Nouvelle vie pour Lizzie

Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 15/09/2007

Miaulements incessants, cris plaintifs et grincements des grilles qui s'ouvrent et se ferment, voilà ce qui réveilla sans douceur la fleur bleue de la prestigieuse famille Du Lac. La première chose qu'elle vit en ouvrant ses yeux d'un vert profond, furent la vision de barreaux, séparant la petite "boîte" dans laquelle elle se trouvait, à la vaste pièce qui s'offrait à sa vue. Bien qu'elle ne fut pas claustrophobe, quiconque aurait porté son attention sur la splendide Neiko aurait remarqué le balancement de sa queue, et un léger ronronnement pouvant être assimilé à de l'appréhension, avant que, d'un hochement de tête, la partie humaine et réfléchie de sa personnalité ne reprenne le dessus.

*Toujours garder la tête froide!
Rélféchir avant d'agir!

Bon, que s'est-il passé? J'étais dans la rue en pleine nuit, encore une fois sortie de la propriété pour faire un tour dans la ville. Des passants se bousculant et puis...3 personnes se dirigeant à pas de loup vers moi puis...
...
Trou noir...*

La jeune Neiko au pelage noir, était vêtue d'une robe légère, de couleur violette teintée de bleu, lui arrivant jusqu'a mi-cuisse et vraisemblablement faite pour la nuit... Une sorte de robe de nuit, banale, à la différence que celle-ci était fait dans un tissu peu commun qui témoignait de la grande aisance financière de la fille. Il était d'ailleurs très curieux que ses ravisseurs ne l'aient pas dépossédés de ses vêtements classieux, mais n'avait pour l'instant, aucune importance aux yeux de Lizzie qui appela l'un des vendeurs.

"Que signifie tout cela ? Pourquoi m'a-t-on enfermée ? J'EXIGE des explications !"

"Hahaha ! HEY GILLES ! Viens voir la nouvelle, elle est comique !"

"Elle s'est réveillée ? "

"Ouais, elle a pas encore compris ce qui lui arrive, on lui explique ?"

"Ta gueule et retourne travailler, tu vas pas te mettre à parler aux animaux, hein? "

Et il s'en alla

"RUSTRES! Pauvres types !"

Laissée dans l'ignorance, Lizzie n'eut plus qu'à attendre.
*Bon, ce soir, quand les gardes dormiront, je m'évade. La serrure n'a pas l'air bien compliquée, mon épingle à cheveux devrait largement suffire à forcer ce grossier cadenas. Dans quelques heures...*

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Cependant, la chance n'était pas avec Lizzie, qui ne connaissait pas encore le fonctionnement de l'animalerie. En effet, sitôt le soir venu, la relève arriva, et dans cette relève venait Galina, qui, en tant que vétérinaire, s'occupait de la santé des neikos de la cave le soir venu. Aussi, après avoir enfilé la tenue adéquate - une tenue très fonctionnelle de protection contre le griffures et les morsures des neikos - Galina s'identifia dans le sas et pénétra enfin dans la salle aux miaulements désespérés, comme s'amusaient à l'appeller ses collègues.

Cependant, à peine fût-elle entrée que la majorité des miaulements et des bruits de griffures contre les cages cessèrent, laissant même, de façon surprenante, à quelques manifestation ronronnantes.

Galina se rendit alors près d'une cage en particulier, qu'elle ouvrit pour en laisser sortir son occupant, qui déscendit rapidement, avant de se mettre à quatre pattes et de se frotter doucement contre les jambes de la vétérinaire en ronronnant. En réponse, la vétérinaire se contenta de répondre d'une voix purement médicale.

-"Oui, Félix. Moi aussi je suis contente de te voir. Tu viens sur la table?"

Sans même attendre une quelquonque réponse, Galina se rendit alors près de la table qui se trouvait non loin de là, en alluma la grande lampe et, lorsque Félix, obéissant, se coucha sur la table, la vétérinaire l'examina de pieds en cape.

[Voyons voir... Le poil est doux et soyeux, les tiques ont disparu... Bien bien, cet animal me paraît en bonne santé ce soir. Et, visiblement sa purge l'a calmé. Tant mieux.]

Ensuite, calmement, la vétérinaire caressa doucement le neiko entre les oreilles, qui se remit à ronronner plus fort, avant de lui faire une petite tape sur le derrière, ce qui le fit descendre de la table et rentrer à nouveau dans sa cage, qu'elle referma derrière lui.

"Voyons un peu notre nouvelle pensionnaire, maintenant..."

Galina s'approcha alors de la cage de Lizzie, et s'arrêta devant, l'examinant d'un air clinique. Visiblement, cet animal était bien entretenu. Mais visiblement aussi, à sa tenue, on lui avait accordé une place qu'elle n'avait pas à avoir. Galina décida alors de passer une de ses mains gantées dans la cage pour vérifier sa probable agressivité, tout en llui parlant légèrement comme à un animal, ce qui, elle le savait, ne manquerait pas de la faire réagir.

-"Allons ma toute belle... Vient par ici, veux-tu? Sage... Laaaa..."

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La journée ayant été déjà bien entammée lorsqu'elle s'était réveillée, la nuit arrive vite, bien qu'encore trop lentement au goût de Lizzie.
Elle put voir à travers les barreaux une ribambelle de gens défiler, prêtant plus ou moins attention à elle, ce qu'elle ne leur rendit pas, feignant l'indifférence.

La nuit tomba donc, et le moment pour Lizzie d'agir allait enfin arriver, mais quelque chose, ou plutôt quelqu'un, vint troubler son plan d'évasion.
Le bruit d'une porte grinçant attisa sa curiosité, et elle entendit dans le fond de la pièce une voix de femme, qui capta machinalement l'attention des oreilles de la féline, sans qu'elle s'en rendre vraiment compte...

-"Oui, Félix. Moi aussi je suis contente de te voir. Tu viens sur la table?"

Quelques miaulements, un bruit de frottements

*Tiens, c'est vrai, ça, tout ce boucan s'est soudainement arrêté? Qu'est-ce que ça veut dire ?*

"Voyons un peu notre nouvelle pensionnaire, maintenant..."

Ahhhh, enfin, la nouvelle gêneuse était dans son champ de vision.
Drôle d'accoutrement, un peu rembourré... Elle a peur de se faire mordre?
Remarque, ça pourrait être une bonne idée...

Une main gantée passa à travers les barreaux. Lizzie se demanda ce que lui voulait cette femme, elle ne semblait pas agressive, mais la lueur de malice dans ses yeux ne put pas à Lizzie, on aurait dit qu'elle s'amusais de la situation. Quoiqu'il en soit, passé le premier regard, Lizze détourna le sien et se mit à regarder obstinément le fond de sa cage avec un "hmpf" dédaigneux.

-"Allons ma toute belle... Vient par ici, veux-tu? Sage... Laaaa..."

Lizzie tiqua, ses oreilles se tournèrent automatiquement vers la femme en combinaison. La voix douce et mielleuse de celle-ci, sans parler de ces quelques paroles qui donnaient une idée de l'attitude infantilisante qu'elle comptait adopter envers elle, agaça la neiko au plus haut point.
Après le premier soubressaut, cette dernière contrôla ses émotions avec prestance, et c'est d'une voix froide et tranchante qu'elle s'adressa à sa visiteuse.

"Veuillez cesser de me tutoyer, et adoptez donc une attitude et une syntaxte plus adaptée à mon rang si vous espérez ne serais-ce qu'entammer un quelconque semblant de relation envers ma personne. Dans le cas contraire, je vous prierai de cesser de m'importuner inutilement, je n'ai nullement besoin de vos services, encore moins de votre compagnie."

*Me parler comme à une gamine, alors ça c'est la meilleure !
....
Garder la tête froide, toujours garder la tête froide...*

Lizzie pris une grande inspiration pour se calmer, et attendis que sa réplique cinglante fasse son effet, espérant que cette gêneuse lui lâche les basquettes à l'avenir

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Devant la réaction de la neiko, Galina afficha un vague sourire d'appitoyement pour ce pauvre petit animal qui se prenait pour une personne de la haute société. Qu'on bien pu lui faire ses anciens propriétaires? Elle savait que certaines personnes traitaient leur neiko comme leurs propres enfants, mais à ce point-là, cela devenait ridicule. Visiblement, elle allait devoir apprendre la réalité à cette pauvre bête. Et, pour commencer à lui faire comprendre, elle devait d'abord lui prouver qu'elle n'était qu'une bête, et rien de plus. Et quoi de mieux, pour cela, que de venir la taquiner?

Ignorant totalement sa réplique - qui prendrait en compte la parole d'une neiko? - elle avança encore un peu plus sa main, jusqu'à la toucher directement, en lui caressant la tête sous le menton, comme l'on caresse tout les félidés, qui avaient, lorsqu'ils étaient bien dressés, pour réaction de ronronner un peu plus fort.

-"Allons... Là, ma toute belle, tu aimes les caresses, hein? C'est agréable, ça, hein? Allez, soit sage, et tu auras pleins de calins."

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Toujours retournée vers le fond de sa cage, refusant obstinément de regarder vers la femme insolente qui avait entammé la "conversation", Lizzie sentait que cette dernière était toujours derrière elle, et qu'elle n'avait pas encore l'intention de partir. Elle attendit néanmoins sans bouger, se préparant à une nouvelle réplique de sa part, mais rien ne vint. A la place, une grosse main rugueuse de nature inconnue la gratouiller subitement sous le menton.

-"Allons... Là, ma toute belle, tu aimes les caresses, hein? C'est agréable, ça, hein? Allez, soit sage, et tu auras pleins de calins."

Tout d'abord sans réaction, Lizzie mis quelques secondes avant de bondir au fond de sa cage, à la fois outrée et surprise. Personne ne lui avait encore jamais parlé ainsi, et encore moins ne l'avais touchée sans en avoir au préalable demandé - et obtenu - la permission, hormis ses parents évidemment...

En son for intérieur, elle n'avait pas particulièrement détesté cette brève caresse, mais la situation dans laquelle elle se trouvait, à savoir dans une cage au milieu de nulle part, l'inconnue avec qui elle se trouvait et le contact désagréable de la matière semi-caoutchouteuse, associée à l'éducation qu'on avait inculqué à Lizzie, l'avait fait bondir et réagir au quart de tour. Sa queue était quelque peu hérissée et un léger ronronement - toujours de stress - se fit entendre, mais bien vite maîtrisé par la neiko.

"Que pensez-vous donc faire? Ne vous ai-je pas ordonné de me vouvoyer ?
Et arrêtez de me parler comme... comme à un animal
Cessez tout de suite cette mascarade, voulez-vous?
Et surtout ne me touchez pas !"

Elle avait prononcé ces dernière paroles presque dans un feulement, crachant tout son dégoût pour son interlocutrice, tout en restant bien au fond de sa cage, espérant qu'on ne pourrait l'attraper...

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Devant la réaction de l'animal - ces feulements, cette façon de bouger la queue, cette façon de fuir le contact - Galina Casdeth devina rapidement que cette pauvre petite neiko, loin d'être particulièrement agressive, était surtout affolée par cette situation probablement désagréable et inédite pour elle. Elle savait bien, en tant que vétérinaire, que l'espace réduit et chargé de cette endroit stressait les neikos et était difficile psychologiquement pour eux, mais le coût d'un espace suffisant était bien trop exorbitant, et plus personne n'achèterait des neikos s'il fallait les payer le quintuple de ce qu'ils coûtaient. Aussi, doucement, Galina prit une initiative, et un risque, elle le savait bien, qu'elle prenait d'habitude avec des animaux qu'elle connaissait mieux, mais la vétérinaire considéra que c'était peut-être la meilleure tactique à suivre. Visiblement, cette jeune neiko était effrayée, et il fallait la calmer. Aussi, doucement, sans geste brusque, elle retira ses gants, libérant sa main nue, tout en fixant doucement la petite Neiko.

-"Allons, n'ai pas peur, ma petite neiko, je ne te veux aucun mal... Regarde..."

Elle lui tendit alors doucement sa main, paume tournée vers elle, pour que la neiko puisse sentir son odeur, sans pour autant l'effrayer à nouveau par des gestes trop rapides, tout en continuant à parler d'une voix apaisante.

-"Je suis là pour ton bien, ma belle, d'accord? Sois sage, et je te ferais sortir de ta cage, d'accord?"

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Toujours au fond de sa cage, elle vit la femme enlever son gant rembourré, et repasser sa main dedans, la peu nue et la main tendue, avançant doucement aussi loin qu'elle pouvait, la paume relevée vers le haut comme pour lui "donner" quelque chose, mais Lizzie avait bien vu, il n'y avait rien dans sa main... Un geste de sympathie ?

-"Allons, n'ai pas peur, ma petite neiko, je ne te veux aucun mal... Regarde..."

*Mais c'est pas vrai, quand son cerveau va-t-il absorber ce que je lui demande, c'est pourtant simple...*

S'étant un peu calmée, et ayant repris le contrôle d'elle-même, Lizzie ne chercha pas le contact avec la main de sa rencontre, elle l'ignora simplement et entreprit de lui communiquer ses pensées

"Dites, vous avez compris ce que j'ai dit? Quand allez-vous arrêter de me prendre pour une dégénérée? Vous vous sentez bien? Il faudrait peut-être aller voir un médec...."

-"Je suis là pour ton bien, ma belle, d'accord? Sois sage, et je te ferais sortir de ta cage, d'accord?"

Tilt !
*Alors elle va peut-être être utile à quelque chose, finalement...*

"Cessez cette mascarade, voulez-vous? Qu'est-ce qui vous prends à la fin? Cela va VRAIMENT finir par me taper sur les nerfs !"

"Bien, écoutez, vous m'insupportez, mais si c'est de l'argent que vous voulez, ce n'est pas un problème. Si vous me faites sortir d'ici, je pourrai, une fois rentrée chez moi, vous donner une récompense.... adéquate....
Alors, qu'en pensez-vous? Cela me semble honnête."

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Malgré les paroles de la neiko, Galina ne broncha pas du tout. Visiblement, cette petite femelle pensait qu'elle était plus qu'une neiko - une sorte d'humaine, probablement - et croyait qu'elle pouvait réellement posséder quelque chose, alors que tout, par nature, appartient aux maîtres des neikos, jamais à eux-mêmes. Cependant, Galina admirait l'imagination de ces petites bêtes, et, à vrai dire, la réaction de cette neiko l'amusait beaucoup. Aussi, elle se contenta d'ignorer délibérement ses paroles, tout en continuant à lui tendre la main, doucement, en l'approchant doucement d'elle pour revenir la caresser doucement.

-"Allez, soit sage, ma petite neiko chérie... Regarde, je ne te veux aucun mal... Juste prendre soin de toi, d'accord? Et si tu es bien sage, tu pourras sortir de cette horrible cage, d'accord?"

Galina n'avait nullement l'intention de la libérer complètement - un animal ne peut sortir de l'animalerie qu'avec un maître - mais si elle était sage, elle pourra au moins se promener dans la pièce, faire ses besoins dans la litière et jouer avec la souris en mousse présente à cet effet.

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Encore une fois, elle avait ignoré ses paroles, et la traitait toujours comme un vulgaire animal... Mais quand allait-elle comprendre sa supériorité par rapport à ces être primitifs, et même par rapport à ces humains, sales et dégoutants des bas quartiers...
Etait-elle sourde ? C'était une possibilité à envisager. Un problème d'audition l'empêchait peut-être de comprendre ses paroles.
Lizzie choisit de la tester.

Quand sa main arriva près d'elle, avec l'habituel discourt dérangeant, La neiko lui attrapa le bras et le tira brutalement vers l'arrière, de sorte que l'épaule de la jeune femme heurta brutalement les barreaux de la cage, et que sa tête y soit à quelques centimètres. Elle avait bien sûr prévu la force nécessaire, sans y mettre de l'excès pour ne pas lui déboiter l'épaule, elle n'était pas une barbare !

Une fois que la jeune femme se fut remise du choc, Lizzie lui immobilisa le bras en posant un genou sur son coude, et en s'approchant très près de l'oreille de la vétérinaire. Elle recommença ensuite à lui expliquer la situation d'une voix froide, lente, basse, et tellement calme qu'elle ne dissimulait en rien son agacement.

"Si vous n'êtes pas sourde, c'est le moment de bien m'écouter:
Je suis Lizzie Du Lac, héritière unique de la grande et noble famille Du Lac, ainsi que de sa fortune. Je n'accepterai pas que vous parliez sur ce ton plus longtemps, je vous préviens. J'ai été gentille et compréhensive jusqu'à présent, parce que je vois bien que vous avez un quelconque trouble mental ou physique qui vous donne du mal à assimiler mes paroles, mais cessez de vous comportez envers moi comme un maître envers son chien, cessez de m'importuner ou faites-moi sortir d'ici."

Puis elle releva doucement son genou, en faisant bien attention, et elle relâcha son bras, plongeant son regard dans le sien pour donner plus de poids à ses paroles. Elle se remit ensuite à regarder ailleurs comme si de rien n'était.

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Quand l'animal utilisa toute sa force pour la tirer contre la cage, Galina fût d'abord surprise. Elle pensait que cette jeune neiko n'était pas aggressive, mais, visiblement, son instinct animal n'est pas si atténué que ça. Le choc remit, Galina remercia sa tenue rembourée - sans cela, nulle doute qu'elle se serait fait plus de mal que la légère douleur qui parcourait son bras à l'heure actuelle, et attendit que l'animal se calme d'elle-même.

Quand celle-ci finit par lui lâcher le bras, Galina s'éloigna légèrement, hors de portée des yeux de l'animal, pour remuer légèrement son bras pour évacuer la douleur lancinante - il ne fallait jamais montrer un animal qu'il a pu obtenir un avantage. Une fois la douleur passée, elle revint aux cages, en faisant mine de se désintéresser totalement de la nouvelle pensionnaire, s'occupant d'animaux plus calme. Mais, en quelque sorte, cette neiko avait éveillé un intérêt profond pour elle. Visiblement, elle souffrait d'une sorte de double personnalité, une animale presque normale, et une autre beaucoup plus aggressive.

Le cas la fascinait tellement que, lorsqu'elle finit sa tournée, elle décida de falsifier ses propres papiers vétérinaires en diagnostiquant à cette Neiko une maladie grave, qui l'autorisait à la déplacer en quarantaine en clinique vétérinaire - dans son local propre.

En dehors de pouvoir l'étudier de plus près, elle pourrait ainsi la montrer à son amie Jane, pour avoir son aide pour faire disparaître cette personnalité si agressive.

[=> MP]

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