Un nouveau "chez soi"... [Pv Zina AlKamar]

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Quand il était sorti de sa cage, à la boutique d'hybrides, il avait pu voir que la jeune femme faisait une tête de moins que lui et que c'était plutôt une bonne chose pour diverses et obscures raisons... Ils sortirent de cet endroit, Hamano étant soulagé de le quitter et de mettre de la distance entre lui et ces lieux... Par contre, Zina le tenait en laisse... Se rendait elle compte de l'humiliation qu'elle lui faisait subir ? Le jeune homme se dit que si dans dix minutes, elle ne l'avait pas détaché et balancé ce truc à la poubelle, il le ferait lui même et, une fois arrivés dans l'enceinte de l'habitation de la jeune femme, elle se prendrait un nombre équivalent de coups... Elle le regarda d'un air étrange... Il était vrai que l'hybride avait des attributs assez déroutants... Elle lui demanda d'où il venait... Mal lui en pris car Hamano eut un flash-back de son village de libérés dévasté par les traqueurs, avec des morts un peu partout, surtout des vieux, bref, des personnes qui n'avaient pas beaucoup de valeur aux yeux des traqueurs. Il s'apprêta à lui dire de façon cinglante de se mêler de ses affaires quand elle lui dit que si il ne voulait pas répondre, ca ne la gênait pas.

Je préfère ne rien te dire... Pourquoi devrais je dévoiler mon passé à une personne comme toi ? Sache que je hais les maitres et que je me méfie beaucoup des humains...

Cinq minutes venaient de passer, cela faisait cinq bons pains pour la demoiselle. Ca le soulagerais, lui qui avait tant voulu taper sur des maitres alors qu'il était dans sa cage, il pourrais enfin se défouler.

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Le chemin de retour vers le Quartier Nord se passa plutôt bien… enfin c’était un grand mot, Hamano n’avait opposé aucune résistance, c’était déjà ça. Elle tenait la laisse, mais négligemment, comme lorsqu’on laisse les rennes à un cheval. Une fois arrivée dans l’allée de la Rosée, elle resserra sa prise sur la laisse, pour montrer qu’elle ne faisait pas de choses stupide. Et puis, Hamano lui répondit enfin, quand elle lui avait demandé d’où elle venait. Elle s’était bien évidemment doutée que l’hybride ne serait pas tendre ou quoi que ce soit d’autre, elle se doutait bien que s’ils étaient capturés et mit en cage, ils détesteraient les humains et que peut-être ils avaient été arrachés à leur famille brutalement… Hamano préférais ne rien dire… pourquoi devrait-il dévoiler son passer à une « personne comme elle » C’est vrai, il avait raison, mais il était vraiment sec celui-là.

La seule chose que Zina apprit, c’est qu’il détestait les maîtres et qu’elle devrait se méfier. C’est sûr qu’a partir du moment où elle lui a parlé, elle n’allait pas lui accorder toute sa confiance. Mais elle avait apprit à ne pas juger les gens sur leurs apparences, malheureusement c’était instinctif chez elle ! Ils arrivèrent pas loin de la demeure de Zina, la demoiselle était certes originaire de la péninsule arabique, elle était admiratrice du pays du soleil levant… il suffisait de regarder sa maison pour le voir. Une grande demeure ressemblant à un temple traditionnel japonais. La couleur était rougeâtre, mais aucunement surprenante, le toit était noir et marron décoré de bois et de tuiles. Evidemment les portes coulissaient…

Elle ouvrit ensuite le portail noir avec une lune dorée dessus, il donnait sur une belle allée. Elle y entra faisant suivre Hamano derrière elle, le chemin était fait de pierres plates dans le sol, très douces. Il y avait un saule pleureur plus loin, où Zina venait souvent pour se reposer à l’ombre. Zina se retourna et s’approcha de l’hybride sans le regarder. Il pouvait la frapper, il pouvait la mordre, il pouvait faire ce qu’il voulait. Zina tira la laisse vers elle et détacha le lien qui retenait l’hybride à la « captivité » Elle laissa les liens tomber au sol et dit à l’hybride, avec un petit sourire timide :

« Je pense que tu te sentiras mieux comme ça…non ? »

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Trois...Quatre...Cinq... Hamano comptait les minutes qui passaient... Quand il répondit à la question de Zina, elle ne laissa rien paraitre de ce qu'elle ressentait... D'ailleurs, il s'en foutait un peu de ce qu'elle pouvait bien penser. Les maitres étaient souvent faits à partir du même "modèle". Ils arrivèrent bientôt devant une magnifique villa ressemblant à un temple japonais... Etait ce ici que Zina vivait ? Il eut bien vite la réponse à ses interrogations lorsqu'elle avait ouvert le portail. Etant arrivés, la jeune femme devait être soulagée et penser qu'elle pourrait le détacher. Ce qu'elle fit. Cinq minutes, cinq coups... L'hybride arma rapidement son poing et frappa l'humaine au ventre, qui partit en arrière sous la puissance du choc et se ramassa par terre. D'autres coups suivirent, de pied cette fois ci, l'hybride visant les côtes de sa "maitresse". Il se tint à ce qu'il avait convenu... La jeune femme devait se sentir assez humiliée d'être ainsi par terre à se faire frapper, ce qui était le but recherché. Quand l'hybride cessa, il repris la parole sur un ton froid et menaçant, mêlé de mépris.

Cinq minutes avec cette saloperie autour du cou, cinq coups... Je pense que vous avez maintenant une petite idée de l'humiliation que vous m'avez fait subir. Vous n'avez pas intérêt à me prendre pour un larbin sinon... Je vous laisse imaginer ce qui se passera... Ah, et autre chose : je vais et je viens où je veux, quand je veux. Est ce que j'ai été assez clair ? Peut être ne me reverez plus jamais lors d'une de ces sorties, j'aurais sans doute choisit une vie meilleure...

Il tenait à fixer les règles qu'il allait instaurer envers elle et la vie qu'il allait mener ici.

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A peine avait-elle détachée l’hybride, qu’il la frappa déjà au ventre. C’est bien ce qu’elle pensait, il était plutôt rusé et pour n’importe qui de niais, ça en serait finit. Zina avait pratiquement prévue cette initiative, au moins, personne ne l’avait vu dans le jardin de sa demeure. Hamano avait une certaine force, Zina était par terre, sur les genoux. Elle se tenait le ventre et posait sa main sur sa bouche, empêchant la bile de l’éclabousser. Mais le pire c’est que l’hybride continua ces coups… on disait que les humains étaient tous des monstres, et qu’ils déteignaient sur leurs esclaves… Zina avait la preuve que les rumeurs ne sont pas toujours vraies, encore une fois.

Evidemment, la jeune comédienne se sentait humiliée ! Cet hybride ne méritait pas vraiment d’avoir de liberté ici, ni même la confiance de la jeune fille. Hamano reprit la parole ; sur un ton emplit de haine et de mépris. Cinq minutes tenues en laisse, cinq coups… parce qu’en plus, il avait ses propres règles et Zina allait devoir s’y plier ? Même si la jeune arabe était timide elle détestait se laisser faire ainsi par quelqu’un… même si le gabarit n’était pas à son avantage. Il allait bien et il allait où il voulait quand il voulait… bien sûre et Zina pouvait lui faire des crêpes aussi. Si Hamano partait, grand bien lui fasse.

Zina se redressa, quand les gardes du corps de la comédienne arrivèrent… bien que tardivement. Ils étaient tous habillés en noir et encerclèrent Hamano, d’autre relevant la jeune fille, toussotant la salive entrée dans ses poumons. Gênée au plus haut point, Zina n’avait quand même pas perdue le nord, même si son enfance disait le contraire, elle ne voulait pas de violence dans l’enceinte de sa demeure. Avant que les « gorilles » ne s’abattent sur l’hybride, elle leur dit d’un ton fort et sûr, étonnant d’ailleurs :

« Arrêtez ! »

Les hommes obéirent, n’ayant pas encore touché l’hybride. Zina se retourna, dos à l’hybride :

« Laissez-le… Si jamais il souhaite fuir, qu’il le fasse, ne le retenez pas. »

Légèrement sur les nerfs, Zina se mit à penser au boulot ! Alors qu’habituellement elle détestait ça.

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L'hybride s'était bien défoulé, taper sur une maitresse était quelque chose d'agréable... Ca aurait été encore mieux si elle s'était mise à crier ou à gémir sous l'effet de la douleur mais elle s'était retenue... Quand il eut finit, il vit cinq types arriver."Armoires à glace" aurait été un meilleur terme pour les décrire... Les humains devaient être les gardes du corps de Zina. Enfin ! De la baston ! Il allait pouvoir se déchainer, même si l'issue de ce combat tournerait sûrement à son désavantage... Peu importe, il donnerait tout ce qu'il avait ! Avant que les cinq types ne se jettent sur lui pour le tabasser et le tenir en respect, Zina leur cria d'arrêter. Les cinq gorilles s'écartèrent d'Hamano pendant que la jeune femme leur disait que si il souhaitait s'enfuir, il pouvait le faire et qu'ils ne devaient pas l'en empêcher. Hamano regarda Zina avec un air victorieux, mais pourtant, on aurait pu distinguer dans ses yeux une lueur de remerciement, de gratitude... Il déploya ses grandes ailes et s'envolla dans les cieux, volant par dessus la ville et se dirigeant vers un endroit où il espérait qu'aucun traqueur ou humain ne le trouverait.

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Ca n’étonna aucunement Zina, qu’Hamano déploie ses ailes et s'envole dans les cieux, volant par dessus la ville, pour partir vers un lieu vierge de toute trace de la civilisation humaine. Zina rentra dans sa maison, accompagnée des gardes du corps, s’inquiétant de la santé de leur employeur. Elle les rassura, en disant que ça n’était rien, de toute façon vu son caractère ils n’auraient pas put s’entendre ! Elle se dirigea dans son bureau, même si elle avait un agent qui s’occupait de gérer le travail de la jeune comédienne, Zina aimait savoir ce qu’elle faisait. Elle s’installa au sol, le bureau étant semblable à une table basse et dessus il y avait un ordinateur portable et de la paperasse. Elle fouilla un instant dans le moniteur, avant de faire des jeux.

Le soleil commençait à bien taper au dessus de la villa, et Zina avait envie de baigner. Elle quitta son bureau, qu’elle referma derrière elle, avant de se diriger vers les bains. Ce n’était pas des sources chaudes, juste un grand bain spacieux, bien aménagé, comportant une glace, des produits de beautés, et évidemment le bain par lui-même. Zina s’était déshabillée et avait commencée à se laver… mais elle repensait quand même à l’humiliation qu’elle avait subit plus tôt. Ca l’agaçait, balançant l’eau sur elle, elle se disait qu’une ballade au grand air s’imposerait. Une fois propre, elle s’habillait d’un pantalon beige, serré par une ceinture marron. Elle se vêtit aussi d’un t-shirt aux découpes droite, vert bordé de bandes blanche. Elle s’attacha les cheveux en queue de cheval et prit un sac bandoulière, avant de se chausser de petite chaussure marron également.

Elle quitta la maison, se retrouvant dans le jardin et prévint ses gardes du corps ainsi que le personnel de la maison, qu’elle partait faire un tour. Ils étaient tellement paranoïaques pour certains, de vraies mères poules. Elle s’engagea dans l’Allée de la Rosée, avec un air pratiquement rayonnant sur le visage. Zina acheta quelque chose à manger en ville et partit faire un tour dans les coins de nature d’Olphéra, pensant plutôt à des parcs… ses écouteurs sur les oreilles, elle marchait tranquillement dans le bois. Sans avoir l’impression qu’on la suivait…

» Liberté perdu, nouvelle vie [ PV Zina ]
» Attente... [Pv Zina Alkamar]
» Premier pas vers un nouveau chez soit.
» Enfin chez sois avec un nouveau compagnon... [PV Ryoma]
» Nouveau départ, nouveau maître. [PV Anthony Ashina]