Capture d'une nouvelle proie [PV Kironian]

Nathaniel avait mal au crâne.
Normal, lorsqu'on se torche jusqu'à l'aube au rhum...
Mais il n'avait pas fait cela pour oublier - comme s'il en avait besoin. Non, il l'avait fait pour apaiser la seule haine qui coulait en lui, la haine qu'il ressentait envers ce monde, ses habitants et surtout leur pseudo Justice en laquelle il ne croyait plus du tout.

Il aimait Eelian, encoe, toujours, fût-elle à présent dans un autre monde.
Encore que parfois, il ressentait une douce impression à ses côtés, comme si elle était encore là, qu'elle ne l'avait jamais "quitté"... qu'on ne lui avait jamais arraché sa vie, juste devant ses yeux horrifiés.

Aussi loin qu'il se souvenait (c'est-à-dire bien peu de temps...), jamais un évènement ne l'avait autant marqué au fer rouge.
Et quand bien même il aimait songer à la belle idée qu'il y avait une vie après la fin d'une existence, il savait qu'au fond ce n'était qu'une illusion perfide pour croire qu'Eelian était à présent heureuse...

En rentrant de la soirée d'hier, il avait trouvé une étrange missive dans la "boîte" tombant en ruines qui lui servait de boîte aux lettres...
Un petit mot griffonné à la hâte lui disant qu'il lui fallait capturer un Ordi libre, "Kironian", moyennant une rémunération intéressante.
Malgré la lassitude qui l'avait envahi depuis 4 ans, et le peu d'intérêt qu'il portait aux choses, Nat avait laissé le Traqueur en lui reprendre du service.
Et vu l'impatience dangereuse qui couvait en lui, c'était bien parti.
De toute manière, aucune de ses proies n'avait jamais eu assez de temps, de cran ou d'affront pour pouvoir lui échapper.

Voilà l'unique raison pour laquelle il s'était retrouvé là, grâce à ses informations acquises de manière plus ou moins contestables.
Et à présent, perché dans un arbre, fumant une cigarette, il atendait que sa proie se montre - car il le savait mieux que quiconque, il viendrait.
Et dans peu de temps.

Kironian soupira lourdement, parfois, le fait que Nade soit encore à moitié sauvage n’était pas toujours très facile à vivre… Voilà ce qui avait poussé Kiro à fuir son poste pour essayer de retrouvée son amie dans la forêt…

« Nade !!! Nadeshiko ? Où est-ce que tu es partie Nade ? »

Il émit un sifflement strident pour appeler son amie, mais non, pas un son en provenance de la louve… Il était inquiet… C’est donc ainsi qu’il s’était un peu plus enfoncé dans la forêt, pas vraiment méfiant… Il était plus inquiet pour sa très chère louve…

« Nade ? Tu es où ? Bon sang Nadeshiko !!! »

Jamais le jeune ordi ne s’était sentit aussi abandonner qu’à l’heure actuelle. Nade avait disparut depuis des heures… En continuant à s’avancer, il avait trouver Nadeshiko la patte prise dans un piège et il avait soupirer un long moment. Il avait ouvert le piège et il avait analysé la plaie… Ce n’était pas bien grave, ça guérirait vite…Il pris alors l’animal sur son dos et commença à marcher en direction du camp pour détourner ses pas en entendant Nade grogner…

« Oui Nade… Tu as raison, nous ne sommes pas seuls… Il faut pas rester là… Même si du coup tout est foutu en l’air… »

Il marchait, se forçant de plus en plus à marcher, Nade ne le pouvait pas alors bon… Elle le ralentissait et il le savait, mais il ne pouvait pas la laisser derrière elle. Elle était sa meilleure amie. A son oreille, il entendit la louve couiner. Il ferma les yeux, se concentrant sur ses capteurs… Il avait conscience qu’il ne pourrait pas fuir alors il grogna et tourna les yeux vers les arbres.

« Qu’est-ce que vous nous voulez ? »

Avait il dit d’une voix un peu trop métallique, dans me même temps, ses yeux bleu métallique étaient passé en mode détecteur de chaleur. Qui était cette personne qui le suivait… Et qu’est ce qu’on lui voulait… Sur son dos, Nadeshiko grognait de plus en plus fort et aboyait même de temps à autre. Heureusement pour lui, Kiro avait l’habitude et il avait pus atténuer ce son, chose que ne pouvait pas faire un homme. Il la tenait toujours dans son dos, il n’était pas libre de ses mouvement, mais Nade avait la patte fouler, elle ne pouvait pas se débrouillée seule comme ça…
L’Ordi s’était mordut la langue en se reculant dos à un arbre, près à déposer Nade et à se défendre si il le fallait…

Nat sentit le moment approcher.
Le moment, et surtout le personnage secondaire de la petite histoire qu'il se préparait à tisser ici, dans les recoins sombres de cette forêt.

Il vit de loin un jeune homme, androïde selon ses observations (et questions d' "aura", en ceci qu'il ressentait les ondes des gens... et les siennes étaient tout sauf naturelles, quoi que bien imitées), portant une louve sur son dos.
Etrange tandem...

« Qu’est-ce que vous nous voulez ? »

Le ton était donné. Aucun détour. Juste une sorte d'appréhension, mais le Traqueur se doutait que l'androïde était plus inquiet pour sa compagne que pour sa propre vie... sa liberté.

Il sourit. Finalement, cela deviendrait peut-être intéressant.
Mais était-il suffisamment cruel pour accomplir son boulot sans se poser de question ?
La potentielle récompense lui disait que oui, mais son flegme habituel ainsi que ses valeurs lui soufflaient que non.
Mais on verrait cela après...

...Cependant, Nat descendit lestement de son perchoir sans se départir de sa clope, toujours vissée entre ses lèvres, et dit simplement en observant son opposant :

"Je n'ai rien de personnel contre toi, crois-le bien. Alors avant de faire quoi que ce soit d'autre, laisse-moi regarder la blessure de ta louve - j'ai de quoi la soigner.", commença-t-il. "Ensuite, et ensuite seulement, tu pourras lutter pour défendre ta liberté. Je n'ai pas envie d'affronter quelqu'un qui a autre chose en tête."

Le ton de Nat était donné, à présent.
Il avait toujours été un adversaire réglo, et rien ni personne ne pourrait changer sa façon de faire.

Kironian s’était donc mis dos à un arbre, sans s’y coller, puisqu’il portait Nadeshiko. Il attendit juste… Il ne pouvait rien faire d’autre… Sur son épaule, Nade grogna en soulevant les babines. L’ordi commençait à se résigner… Pour fuir, il n’avait pas besoin de programmation, mais pour se défendre, oui, et il ne l’avait jamais eut, même en rejoignant le camp…

Un homme descendit de son arbre, ses circuits lui indiquaient que cet homme était un traqueur, et si il était là, c’est qu’il avait dû être payé pour l’emmener à la boutique de biomécanique… Il n’y avait jamais mis les pieds, ayant été fait sur mesure. Qui pouvait donc s’intéresser a lui ? En tout cas, ce traqueur proposait de soigner Nade, Kiro ne pouvait pas le refuser… Il déposa doucement la louve au sol, mais celle-ci se redressa et fixa Nat’ en grognant, elle ne voulait pas qu’on lui prenne son ordi… son ami…

« Je ne suis pas programmer pour me défendre… »

Voilà tout ce qu’il avait répondu en posant doucement une main sur la tête de la louve pour l’apaiser, c’était toujours elle qui le défendait. Mais là, elle n’était sûrement pas en état de le faire…

« On dirait que cette fois ci c’est la fin pour nous deux Nadeshiko… Désolé de pas pouvoir agir mon amie… »

Il caressa doucement la tête de l’animal qui couina, elle ne voulait pas… Kiro baissa la tête, il se sentait coupable de son manque de programmation. Bien sur, l’Ordi pourrait profité que le traqueur soigne la louve pour filer, mais ce serait comme abandonner Nade et il ne le voulait pas, elle était sa seule famille, si l’on puis dire.

« Dites… Pourquoi êtes vous devenu Traqueur ? Qu’est-ce qui peut vous plaire dans ce métier ? »

Il demandait ça simplement dans le but de remplir sa base de donner. Par simple… Curiosité, comme dirait les être vivants… Il allait à nouveau être entre quatre… Il n’y avait plus qu’à espérer que cela ne le mettrait pas en danger… Il ne voulait pas se retrouver en pièce détacher. Il ne voulait pas être reprogrammé. Bien sur, lui, il ignorait que sa programmation était impossible, du moins, tant qu’on ne connaissait pas le code pour accéder à ses circuits de programmation. Ca avait été une idée de son tout premier maître à l’attention de celle qui aurait du être sa maîtresse. L’ordi continuait de caresser la louve pour la calmer, mais il faisait ça avec un air triste et désolé, comme un condamner à mort qu’on conduisait au bûcher, mais c’était à peu près ça…

Sans un mot, Nathaniel se contenta d'écouter et d'observer, puis de se pencher vers la louve qui s'était mise à grogner. Sans doute crût-elle qu'il était là pour les séparer... et même si au fond elle n'avait pas tort, le Traqueur n'était pas là pour semer le trouble et la discorde uniquement.
Il n'aimait pas cela. Il n'était pas là pour cela. Malgré son occupation principale.

« Je ne suis pas programmer pour me défendre… », avait dit le jeune androïde.
Bien sûr que non.
Et qui l'était, au fond ?

Malgré la réticence de plus en plus évidente de l'animal, Nat la maintint doucement mais fermement par la nuque, sortit un petit nécessaire de soins dont il ne se séparait quasiment jamais et désinfecta la plaie avec un alcool à 90°.
Une fois ceci fait, il lui pansa la patte sans marquer la moindre hésitation.
Mais ne répondit rien.

« On dirait que cette fois ci c’est la fin pour nous deux Nadeshiko… Désolé de pas pouvoir agir mon amie… »

Montrer ainsi ses regrets et son incapacité à la défendre surprirent un peu le Traqueur qui acheva ses soins puis, se posant un tout petit peu à l'écart, se remit à observer son interlocuteur.

« Dites… Pourquoi êtes vous devenu Traqueur ? Qu’est-ce qui peut vous plaire dans ce métier ? »

Ce fut à cet instant seulement que Nat répondit d'une voix presque atone :

"Pour apaiser toute la haine que je ressens envers ce monde et ses habitants. Je ne blesse jamais aucune de mes proies, je ne suis que l'exécuteur d'un ordre, d'où qu'il me vienne. Mais si jamais je me rends compte que le commanditaire ne respecte pas celui ou celle que je lui ramène, alors je le libère - de quelque manière que ce soit.", commença-t-il. "Je ne fais pas ça par intérêt ou par plaisir, cela ne me rapporterait rien. Mais juste aussi... parce que c'est bien tout ce que je sais faire.", acheva-t-il sans la moindre émotion, juste du réalisme froid.

Il eut un instant de réflexion puis :

"Je ne suis ici que pour une seule raison, dont tu te doutes certainement : t'amener à la boutique de biomécanique. On m'a envoyé une missive. Seulement, de trois choses l'une : je n'ai aucune garantie valable de recevoir quelque paiement que ce soit ; ensuite, il est hors de question que nous nous affrontions puisque tu n'as pas été "programmé" pour cela, et enfin je ne te veux aucun mal." Nouvelle pause, puis : "Voici ce que je te propose : je t'amènerai à la boutique en temps et en heure, puis je m'entretiendrai directement avec le gérant. Selon ce qu'il me dira, tu sera libre ou non de partir."

En effet, Nat n'avait aucune raison de finir ce job, surtout que son jeune interlocuteur semblait sensé et lucide ; pas de raison d'avoir recours à la force avec lui...

Oui, même si il bénéficiait d’un logiciel d’auto-apprentissage, la majeure règle informatique que lui interdisait de faire de mal aux humains, sauf si c’était un ordre ou pour défendre son « maître ». Encore une fois, il avait été programmé ainsi pour agir au mieux avec celle qui aurait dû être sa première maîtresse… Si elle n’était pas morte avant qu’il soit livré. Nadeshiko continuait à grogner et lui, il lui caressait doucement la tête pour la calmer. Quand Nathaniel lui désinfecta la plaie, la louve se contorsionna et ses crocs se refermèrent autour d la main robotisée. Par chance, l’IA avait prévu cette réaction et il avait coupé ses capteurs sensitifs. Il la laissa faire sans rien dire alors que le traqueur bandait la patte de l’animal. L’Ordi avait été programmé pour avoir es sentiments humains, le regret en faisait bien entendu partit. Kironian traita et analysa les expliquassions que lui donnait le traqueur.

Apaiser tout la haine envers ce monde… Mais il assurait la continuité d’un tel monde. C’était tout ce qu’il savait faire ? Au moins, il n’abîmait pas ses proies, c’était déjà ça… Les données ne lui semblaient pas compatibles, il ne comprenait pas. Il continuait de caresser Nade alors qu’elle essayait de se lever avec beaucoup de difficultés. Elle avait mal, c’était ka conclusion à laquelle il arrivait.

Puis, Nat’ parla de la boutique de bioméchanique. Oui, ça, il le savait, ou, du moins, il avait pus le comprendre par lui-même sans avoir besoin de précisions. L’ « albinos » se contenta de poser son regard sur l’homme alors que a loue chancelait à ses cotés. Elle voulait encore le protégé mais a quoi bon, elle était déjà blessées, elle ne ferait pas long feu à ce rythme là… L’homme voulait laisser le choix de sa liberté au gérant de la boutiquer de bioméchanique. L’Ordi se dit qu’il avait peu de chance de s’en tirer libre, il avait déjà entendu parler de l’homme en question. Il plongea ses doigts froids dans le pelage doux et fournit de la louve. Il essayait de la calmer, mais non, rien y faisait, elle ne voulait pas qu’ils soient séparés. Pour elle, Kiro faisait partit de sa meute, et, pour un loup, la meute, il n’y avait rien de plus sacré.

« Je vais vous suivre, mais Nadeshiko voudra ma suivre, elle ne laissera pas tombé de ci tôt. »

Dit il simplement, son regard avait quelque chose d’humain. Une lueur tendre et reconnaissante y était présente quand ses prothèses visuelles se posaient sur l’animal. Ils avaient beaucoup partagés tout les deux et étaient devenus dépendants l’un de l’autre. Nadeshiko permettait à Kironian de se recharger clandestinement sans être inquiéter. Et lui se faisait parfois passer pour un humain pour acquérir de la viande à donner à la louve.

Nat soupira, un peu sceptique.
Il ne comprenait pas vraiment l’intérêt de vivre ainsi… comment pouvait-on « être » quelque chose de si semblable à un être humain, sans en posséder la fragilité, le côté éphémère si précieux aux vivants ?

Et comme à chaque fois que quelque chose le perturbait, sa mémoire passa en mode « souvenir », sans pour autant que l’attention du Traqueur en soit affectée…

* « Qu’est-ce que tu attends de moi…? », murmura le jeune homme.
« Que tu sois digne de moi. Que partout où tu passes, les gens te craignent et te respectent. Je veux que tu prennes conscience de ton importance, Nat.
– …Quoi ?
– Oui. Je veux que tu oublies ce qui s’est passé. Et que tu sublimes enfin ta propre existence. Sois mon héritier, ça a beaucoup d’importance pour moi. » *

Voilà déjà plusieurs temps que ce souvenir fugace et amer lui revenait en mémoire…
Cette voix étrange, sans nom, sans âge, y tenait une grande place.
Mais que lui importaient de tels souvenirs ?
Est-ce que cela s’était passé durant ces quatre années de flottement durant lesquelles il ne savait même plus ce qu’il avait fait, ni où il se trouvait alors ?
Son premier but était de découvrir pourquoi, il y avait quatre ans, il avait perdu jusqu’à son identité – qu’il était passé du stade d’homme (Traqueur, plutôt…) à celui de vagabond.
Et pourquoi d’un coup, il s’était redressé et était revenu dans ce monde, parmi les vivants.
Tant de choses qu’il ne comprenait pas, hormis celle-ci : il n’était sans doute pas le seul à avoir vécu une telle expérience. A ceci près qu’il était le seul à y avoir survécu aussi longtemps.
Comme une promesse arrachée au néant… partie de rien, n’allant nulle part… il devait absolument découvrir la vérité. Les véritables raisons.

Son attention revint alors au jeune androïde qui rassurait tant bien que mal sa compagne ; sortant un sandwich frais de sa poche (sandwich composé de jambon en majeure partie), il le proposa à l’animal puis tendit la main à Kironian :

« Il est temps d’y aller. Je te promets de veiller à ce que le propriétaire de la boutique te respecte… ou je t’en ferai partir moi-même. Quant à Nadeshiko, elle vient, évidemment. »

Bien sûr qu’elle venait.
Nat n’était pas encore assez inhumain pour arracher deux êtres qui tenaient tant l’un à l’autre…

Kironian ferma les yeux durant un moment et devant le voilà de ses paupières synthétiques se mirent à défilées des images. Il se revit assit bien droit sur un fauteuil, son ancien maître lui apprenant à agir comme un humain et lui enregistrant les données dans un silence absolu, le regard vide. Ce vieil homme avait tout fait pour lui… Peut être qu’au lieu d’avoir été le cadeau de sa fille, il avait été là pour comblé un peu le vide provoqué par sa mort, quand l’homme en avait eut besoin… D’un coté, l’Ordi en était… Heureux ? Oui, c’était le mot que les humains utilisaient… Ensuite, il se revit ce jour là… Le jour où il avait reçut là consigne de vivre libre maintenant… Il y eut un petit tremblement sur ses problèmes alors qu’agissant de son propre chef, il inscrivait un ordre contraire dans ses programmes, maintenant il redevenait comme les autres… Enfin, à l’exception de son DOS qui était toujours surprotégé… Il rouvrit finalement les yeux, Nadeshiko était toujours menaçant à ses cotés, c’était vraiment elle son moyen de défense, mais il ne voulait pas qu’elle soit blesser par sa faute.

« Du calme Nade… C’est inutile. Il savait que ça finirait comme ça… »

La louve le regarda, puis elle laissa échapper un petit couinement et souffla en restant collée tout contre les jambes de Kiro. Ca n’allait vraiment pas être facile pour elle cette vie là, il le savait. Après un temps, l’homme s’adressa à nouveau à lui et il fronça doucement les sourcils, comme l’aurait fait un humain… Il regarda Nade sentit le sandwich, puis le repousser d’une patte.

« Elle n’en veux pas… »

La remarque avait été faite dans le vide, de toute façon, l’homme aurait sans problème pus comprendre sans lui… L’ordi regarda ensuite la main de l’homme sans rien dire. Il fouilla ses systèmes, ce geste voulait dire que l’homme voulait qu’il le suive… Alors l’ordi avait doucement incliné la tête en écoutant l’homme parler. Il fallait y aller, bien, il était prêt à le suivre. Il serait respecté… On respectait les ordis ? Les seules données qu’il avait sur le respects s’appliquait aux humains, même si lui agissait pareillement avec tous… Il revit le petit hybride qu’il avait sûrement sauver et un sourire mécanique se posa sur ses lèvres. Il se demandait comment il s’en sortait maintenant… Il était mignon ce petit bonhomme… Vraiment très mignon, mais il appartenait à son passé, il appartenait à ce qu’il pouvait maintenant « oublier ».

« Passez en premier… Je vous suivrais, vous n’avez pas à vous en faire. De plus, vous pourriez sûrement me rattraper sans peine le cas échéant, je me trompe ? Non, bien sur je ne me trompe pas… »

Il savait qu’il ne se trompait pas, il avait calculé, et les calculs ne mentaient jamais, lui qui avait tenue une épicerie dans le camp des libérés pouvaient l’assurer sans aucune peine. Les calculs ne savaient pas comment mentir… L’Ordi sentait la louve nerveuse, c’était normal, alors il ne dit rien, se contentant de plonger doucement sa main dans la fourrure de l’animal alors qu’ils avançaient doucement. Kironian avait… peur ? Oui, c’est ça peur de ce qui l’attendait une fois qu’il serait dans cette boutique… Il espérait qu’on ne chercherait pas à forcer le bouclier de son DOS, ça lui était douloureux, et surtout, c’était totalement inutile…

» Proie ou prédateur ? [PV Holly]
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» Arrivé de Kironian et sa Louve ^^
» Une nouvelle vie? [ Pv le beau killian =^^= ]