Le plus loin possible ! [PV Vlad]

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Akiko avait envie de se balader, elle s’ennuyait ferme chez son maître et avait très envie d’action ! Elle ne connaissait pas encore les frontières de la ville d’Olphéra et en allant par ci, par là, elle se retrouva au Village d’Elladah, attirée sans doute par les terres qui ne sont habitées par les hommes. Oh oui les monts lui manquaient beaucoup ! Elle les voyait même au loin ! Elle finit par s’arrêter dans le vieux parc du village, finalement elle avait réussi à partir loin… c’était de la fuite ça non ?

Boh après tout, sa vie « domestique » n’était pas un cadeau et l’ennui était la pire des choses pour une renarde tout juste sortie de sa montagne. Elle se sentait si bien dans les hautes herbes, les arbres qui contrairement à ceux de la montagne, étaient décorés de feuilles de toute les couleurs, allant du vert au jaune, passant par le orange, le marron ou le rouge. C’était un peu nostalgique, ça lui rappelait des souvenirs notamment pour son nom.

Akiko, l’enfant de l’automne. Elle jouait avec les feuilles comme l’avait toujours fait quand les arbres perdaient leurs feuilles dans le mois des pluies. Elle commençait à avoir faim, mais ici c'était un parc et pas une forêt, ça serait très difficile de trouver un faisan ou un lapin ici ! Quelqu'un était assis non loin, pour un genre de pique nique ? Enfin quand il eu finit de manger, il jeta les restes et Akiko en profita pour les prendre. Comment pouvait-on faire autant de gâchis ? En étant un humain...

Plus le temps passait, moins Akiko appréciait ces créatures hautaines. elle mangea le reste de sandwich et se mit en quête de quelques insectes. Des vers, des papillons, des sauterelles, des libellules... enfin les papillons elle jouait plus souvent avec. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas fait ce genre de chose, environs quelques mois. Elle restait accroupie par terre, se cachant dans les hautes herbes, et les plantes, avant de se rouler dans ses queues épaisses en cette saison, pas question de s'accorder une sieste ici ! L’odeur des humains était présente, même faible...

Ca ne la rassurait pas vraiment… quoi qu'il en soit, elle s'installa confortablement, regardant les nuages défiler dans le ciel, bercée par le vent... c'était plus intéressant qu'une maison, enfermée toute la journée à s'ennuyer !! Elle fermait les yeux petit à petit, agitant une de ses queues de temps en temps.

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Vlad avait un problème: en fait, il lui manquait une pièce pour pouvoir réparer un objet électronique donné par un de ses clients. Après avoir fouillé maintes fois partout dans sa demeure, il ne la trouva nul part. Soupirant, l'hybride trouva la seule solution qu'il y avait: il devait aller à la "dompe" des humains pour aller chercher la pièce en question. Une chose le rassura, cette pièce (qui était en fait une puce électronique) , avec un peu de chance, se trouvait facilement.

N'ayant donc pas vraiment donc le choix, Vlad quitta sa demeure. Il avait apporté avec lui rien de spécial. Lorsqu'il sortit à l'extérieur, ses lunnettes se teintèrent légèrement, pour qu'il puisse ainsi mieux voir (il déteste le Soleil: il lui pique les yeux). À moitié de chemin, il décida de prendre une pause (vive l'effort physique...). Il s'était arrêté dans un vieux parc, tout près du Village d'Elladah. Il soupira à a vue d'un humain: il devra donc resté caché, car il n'aimait pas vraiment prendre contact avec ces personnes se croyants les "maîtres incontesés du monde". En fait, cette manière de penser était bien trop prétentieuse, selon Vlad et plusieurs autres hybrides.

Il mangeait un sandwich. En fait, il n'en mangea seulement la moitiée. Vlad laissa tomber un soupir. Les humains ne comprennent pas que la nourriture ne se jettent pas ainsi dans la nature. Soudainement, quelqu'un bontdit de nul part et s'empara du reste de sandwich. L'hybride resta surpris, tandis que la "renarde" se nourrissait des restes. La pauvre, elle devait sûrment être morte de faim. Il la regarda chasser toutes sortes d'insectes: sauterelles, libellules, bref un peu tout ce qui pouvait lui tomber sous la main. On aurait dit qu'elle aimait d'avantage les papillons, car elle s'amusait litéralement avec. Vlad souria intérieurement, en regardant l'hybride s'amuser dans les hautes herbes.

Quelques temps plus tard, elle avait arrêté sa chasse. Elle s'était installé sur le dos, et elle regardait les nuages. Vlad, qui aimait converser avec les autres hybrides, décida d'ller a voir. Si elle était perdue ou bien même sans maîtres, peut-être elle aimerait rejoindre le clan des Libérés. Il était maintenant à environs un mètre de la femme, et regarda lui aussi le ciel. Il avait un air décontracté, étant persuadé que l'hybride n'allait pas l'attaquer (de plus, si elle le faisait, Vlad était dans tout un pétrin, vu sa force musculaire comparé celle de la renarde). Quoi dire pour commencer une conversation. C'est toujours ça qu'il y a de plus compliqué. Vlad y alla simplement.

- Joli, ce ciel, n'est-ce pas?

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Akiko sentit bien la présence de quelqu’un tout proche d’elle, mais elle ne dit rien, restant allongée dans la fourrure de ses queues. Joli ciel n’est-ce pas ? Akiko savait qu’il n’était pas humain, elle l’aurait sentie et aurait fuit. Cet hybride sentait la « mécanique » était-il au service d’un humain vivant dans ce qu’ils appelaient un « garage » ? Non peu d’humains étaient aussi… laxiste que son maître. Enfin, le fait de pouvoir parler avec quelqu’un, l’occupait déjà bien plus qu’en restant dans la ville. La renarde répondit alors sans tourner la tête pour le moment :

« Oui, je suis contente de voir un ciel ainsi… nous autres les hybrides aux gênes animaux, nous pouvons sentir la perpétuelle perturbation de la nature… »

Akiko tourna la tête, ses cheveux blancs traînant sur le sol. L’hybride proche d’elle, était un homme, portant des lunettes teintées. Il avait les cheveux noirs relativement longs, et portant des pièces étranges sur tout le corps. Akiko se releva doucement, laissant ses queues en arrière, regardant un instant encore l’hybride à l’aspect métallique. Elle se pencha en avant comme pour le saluer :

« Je m’appelle Akiko Kitsune, et je viens de la montagne. »

Elle ne voulait pas dire qu’elle avait un maître, de toute façon ça se sentirait et de plus, qu’elle ai Talen ou qu’elle n’ai rien, ça revenait exactement au même…

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Le fait que la renarde ne broncha pas fit sourire Vlad. On aurait dit qu'elle n'avat pas peur des étrangés (les humains ne comptent pas, bien sûr), ce qui était une bonne chose. En effet, pourquoi ne pas profiter de ce bon temps (quoi, il a vraiment pensé ça?) pour discuter tranquilement. Après tout, il n'était pas du tout pressé. Il pouvait aller à la dompe un peu plus tard.

La renarde avait aussi l'air contente de la beautée du ciel. Elle expliqua par la suite que les hybrides pouvaient ressentir la perturbation de la nature. Cela étonna Vlad. Lui, qui était tout aussi hybride que la femme devant lui, ne ressentait rien. Étrange. Peut-être parce qu'il n'a jamais, en fait, eu de contact important avec la nature. La renarde s'était tournée vers lui. Elle était jolie, avec ses cheveux blancs. Elle s'était relevé lentement et s'était présenté. Elle se nomait Akiko Kitsune. Le fait qu'elle ajouta qu'elle venait de la montagne fit croire à Vlad qu'elle n'avait pas de maître. Pour la saluer, Vlad se contenta d'un signe de main.

- Et moi c'est Vlad. Je viens du camps des Libérés, pas très loin d'ici.

Sur ces mots, il pointa avec son pouce derrière lui, indiquant le chemin à prendre pour aller vers le camps.

- À ce que j'ai pu voir, tu n'as pas l'air d'aime bien fort les humains. Ça tombe bien, tu n'es pas la seule.

Vlad se souvint de ses nombreuses années dans l'usine informatique où il travaillait. C'était un cauchemard comme environement, et les humains qui les regardaient travaillé n'aidait aucunement à l'ambiance.

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L’hybride face à elle se présenta également, il se nomma Vlad et il faisait partit d’un camp de Libérés qui n’était pas très loin d’ici. Quelle chance pour Akiko, plusieurs fois elle avait pensée à aller les rejoindre vu que son maître avait visiblement mieux à faire que s’occuper d’elle. Elle ne comprenait pas les humains, ils achetaient des choses mais s’en lassait parfois instantanément. Et à la longue ça devenait agaçant, maudits humains. L’hybride lui avait indiqué le chemin à prendre pour aller vers le camp des libérés. C’était sympa de sa part, Akiko pourrait ainsi facilement retrouver cette route si Talen l’exaspérait au point de quitter sa maison. Vlad vit qu’elle n’aimait pas les humain, ça tombait bien, elle n’était pas la seule. Akiko regarda attentivement l’hybride libre, lui non plus ne devait pas les apprécier. Akiko croisa les bras, secouant une oreille, pour se débarrasser d’un insecte venant de s’y poser.

« Les humains sont une espèce fragile, même les plus monstrueux peuvent devenir aussi peureux que des animaux fuyant l’homme, si ont leur retire toutes traces de technologie dont ils sont si fière. Mais… je doute que c’est ce qui les sauvera. »

Elle releva la tête, l’hybride devrait être d’accord avec elle. Quoi qu’il en soit, ils n’étaient pas dans les faveurs de la jeune renarde :

« D’où viens-tu ? Tu dis être du camps des libérés, pourquoi as-tu fuit les humains ? J’aimerais savoir jusqu’où on peut tenir pour ses créatures si étranges. »

» Vlad
» S'enfuir loin
» Loin des montagnes... [Terminé]
» Loin Du Bruit, De La Ville...