Loin des montagnes... [Terminé]

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Akiko dormait encore, au fond d'une espèce de grande cage, où elle avait été chargée comme un vulgaire sac de pomme de terre. Elle revenait peu à peu à elle, et se redressa en tenant sa tête qui était douloureuse. Elle s'était assis au fond de cette grande remorque... c'est quoi ce truc on dirait qu'il était dans un semi-remorque, avec d'autres personnes. Elle avait les poignets liés par une chaîne grisâtre, qui s'enroulait autour de son cou aussi en guise de collier. Elle regardait autour d’elle, il y avait un mélange d'âge, et surtout l'odeur qui flottait dans l'air... ce n’était pas vraiment agréable. Elle se moquait un peu de son apparence, mais il était un peu sale, normal, vu comment on l'avait attrapé…

Elle avait mal à la nuque, lors de sa capture, elle avait salement morflée ! Elle chassait en forêt et elle fut prise dans un piège à loup… chose toute à fait ridicule pourtant ! Son pelage blanc était tout sale, elle avait beau le nettoyer… Ses cheveux blancs avaient des teintes grises, et tombaient devant ses yeux, se baladant dans tout le sens. Elle avait le coude sur son genou et la tête contre la paroi froide, à regarder. Elle avait un genou contre sa poitrine. Akiko demanda à un neiko près d’elle:

"Qu’est-ce qu’ils vont nous faire ? "

Le neiko lui répondit d'une voix peu rassurée:

"On à tous été capturé, ils vont nous vendre… "

Akiko fit de grand yeux... "Vendre" ?! Mais… ça n’est pas vrai… finir comme ça ? Enfin soit, le garçon devait disait la vérité... mais dans tout les cas, ce n'était pas rassurant de se retrouver dans un trafic… qui est tout à fait légal dans Olphéra, cette ville dont tous ont entendu parlé. L'arrogance d’Akiko ne s'était pas atténuée et elle était de toute façon en colère. Et elle ne voulait certainement pas rester ici, à attendre d’être vendue à une personne quelconque ! Elle se leva et s'approcha des portes entrouvertes. Il faisait plutôt sombre. Les autres n'osaient pas la suivre, ils savaient bien que dehors ils n'étaient pas seuls. Et ils avaient raison, a peine Akiko avait-il sortit la tête de la où il était, quelqu'un l'agrippa à l'extérieur:

"Et alors, on a envie de fuguer ? Esclave !"

"Lâche-moi ! Je ne suis pas un esclave !"

L'homme en noir, surpris, donna un coup dans l'estomac de la jeune hybride :

"Misérable créature, je vais calmer ton ardeur, ça t'apprendra le respect !"

Il traîna Akiko, l'empoigna par les cheveux, celle-ci ne s'y attendait pas et fut surprise. Le "braconnier" l'emmena jusqu'à un baril d'eau, probablement là pour autre chose que boire et plongea la tête d’Akiko dedans, qui les mains attachées, ne pouvait pas faire grand chose ! Au bout de quelques secondes, il retira la tête de la jeune renarde et la rejeta au sol violemment. Peu de temps après, quelqu’un d’autre arriva, d’autres hommes pour emmener les « proies » dans les boutiques ou animaleries appropriées à leurs races.

Akiko fut jetée en cage, avec d’autres filles, d’autres hybrides. Elle n’en avait jamais vue autant d’un seul coup. Et ici l’ambiance n’était pas vraiment des plus agréables, il fallait rester sur ses gardes !

Talen entra dans la boutique et avait un casque sur les oreilles, il s'écoutait un peu de musique sinon il s'ennuyait en marchant, il maissa quand même le casque et regarda autour de lui, on lui avait un jour dit qu'il existait des boutiques pour acheter des êtres vivants, au départ il n'y croyait pas trop mais maintenant qu'il avait vu cela il était un peu en colère, il s'approcha du vendeur et le regarda avec un regard assez sombre, bien entndu le marchand avait un peu peur en voyant un jeune home aussi musclé que lui le regardé aussi mechament, il s'eloigna et regarda quand même ce qu'il y avait, il avait en tête d'en predre une uniquement pour avoir une amie sympatique, pour lui un être vivant ne mérite pas d'être en cage, alors il vit Akiko, elle semblait avoir été maltraité et ses cheveux semblaient humide, il s'genouilla devant elle et lui tendit sa main en souriant.

"Hey dit moi, que-t-on t'il fait pour que tu soit comme cela?"

Dans son regard on voyait bien qu'il était triste pour elle, il hercha un moment avec son autre main dans sa poche et en sortit un peu de chocolat, il en avait toujours sur lui et il en donnait des fois au enfants, il recula sa première mains pour lui tendre le chocolat et il lui souria en attendant sa réaction.

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Akiko avait faillit s’endormir dans la cage, tourner en rond pendant des heures… loin des grandes étendues blanches, loin de grande liberté… loin de la fraîcheur, c’est sûr, elle était un peu nostalgique. Surtout qu’ici, pour être tranquille il fallait griffer et mordre, c’est pour ça d’ailleurs qu’elle avait été changée de cage, pour la mettre dans une cage « solitaire » et d’ailleurs ça n’était pas plus mal… sois disant pour les cas récalcitrants. Quand on entendait la porte de la boutique s’ouvrir, on tournait la tête, par curiosité. Akiko dressait les oreilles, vers les nouveaux arrivants. A peine quelques heures après son arrivée dans cette cage, une petite gamine de six ans, s’était amusée à tirer sur une de ses queues ! C’était un peu douloureux quand même ! Mais elle s’était retenue de grogner, se contentant de jouer avec la petite.

Enfin peu après, c’est un jeune homme qui rentra, plutôt musclé, pas aussi laid que certains… Il avait une chose étrange sur les oreilles, Akiko était sauvage jusqu’au bout, ignorant beaucoup de la ville, mais ayant apprit un peu en se cachant quand même, pour ne pas être ignorante ! Elle se léchait un peu la main pour laver un peu sa queue, voyant que son pelage d’hiver commençait à la quitter. C’était amusant de voir les marchands, craindre des clients riches ou plus forts qu’eux. Akiko était assise sur le côté, fatiguée, mais elle se réveilla instantanément, quand le jeune homme aux cheveux rouges vint s’agenouiller devant elle et tendit sa main en souriant. La jeune renarde recula un peu, qui c’était ? Il voulait l’acheter ? Ou c’était un de ses gros pervers dont beaucoup parlaient ? Il lui demanda ce qu’on lui avait fait pour qu’elle soit comme ça. Akiko secoua une oreille, penchant la tête sur le côté, cet humain avait un regard plutôt triste.

Et puis il fouilla dans sa poche et en sortit un carré de chocolat. Du chocolat ? C’était bon ? Ah oui, elle en avait déjà eu par une vieille femme qui en avait laissé sur le bord de sa fenêtre il y a longtemps. Le jeune homme recula sa main pour lui tendre le chocolat et il lui sourit. Akiko hésita un petit instant, elle finit quand même par s’approcher un peu et à sentir le chocolat, différent de celui qu’elle avait mangé. Elle regarda l’humain dans les yeux et puis le carré, une nouvelle fois l’humain et elle prit rapidement le chocolat de la main du garçon. Ca pouvait paraître impoli, mais elle avait faim, sa chasse ayant été interrompue. Elle le mangea vite, au fond de la cage. Elle regarda une nouvelle fois le jeune homme, allait-il la traiter de monstre ? Ou se moquer de sa faim comme le faisaient d’autre… non pas avec ce regard là.

« Merci… »

Murmura t-elle. Sinon pour la question de l’homme, comment pouvait on l’avoir mit dans un tel état ? Ce n’était pas compliqué à imaginer…

« Nous… sommes brusqués… et ce n’est pas propre… »

Chuchota t-elle a nouveau.

Il a regarda prendre le chocolat et il lui souria encore une fois, au moins elle n'avait pas trop peur de lui et c'était bien, il chercha encore dans sa poche et sortit encore du chocolat, c'état la seul chose qu'il avait et il lui tendit encore, quand elle lui parla de ce qu'on lui avait fait, une lueur de colère passa dans son regard, mais il ne voulait pas lui faire peur alors il avait baissé les yeux, il atendit qu'elle prenne le chocolat pour allé voir le vendeur, lui bien sur était un peu paralisé en le voyant arrivé, Talen ne pris même pas la peine de lui parler, il posa l'argent et pris la clef de la cage d'Akiko, il avança et ouvrit la porte de de barres de fer, il s'agenouilla et lui tendit la main en lui faisant un petit sourire assez doux.

"Viens avec moi, je suis sur que sa sera mieux qu'ici, je m'apelle Talen Aurion, enchanté."

Au moins il avait été direct, le vendeur était un peu sonné par ce qu'il venait de faire et le regardait d'un air abasourdie, Talen quand a lui attendait un signe d'Akiko, il esperait qu'elle viendrait avec lui et qu'elle n'aurait pas peur, lui ne lui ferais rien, il en tait persuadé.

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Akiko observait tout les gestes du garçon, il se remit à fouiller dans sa poche, qu’y avait-il à l’intérieur ? Quelque chose de bon encore ? Elle regardait ce qu’il allait sortir, et fut presque contente de voir un autre carré de chocolat, qu’il lui tendit avec un sourire. Akiko ne voulait pas devenir dépendante du chocolat, car on disait beaucoup que les maîtres tenaient leurs esclaves par la nourriture. Elle en avait beaucoup apprit ici, en à peine une journée elle connaissait beaucoup de chose sur les magouilles des humains. Ce qui n’incitait pas à leur faire confiance. Mais heureusement quelques rares cas, étaient tout à fait adorable avec eux… et apparemment Akiko avait la chance d’être face à l’un de ces rares cas. Quand elle lui parla de leur traitement, le jeune homme baissa les yeux, Akiko en profita pour prendre le chocolat, sans comprendre pourquoi il avait baisser le regard.

A peine l’eut-elle prit, que le jeune homme se releva. Akiko se terrait au fond de la cage, prête à mordre, un pur réflexe ! Mais le jeune homme était partit vers le comptoir. Akiko le regardait faire, entendant les autres autour d’elles, aboyer toutes sortes de choses, qu’elle ne prit pas la peine de différencier. L’homme aux cheveux rouges, posa un tout petit tas de feuilles rectangulaires. C’était avec ça que les humains négociaient leur vie pratiquement… étrange façon. Akiko tourna la tête un instant, et elle entendit le verrou de sa cage tourner. Elle se retourna immédiatement. Ca y est elle était libre ? La porte s’ouvrit, et le garçon s’agenouilla, lui tendant la main avec un sourire des plus doux. Il lui demanda de venir avec lui, elle sera certainement mieux qu’ici.

Il se présenta comme étant Talen Aurion. Akiko le regarda, en penchant la tête, secouant à nouveau son oreille et une queue poussiéreuse. Elle regardait ensuite le vendeur, hébété, qui n’osait rien faire. Finalement, elle s’approcha de la sortie, Talen ne serait pas assez cruel pour fermer la porte au nez, comme l’avait fait une fois une femme riche, pour s’amuser. Ca avait particulièrement écoeurer Akiko. La jeune renarde s’avança encore en finit par sortir, à quatre patte, les queues entre les jambes, les oreilles baissées. Mais quelques seconde après, ses oreilles se redressèrent, attentive et Akiko se redressa, pour se mettre debout. Et à son tour, elle jugea polit de se présenter :

« Je suis Akiko… Akiko Kitsune… »

Le nom choisit par sa mère, choisissant Akiko qui signifiait « l’enfant de l’automne. »

Au moins il semblait que la jeune Akiko comme elle lui avait dit était assez comprehensive, il la regarda et enleva sa chemise, il la posa ensuite sur les épaules de la jeune hybride et lui fit un sourire, elle semblait si fragile par rapport a lui qui était si fort, mais ce n'était pas très important pour le moment, il lui pris la main pour lui montrer qu'elle ne devait plus avoir peur de quoi que ce soit et mrcha doucement vers la sortie, doucement dans tête Talen s'imaginait ce qu'aurait penser les personnes qu'il connaissait si il l'avait vu maintenant, son père lui aurait dit qu'il aurait du choisir quelqu'un de plus fort, il aurait été vachement idiot sur ce coup la, sa mère elle aurait été fier de lui, comme quoi elle était vraiment plus ilteligente que son brutal de père, ses ancien amis eux aurais voulu joué avec Akiko, cela aurait été une mauvaise idée, il savait qu'ils étaient des pervers alors pas question, au bout d'un moment il la regarda et se mis a sourire, pourquoi chercher compliquer maintenant, mais quand même, il pensa ensuite a ce qu'il allait pouvoir se passet, ce n'était pas très grand chez lui mais au moins elle se sentirait mieux que dans sa cage, il savait faire la cuisine et donc il pourrait lui faire qelque chose a manger, prendre que du chocolat n'était pas très bon pour la santé, enfin il avait bien une autre idée mais il la gardait pour plus tard.

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Akiko regarda autour d’elle, à peine sortie de sa cage. Il est certain que la plupart des autres hybrides la regardaient avec une certaine lueur dans le regard, de la jalousie pour la plupart. Mais si ça lui permettait de quitter cet endroit, elle s’en moquait. Bien qu’elle vienne des montagnes, elle ne put s’empêcher de frissonner, l’humidité de ces lieux était différente de celle des montagnes et la fraîcheur, tout comme la chaleur, n’y était pas la même non plus. Talen retira sa chemise et la posa sur les épaules d’Akiko. La jeune renarde leva le regard vers l’humain, qui lui souriait. Elle en rougit un peu et Talen lui prit la main, pour aller doucement vers la sortie.

L’humain semblait avoir un moment d’absence, pensant à autre chose. Akiko regarda sa cage vide, et elle balaya la boutique de son regard. Et puis elle poussa un tout petit peu Talen, lui montrant son envie de quitter cet endroit rapidement. Celui-ci lui fit un sourire, et la jeune hybride eu presque envie de répondre par la même chose .Qu’allait-elle devenir ? Comment était l’endroit où vivait Talen ? Que devrait-elle faire une fois là-bas ? Autant de question se posait dans sa tête. Et comment devait-elle l’appelée ? Si elle l’appelait Talen, ne se prendrait-elle pas une gifle ? Si au contraire elle l’appelait maître, ne se ferait-elle pas réprimander pour ne pas lui avoir demander comment elle devait l’appeler. Akiko pressa le pas, désireuse de quitter cette boutique hideuse. Une fois dehors, elle fut surprise ! La circulation, les gens dehors, les neikos et hybrides tenus en « laisse », les bruits de la rue… Elle n’avait jamais vu de chose pareille !

Elle avait peur de tout ça ! Elle avait envie de s’enfuir, mais… elle se doutait bien que quelque part dans cette ville, certaines personnes mal attentionnée pouvait l’attendre, ou certains « braconniers » la revendre une nouvelle fois, sa blessure au mollet était encore fraîche, à peine cicatrisée, elle ne pouvait pas courir ou sauter comme elle l’aurait. Elle baissa les oreilles sur le côté, ses queues fines légèrement tendues, elle avait le regard interloqué. Que fallait-il faire maintenant ? Elle tremblait légèrement, se collant contre le mur, les poings serrés contre sa poitrine.

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