un mot franchit ses lèvres.

_Sang !

_Pardon monsieur je n'ai pas compris.

Narcisse inspira profondément puis mit son sourire N°8 : tu fais un pas de travers et ce sera ton dernier

_J'étais perdu dans mes pensées, mais montrez-moi donc vos spécimens.

Le marchand le fit passer dans une rangée de cage montrant des esclaves obéissant et prêt à tous pour être vendus, mais ce n'était pas ce que Narcisse cherchait. Il arpenta le magasin et sembla trouver la source de l'odeur.

_Qui est cette jeune fille ? Demanda-t-il en montrant Holly de sa canne.

Le sang coulait le long de ses bras, ses yeux étant noirs, sombre comme les ténèbres, Holly demeura au fond de sa cellule. Une humaine... Au fond, elle avait été gâtée par dieux pour s'être retrouvée dans une réserve remplie d'humain. Le sang sentait à 10 kilomètres à la ronde, l'odeur ennivrante de ce sang chaud, la froideur de l'homme qui l'incarnait... D'où cette odeur venait-elle? de qui venait-elle? Ses sens aux aguets, Holly avaient les yeux grands ouverts, surveillants chaque mouvements de chacun qui se trouvait près d'elle. C'est alors qu'elle entendit une voix neutre. Une voix qui l'attirait autant que cette odeur venant de ce corps. Puis elle le vit. Devant elle. Derrière les barreaux de fers. Cet homme la regardait autant, les deux ne se lâchèrent pas un seul moment, contemplant chaque parcelle de leur corps. C,est alors que l'étrangé demanda au vendeur qui elle était.

''Ah elle... Ne portez pas attention sur elle! C'est une farouche! Elle a tué 3 de nos vendeurs depuis son arrivé ici! Elle est spectaculaire... Elle les tus avec une force incomparable! Pourtant, elle ne manque pas d'énergie et elle ne mange jamais ce qu'on lui donne... Jamais. Lorsqu'elle a tué nos gardes, elle a bu leur sang... C'est vraiment dégueulasse!''

Holly avait à présent un sourire monstrueux sur ses lèvres. Les gens avaient peur d'elle. Peur qu'elle les tus tous. Le sang... Cette odeur malsaine parvenait de cet étranger. Il dégageait une odeur forte mais des plus attirantes. Il n'avait pa sla même odeur que les autres dans cette réserve. La sienne était spéciale. Très spéciale à vrai dire. Tout son être l'attirait c'était pire qu'un aimant... Holly essaya de se resaisir quelques instants. Ses sens étaient complètements désorienté par cet être... Mais qui était-il? Que fesait-il ici? Les questions la toumentait sans cesse et c'est alors qu'elle se précipita sur les barreaux de fers qui la retenait. Entre elle et lui, la chimie c'était levée. Le temps passait comme l'air, les gens autours n'existaient plus. Il fallait savoir, il fallait comprendre qui était cet homme.

De ses lèvres rosées et ses yeux d'océan, elle s'aligna dans son regard, essayant de lui faire ressortir une peur quelconque, mais en vaint... Il devrait avoir peur, non? Il devait ressentir une crainte quelconque, comme tout les autres humains... Les mains en sang, Holly agrippa les barreaux, ne cessant de regarder son visage pour détecté un sentiment de peur...

''Ah elle... Ne portez pas attention sur elle! C'est une farouche! Elle a tué 3 de nos vendeurs depuis son arrivé ici! Elle est spectaculaire... Elle les tus avec une force incomparable! Pourtant, elle ne manque pas d'énergie et elle ne mange jamais ce qu'on lui donne... Jamais. Lorsqu'elle a tué nos gardes, elle a bu leur sang... C'est vraiment dégueulasse!''

Narcisse battit des cils une fraction de secondes, ce vendeur était donc si bête de lui donner des ordres ? Mais Narcisse était généreux, il donnerait une seconde chance a cet imbécile.

Il regarda la fille qui s'était pressé contre les barreaux. Il se baissa pour se mettre à sa hauteur et la regarda dans les yeux sans battre des cils de son regard froid et inexpressif jusqu'à ce qu'elle détourne les yeux. Narcisse pouvait rester plusieurs heures sans ciller.

Narcisse ne ressentait pas la peur, c'était une émotion pour les faibles ou les simples d'esprit. Il était plutôt intrigué, pourquoi cette fille ne se nourrissait pas convenablement.

Il se tourna vers le vendeur, les yeux pétillants. Sa question n'était pas pour lui, mais il allait la lui poser.

_Et vous ne l'avez pas fait piquer après le premier mort ? On voit que cette entreprise n'est pas géré par quelqu'un de ma famille.

Il ne s'occupa pas de la réponse, ce n'était pas important. Il préféra se tourner vers la jeune fille et hardiment il passa une main à travers les barreaux et afficha son sourire N°4 : Je sais ce que je dis.

_Tu ne me fera aucun mal.

Il commença doucement à lui caresser la joue.

Pourquoi poser une question aussi bizarre que celle-ci à un vendeur incompétent? Franchement, c'était si stupide et non réfléchi... Mais la réponse à la question, seule Holly le savait. Pourquoi ne pas l'avoir fait piqué? Parce que personne est incapable de lui toucher. Personne. Si une seule main touchait corps, elle décapiterait tous ceux qui s'y aviserait. C'est même à cette pensée que l'inconnu vint lui toucher la joue... Cette sentation, ce touché... Tout venait contredire ce qu'elle c'était fait comme idée sur elle... Cette caresse venait tout chambouler... Holly voulait tenir tête à ses émotions, c'est alors qu'avec ses mains de sang, elle vint poser la sienne sur la main de l'inconnu puis elle le grafigna pour que le sang coule sur elle.

Dans une voix basse et remplie d'ombre, elle lui dit:

''Je n'aime pas qu'on me touche. Ne t'avise plus de recommencer.''

Les menaces. peut-être arriverait-elle à quelque chose de concret avec des menaces? Elle voulait sortir d'ici et le seul moyen jusqu'à présent d'attirer son attention était la violence et se montrer supérieur. Cet homme n'avait pas l'air très aimable, mais son odeur l'attirant tant... Il fallait comprendre, savoir ce qui l'attirait tant vers lui. Pourtant, son sang devait être comme tout les autres, mais il projettait une odeur tellement plus... forte!

Ses yeux de mers changèrent aussitôt pour une couleur extrèmement sombre. Holly avait soudain son regard de tueur, comme avait celui de son père avant de tuer. Pour se contrôler, Holly fit quelques pas en arrière, incapable de l'étrangler comme les autres gardes. Elle avait tué sa deuxième victime en lui transperçant le coeur avec ses ongles, lui avait arracher le coeur et elle lui avait fait un joli sourire de satisfaction pour courroner le tout. Mais cet homme... Elle n'était incapable de lui faire plus mal. C'était épeurant... Jamais elle n'avait craint autant ses émotions.

Narcisse ne changea pas d'expression lorsque ses ongles égratignèrent sa peau. Pour lui ce n'était qu'un peu de sang, mais pour elle c'était autre chose. Il allait lui faire comprendre que son sang n'était pas le sang de n'importe qui.

_Je vous avez prévenu monsieur, elle est ...

Narcisse leva un doigt de son autre main, ordonnant le silence. Il venait d'entendre les menaces de la jeune fille. Comme si on pouvait le menacer impunément. Il opta aussitôt pour le sourire N°7 : vous n'auriez jamais du faire ça. Et sa main bougea en un éclair.

Dans sa poigne de fer, il tenait à présent le coude de la jeune femme, appuyant sur un point précis. N'importe quel humain serait tombé à genoux sur le coup de la douleur et Narcisse articula bien ses mots.

_Si j'appuie encore je te brise le coude. Sache que rien n'est hors de ma porté, si je veux te toucher, je le ferais.

Il retira son bras de la cage et essuya le sang avec un mouchoir en soie. Il avait vérifié qu'elle ne puisse en toucher une goutte. Il se leva et se tourna vers le vendeur.

_Ouvrez la cage, je veux la voir entièrement. Puis il s'adressa à Holly sans la regarder. Si tu tente de t'enfuir, tu le regrettera amèrement.

Comme suivant les paroles de Narcisse, un homme équipé d'un taser entra dans la boutique, il fit un signe de tête pour indiquer qu'il était avec Narcisse et resta près de l'entrée.

Soudain, Holly se sentit prise au dépourvu. La main de cet homme était forte, même étant vampire, la jeune femme eu mal. Aucune peur ne vint se loger dans son regard toujours aussi agressant et meurtrier. Elle avait une haine qui s'emplifiait chaque fois qu'il faisait un pas de plus vers elle. C'était comme s'il venait prendre une trop grand place dans son espace vital. Elle se sentait étouffer, prise au piège par cet inconnu.

Encore. Il venait de toucher une corde sensible. Elle ne voulait pas sortir de cette cellule immédiatement, mais elle en fut de force. Les seuls mots qu'elle prononça étaient très compréhensible pour qu'on l'entende. Elle voulait être entendue.

''Ne me touche plus! C'est compris? Je ne veux pas être ton souffre douleur. Je ne veux pas non plus de toi comme maître. Je déteste les gens comme toi. Je devrais te tuer pour cela.''

Venait-elle de franchir un pas de trop? C'est alors qu'elle se sauva. Pas par la sortie, mais elle alla au fond de la cellule, où qu'elle alla s'asseoir au fond, adossé contre le mur de béton. Puis elle attendit que quelque chose se passe.

_Je je je je je, scanda Narcisse, comme s'il chantait.

Il s'approcha de la jeune fille, visiblement inconscient du danger qu'elle représentait.

_Il y a une chose que tu devrais savoir, la personne dont les désirs importent, ce n'est pas toi, mais moi. Tu es une esclave, pas moi. Moi je ne suis que quelqu'un qui peut t'apprendre de meilleures manières.

Il claqua des doigts, aussitôt l'homme se dirigea vers le marchand et discuta brièvement avec lui.

_Je suis ton maître a présent, dit Narcisse, et voici la première leçon que tu dois assimiler, tu ne me tutoieras pas quand tu me parlera et surtout, tu ne proféreras plus jamais de menace envers ton maître.

Si tu fais cela, alors ton maître te sera plus agréable.

Narcisse lui tendis la main comme pour l'aider à se relever.

Lorsque cleui-ci lui dit quelques règles à suivre, d'on Holly n'était pas très enchantée, la jeune femme se ravisage en grognant un peu. Elle voulait lui faire face, mais elle en était incapable. Cette sentation qu'elle avait déjà vécu avec un vampire... Ce sentiment d'aimer... Il fallait le cacher, se résoudre à ce sentiment, le noyer au fond de soi.

Holly se leva avec l'aide de son nouveau maître. Elle ne dit aucun mot, c'était mieux pour elle car les règles, c'était pas son point fort... Tout ce qu'elle voulait à ce moment même, c'était d'avoir un toit sous elle et avoir du sang à manger à chaque jour. Elle fit donc un marché avec lui.

''Je deviens ton esclave et je t'obéi si tu me donne du sang à manger et non de la nourriture comme vous les humains mangez...''

Puis c'est là qu'elle fit un petit sourire sarcastique.

''Tu aime l'action avec beaucoup de contact?''

Narcisse ne s'était donc pas fait comprendre, il allait devoir sévir. Sa main tendu l'aida a se lever, mais il ne la lâcha pas.

_Il n'y a pas de marché, tu devient mon esclave et tu obéit à chacun de mes ordres, et peut-être que je tiendrais compte de tes préférences.

Narcisse ne proposait aucune autre alternative, il savait que tout le monde avait un point de rupture, un moment ou l'esprit lâche et ou on accepte absolument tout. Si la jeune fille refusait il n'aurais qu'a trouver ce point.

Tandis que son homme de main payait, Narcisse tira Holly vers lui.

_Tu n'a pas saisit la première leçon on dirait. Mais pour ta gouverne, tu vas détester ma façon d'aimer l'action.

Il la tira derrière lui jusqu'à sa voiture, la tenant toujours par la main.

Holly ne dit aucun mot. Elle avait terriblement faim et ses forces étaient épuisés. Elle devait trouver le plus vite possible quelque chose à manger. Son maître était méchant et très arrogant, elle allait sûrement s'amuser rendu chez son nouveau maître. À voir son garde du corps et les habits de celui-ci, elle s'avait qu'elle n'allait pas manquer de rien. Il avait l'air très louche, mais invraisemblablement riche. Une pensée lui traversa tout à coup à l'esprit.

*Cette main... Elle est si chaud comparée à la mienne... Elle est réconfortante...*

Comme prise entre le magasin et son maître, elle ne tira pas sur sa main, mais elle le suivi, trop étouffé par cet endroit. Le gardien lui fit un petit sourire sarcastique puis il lui fit une grimace. Holly, choquée de ce geste, elle sortit ses cros puis elle grogna. Elle ne fit rien de plus. Il n'en vallait pas la peine.

Elle arrêta un instant avant d'entrer dans la voiture, puis elle contempla le paysage, celui qu'elle avait été coupé depuis bien longtemps. Elle inspira à fond l'air dans ses poumons puis elle rejetta cet air. L'été. C'était un beau temps. Elle adorait l'été. Les gens se promenaient pas de manteaux, c'était ainsi plus facile lors de la chasse pour le souper...

Narcisse ne sentit aucune résistance et failli s'arrêter tellement il trouvait ça louche. Mais il continua, et ouvrit la portière de sa voiture avant de placer sa main sur la tête d'Holly pour la forcer à rentrer.

Elle n'avait pas besoin de voir l'extérieur, pour l'usage que Narcisse allait en faire. Il allait la suivre mais fut pris d'une inspiration soudaine et referma la porte derrière Holly. Il revint quelques instant après et rentra dans la limousine.

Pendant ce temps, toutes les fenêtres était devenu noire, tandis que le "plafond" de la limousine s'éclairait doucement, comme une lumière naturelle.

Les coussins étaient frais malgré la chaleur extérieure et formait un cercle à l'intérieur de la voiture. Narcisse s'installa en face d'Holly et se débarrassa de son manteau.

Un bruit indiqua que le coffre avait été ouvert. Narcisse chercha dans une chose dans les poches de son manteau a coté de lui et sortit quelque chose qui ressemblait très vaguement à un cercle. Une charnière permettait de l'ouvrir et un cadenas servait à le maintenir. L'objet était entièrement en acier et d'un gris froid. Un chaîne partait du milieu de l'objet jusqu'à une poignée de satin.

_Tu vas mettre ceci, dit Narcisse en lui tendant le collier, c'est la marque de ton esclavage. Puis tu vas refermer le cadenas et me rendre la clé.

Narcisse s'étira sur le fauteuil, comme un chat et continua

_Et tu vas me dire comment tu t'appelle également.

Derrière, le coffre se referma

Il l'avait presque poussé dans la limousine... Holly ne se sentait vraiment pas bien. Elle n'aimait pas son maître et n'aimait pas ses manières grotesques. Elle aurait voulu avoir quelqu'un de plus sage, sur qui elle aurait pu manger tout son sang... Mais non, il fallait tomber sur le plus cruel (ou presque) des maîtres.

Après avoir entré contre son propre gré dans la limousine, Holly s'était assise au fond du banc. C,était chic, il fallait l'avouer. Lorsque son maître s'assisa en face d'elle, son visage se crispa quelques instants. Il lui demanda de mettre un genre de collier et lui demanda en même temps son prénom...

''Je m'appelle Holly Cashemire. Et scincèrement... Il va falloir me le mettre de fore ce collier, c'est vraiment ridicule!''

Peut-être aurait-elle du le metre sans répliquer, mais la tentation était trop immense. Elle aimait bien le petit côté agressif de son maître. En fait, tout les vampires aiment la méchanceté, alors pourquoi pas elle?

Holly lui lança le collier puis elle lui dit tout calmement:

''J'aimerais mieux un bracelet. Je me sentirais moins étouffée. Au fais, quel est votre prénom?''

Elle resta quand même polie, puisqu'elle voulait apprendre à le connaître davantage. Le sang de son maître se dégageait de plus en plus dans l'espace restreint de la limousine où étaient assis les deux jeunes gens et el fit frémir Holly. Ele aurait bien voulu lui sauter à la gorge, mais quelque chose d'inhabituel l'en empêcha. Cette attirance allait-elle allez plus loin? Holly se secoua la tête puis les pensées malsaines étaient parties... Ou presque. Elle regardait maladroitement le cou de son maître avec appétit.

Narcisse regarda Holly avec le sourire N°12 : je suis désolé pour vous.

_Je suis Narcisse, et tu m'obéira, de grés ou de force.

Derrière eux le coffre se referma violemment et une portière avant s'ouvrit puis se referma. Le moteur démarra presque aussitôt. Pendant le léger moment ou la voiture se mettait en branle, Narcisse sembla tomber, mais en fait il se jeta sur Holly, plaquant sa main sur elle pour l'étouffer légèrement. Son autre main monta sous son menton et le plaqua vers le haut, pour l'empêcher de mordre.

Il avait mit moins d'une seconde pour exécuter ses deux mouvement et ne se semblait pas se soucier que sa première main reposait sur les seins de la jeune fille.

_Si tu veux vraiment ne pas prendre ce collier, il va falloir me donner l'assurance que tu ne mordra personne. Sauf si je te l'autorise.

La voiture voyageait vite, et suite à un mouvement de Narcisse lors de son déplacement, les vitres se dépolarisèrent, laissant aux occupant la possibilité de voir l'extérieur. Mais Narcisse exerçait toujours ses deux pressions et son regard était devenu dur.

[Je te fait un post au manoir pour ta réponse]

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