De retour de mission, dans le pétrin.[PV]

Le camp des libérés, Maliclya y était depuis environ neuf ans à présent. Mais, elle n’y connaissait que peu de monde tel la louve solitaire qu’elle était. Voila une semaine complète qu’elle avait passé à se cachée de ci, de là pour espionner ceux qui, pour elle, était les meurtrier de sa mère. Perchée dans son arbre, elle vit un pauvre Neko sortir de la boutique avec son nouveau maître, il paraissait avoir beaucoup d’espoir envers sa nouvelle vie.

*J’espère pour toi que tes attentes seront comblé petit Neko.*

Maliclya poussa un profond soupire et se redressa, car jusqu’à présent elle était restée accroupie sur sa branche. Elle allait devoir rentrer au camp des libérés pour faire son rapport. Bon… Maintenant il fallait qu’elle se dégage de son perchoir sans être repérée par un traqueur. Elle fit glisser ses lunettes noires sur ses yeux avant de jeter son châle, noir aussi, sur son dos. La jeune Hybride se laissa glisser au bas de l’arbre. Elle avança tranquillement dans les rues jusqu’à entendre des bruits derrière elle, elle aperçut un traqueur qu’elle avait déjà croiser. Elle tourna vivement dans la première rue à gauche et elle se hissa sur le toit le plus proche, elle s’élança sur le dédale des toits ne redescendant qu’une fois sûre de l’avoir semer. Puis, elle finit par arriver en lisière de forêt, c’est là qu’elle se sentait le plus à sa place, parmi les arbres et les animaux. Elle se permit une petite promenade dans la forêt jusqu’à ce que ses pas la même vers l’entrer du camp des libérés. Un homme lui coupa la route.

« Et bien princesse ? On s’est perdu ? »

Un lourd soupire échappa à la jeune femme et elle enleva ses lunettes de soleil, dévoilant des yeux rouges sangs aux éclats agacés. Cet homme avait vraiment un comportement exaspèrent, un comportement que Maliclya ne supportait pas. Elle le fixa intensément et eut un grognement.

« Ose seulement répéter ça et tu n’auras pas assez de temps pour le regretter. »

L’homme la regarda un moment, semblant hésité, puis il se décala. La jeune femme alla donc dans son rapport avant de retourner en forêt, elle chercha un petit ruisseau qu’elle connaissait et s’allongea sur le tronc d’un arbre qui s’était couché suite à une tempête. Elle ferma les yeux. C’était un endroit idéal pour se détendre et se reposer avant qu’on ne la renvoie en mission.

Elle perçut soudain une odeur qui lui était étrangère. Elle resta au aguets, méfiante, la personne se rapprocherait elle ou non ? Elle attendit et entendit les bruits de pas se rapprocher. Elle se leva aussitôt prenant ses lames de coudes en mains.

« Qui va là. »

Grogna t’elle, laissant son châle s’écroulé au sol. Maliclya était déjà en position de défenses, prête à se battre. Il y eut un sifflement et l’Hybride sentit quelques choses la heurter à l’épaule… Des images défilèrent devant ses yeux, sa mère recevant une seringue dans le dos et s’écroulant. Elle sentit ses forces diminuer et arracha la seringue qui venait de se planter dans son bras.

« Sa…Salop... »

Elle entendit un bruit de pas et vit l’homme sortir des fourrer, le traqueur… Il avait retrouvé sa piste… Elle luttait de toutes ses forces contre le calmant… Elle sentit une autre odeur et serra les poings sur ses lames de coudes… A deux contre une… Et une qui avait été heurtée par une seringue hypodermique qui plus ait !

Se reculant, elle s’appuya contre le tronc pour maintenir son équilibre, mais elle était toujours prête à se battre… Pour mieux fuir et retourner au camp…

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 16/09/2007

La journée avait commencé comme toute les journées, il s'était réveillé chez sa "maitresse", dans la chambre qui lui était réservée... L'hybride aimait beaucoup Maya qui lui avait proposé de le libérer. Il avait décliné l'offre, étonnant par la même occasion la jeune femme mais réussit à trouver quelque chose de valable pour ne pas lui dire qu'il était un espion au service des libérés... Connavar se demandait d'ailleurs comment elle réagirait si elle l'apprenait... Il ne lui dirait jamais de toutes façons. Et puis, Maya était une femme d'honneur, si cela arrivait, il pourrait peut être lui faire confiance pour garder le secret... Connavar prit son petit déjeuner puis remonta dans sa chambre pour s'habiller et s'armer. Il pris une paire de katars avec une fiole de poison paralysant dont il enduirait les lames si le besoin s'en fesait sentir. L'hybride pris également un pistolet qui avait été fabriqué par son clan, de sacrés armuriers... Dommage qu'à ce jour, il soit dissout... Connavar sortit et commenca sa journée, qui débuta par le posage d'une bombe dans une taverne de traqueurs. Il s'éloigna de l'édifice après l'avoir posée puis appuya sur le détonateur sans fil en s'éloignant comme si de rien n'était... Un joli feu d'artifice !

L'hybride quitta la ville pour aller dans la forêt et décompresser un peu des travaux qu'il avait eu à faire chaque jour sans relache depuis un mois. Il avait sur lui un badge qui indiquait aux traqueurs qu'il avait une maitresse. Donc ils ne s'intéressaient pas à lui, ce qui était logique... L'hybride vola au dessus de la forêt et "zooma" sur un détail étrange. Une jeune femme venait de se prendre une seringue anésthésiante tirée par un traqueur, un autre chasseur arrivant derrière lui. Connavar vira de l'aile et tomba en piqué, tirant sur un traqueur qui se prit la balle en pleine tête, la traversant de part en part. Les deux autres coups de feu désarmèrent l'autre type. L'hybride arriva près du sol et se stabilisa pour atterir, mettant un violent chassé au type suivit d'une droite. Le traqueur se retrouva avec le canon de l'arme du faucon de minuit devant son visage.

Non... Piti...

Un coup de feu retenti, étouffé par le silencieux de l'arme. La tête du type explosa, faisant gicler des morceaux de crane, du sang et de la cervelle un peu partout.

Tsss... Même pas capable de mourir dignement...

L'hybride se retourna, et s'approcha de la demoiselle qui avait été attaquée. Elle était encore assez lucide pour comprendre ce qui s'était passé apparement. Il étudia la fléchette qui l'avait touchée et fouilla dans ses poches, en sortant une seringue dont le contenu annulerait immédiatement les effets du tranquilisant. La bague bleue de l'objet était reconnaissable entre toutes pour les libérés. Ce genre de produits étant courants car ils permettaient de lutter contre les anésthésiants et ce, assez efficacement. Connavar le lui administra puis rangea l'aiguille.

On peut dire que vous avez eu chaud...

Maliclya s’était légèrement affaisser, ce maudit produit ! Si elle tenait bon son organisme pourrait l’éliminer, mais vu la dose cela prendrait quand même longtemps… Elle haïssait vraiment ces maudits traqueurs. Un autre homme sortit des fourrés. Contre un, elle aurait pus se débrouiller mais deux dans son état c’était peine perdu…

*Pourquoi j’ai même pas été foutu de sentir le danger !!! Je suis une honte pour mes gênes de loups !*

Elle se mordit violement la lèvre, entaillant la chaire pour se tenir consciente. Elle regardait les hommes qui semblaient attendre que le produit fasse effet. Voyant qu’elle était toujours consciente l’autre traqueur épaula son fusil tranquillisant et la visa… Mais une gicler de sang sortit de l’interstice qu’avait former la balle sur son crâne… Il s’effondra au sol, raide mort. Maliclya ne pus réprimer un soupire… Elle était à moitié sonné et luttait pour tenir ses armes hautes. Lorsque l’autre Hybride vint à sa rescousse elle baissa sa garde.

Elle regarda l’homme faire, l’esprit aussi vague que quand le libéré l’avait trouvé près du corps de son père. Elle entendit l’autre homme supplier avant de tomber raide mort. Il avait supplié… Ces hommes faisaient tout pour gagner de l’argent, jusqu’à donner d’autres humains en pâture. Et ils hurlaient comme des bébés dès qu’ils sentaient la mort approchée. Elle entendit l’autre hybride parler et leva les yeux vers lui…

Il s’était tourner ver elle et s’approchait d’elle, en réflexe de défense, elle leva ses armes, mais les rangea presque aussitôt, si il l’avait sauver de se retrouver… Elle avisa le badge qu’il portait et son regard s’y attarda un long moment… Si il l’avait sauvé de se retrouver dans son cas, ce n’était sûrement pas pour la tuer ou la blesser après. Elle s’appuya un peu plus sur le tronc et le vit observer la fléchette, sans un mot, elle s’était plongée dans un silence absolu… De toute façon, elle ne sentait pas le danger venant de cet homme.

Elle gardait donc ses yeux rouges posés sur lui, épiant le moindre de ses gestes. Elle le vis alors sortir une seringue qu’elle ne reconnu que trop pour en avoir vu plusieurs fois utilisé au camp. Mais alors ? Il était libéré ou il était encore esclave ? Elle avait mal à la tête à réfléchir ainsi alors qu’elle était encore à moitié dans les vapes. Elle tendit le bras, sans crainte, puisqu’elle connaissait les effets du produit, et lui présenta sa saignée. Il lui administra le produit et lui parla…

Elle avait eut chaud… Oui. Elle détourna vivement les yeux et massa légèrement la peau de son bras la où l’aiguille l’avait pénétrée. Oui, elle avait vraiment été trop stupide de se détendre au point d’oublier d’être sur ses gardes et de ne pas pouvoir prévenir les risques de ce genre d’incident. Elle grogna et à l’entendre on aurait vraiment pensé que l’on se trouvait face à un loup qui habiterait la forêt.

« Ouais… J’ai été stupide… Mais j’aurait pus me débrouillée seule !! »

Elle était fière, trop fière. Voila pourquoi elle avait répondu aussi sèchement à Connavar. Enfin, il l’avait sauvé, et il lui avait administré l’antidote… Elle se devait au moins de le remercier pour ça… Elle resta adosser à l’arbre le temps de les deux liquides s’annihile mutuellement.

« Enfin, je vous remercie tout de même. C’est gentil de votre part d’avoir daigné venir ma sauvé de leurs sales pattes, je n’aurais pas supporté de finir comme ma mère… »

*…Tu parles trop ma fille…*

Elle se mordit la lèvre et se força à faire quelques pas pour précipité sa circulation sanguine. Un léger filet de sang s’échappa de sa lèvre trop torturée pour couler sur son menton. En sentant le liquide chaud, elle suçota la plaie sur sa lèvre, avalant son propre sang…

« Oubliez ça s’il vous plais… Ce n’est rien. »

Et même si elle n’avait jamais pleuré, même si sa voix était parfaitement neutre, son regard était infiniment triste et au moins autant nostalgique… Elle finit par revenir s’asseoir sur son tronc d’arbre. Par pur réflexe elle passa sa main la où la seringue l’avait touché… Au même endroit que sa mère. Un lourd soupire lui échappa.

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 16/09/2007

La jeune femme avait du baisser sa garde lorsque les traqueurs étaient arrivés... Chose à ne pas faire tant qu'on est pas sûr d'être totalement en sécurité. Cette règle était élémentaire mais on pouvait facilement se tromper là dessus en se croyant dans un lieu sécurisé alors qu'il ne l'est pas... La mort du dernier traqueur avait vraiment été pathétique. Tout bon guerrier qui sait sa dernière heure venue accueille la mort sans crainte et presque comme une amie vu qu'il l'a cotoyée de près tout le long de ses combats. C'était le cas de Connavar, qui préférait un jour mourir arme au poing plutôt que vieux et rabougri et plein de rumatismes... Ce monde n'était d'ailleurs pas fait pour les vieux. Si on voulait survivre en étant hybride, mieux valait être jeune et en bonne santé. Les vieux étants éliminés par les traqueurs car ne servant à rien et n'ayant pas de "valeur". Ce monde était pourri jusqu'à la moelle...

Quand il s'approcha de la jeune hybride, celle ci, sous l'effet du tranquilisant, se mit maladroitement en garde mais comme tout dans l'attitude du jeune homme ne représentait aucune menace, elle se ravisa et baissa sa garde. Il observa rapidement le tranquilisant qui lui avait été injecté puis sorti la seringue d'antidote appropriée. Elle eut un regard surpris. En effet, le badge qu'il portait (il aurait pu être caché car détectable par des machines) indiquait qu'il avait un maitre (dans son cas, une maitresse) mais il ne serait jamais soumis et servirait toujours son véritable camp. Le badge en lui même avait subit quelques modifications de la part de Maya, qui avait demandé dans un magasin spécialisé que la balise GPS permettant de repérer Connavar partout où il était soit enlevée. Pareil pour la puce électronique qu'il avait eue sous la peau, qui avait elle aussi disparu. Bénie soit cette femme...
La jeune hybride détourna les yeux lorsqu'il la piqua... Un peu chochotte quand même, quand il se faisait injecter un produit, Connavar ne détournait pas les yeux. Contrairement à la plupart des gens, il n'avait pas peur des seringues... La réaction de la jeune femme était normale après tout... Elle lui fit part qu'elle aurait pu se débrouiller seule, chose dont il doutait fortement vu l'anesthésiant utilisé par les traqueurs. Et à deux contre une, dans cette situation... Il ne répliqua rien, respectant la fierté de la demoiselle. Les hybrides étaient le plus souvent des êtres fiers. Elle le remercia tout de même, faisant allusion à sa mère qui avat du subir ce genre de sort. Il eut un regard interrogatif envers la jeune femme et remarqua que sa lèvre saignait. Elle avait du se mordre pour rester consciente, ses canines plus longues que la moyenne avaient transpercé sa peau... Elle lui dit alors d'oublier ce qu'elle avait dit. Il obéit, préférant se mêler de ses affaires. Tout le monde avait ses petits secrets après tout. On voyait une profonde tristesse dans le regard de la demoiselle.

D'accord... Je vous conseille de rentrer au camp à présent. A moins que vous n'ayez une autre mission à effectuer...

Et oui ! Connavar n'était pas idiot et savait reconnaitre ses confrères espions... Le regard interrogatif de la demoiselle, un peu plus tôt devait vouloir dire qu'elle ne connaissait pas l'élite des espions des libérés, les fameux "sacrifiés". Très peu de choses filtraient sur ces hybrides, juste des rumeurs plus ou moins vagues. Il y avait des rangs dans l'espionnage hybride, les moins qualifiés et les débutants ayant le rang "E" et l'élite de l'élité le rang "A".

Maliclya avait horreur de la sensation des deux produit luttant en elle, elle avait froid ! Elle se pencha et ramassa son châle avant de le poser négligemment sur ses épaules, juste assez pour avoir un peu plus chaud. Elle avait vaguement entendu parler d’autres espions, d’infiltrer… Mais déjà, elle n’y avait pas cru, et ensuite, elle s’en foutait pas mal. Enfin bon, maintenant elle était bien forcer d’y croire puisque l’un d’eux était en face d’elle. Enfin, elle avait tout de même été surprise, c’était normal non ?

Si la jeune femme avait détourner les yeux, ce n’était pas a cause de l’aiguille, mais a cause de ses paroles qui, selon elle la rabaissait un peu. Enfin elle avait l’habitude… Par chance, l’homme ne chercha pas à en savoir plus sur la bride de son passer qu’elle avait laisser échappée. Elle vit le regard de l’homme posé sur sa lèvre blessée et chassa à nouveau sa peine au fond d’elle, la tristesse de son regard fut remplacer par un éclat de défit. L’homme lui parla à nouveau et elle passa sa main sur le bois de l’arbre avant de soupirer…

« Ma mission, je l’ai finit pour le moment… Et je n’aime pas vraiment être enfermé dans ce camp. »

Elle soupira et ferma un instant les yeux avant de se relever, se décollant donc de l’arbre et elle fit quelques pas, le sérum avait à présent éliminé une bonne partie du poison qu’était l’anesthésiant. Elle fit quelques pas pour dégourdir son esprit embrouiller.

« Et la votre de mission ? Est elle finit ? »

Elle avait à demi tourné les yeux vers lui. Qui pouvait savoir pourquoi elle lui posait cette question. Elle s’étira longuement, son tatouage lui faisait mal, mais comme d’habitude elle ne s’en plaignait pas. Elle commençait à avoir l’habitude à présent. Et même si elles la torturaient, elle ne laisserait pas ses ailes sortirent pour le moment.

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 16/09/2007

Il était clair que la sensation que l'on ressentait en présence d'un anésthésiant et de son antidote était assez désagréable... Une sensation de froid plus ou moins intense qui se propage dans tout le corps, le fait de mettre des vêtements chauds ne ferait aucun effet vu que c'était plus interne qu'autre chose. Autrement, l'effet placebo pouvait intervenir et de ce fait, réchauffer la jeune femme qui réprimait manifestement des frissons. Il était normal qu'elle soie surprise en le voyant, faire la connaissance d'un "sacrifié" était rares. Ces personnes choisissaient volontairement de se faire capturer ou prenaient cette option malgrès eux pour la même raison... En général, c'était des membres de l'élite qui devenaient des "sacrifiés". Ils étaient maitres dans l'art de la discrétion, de la survie et dans leur façon d'executer rapidement des missions, et ce sans créer la moindre "vague". Ceux qui se trouvaient capturés et qui n'avaient pas le niveau étaient l'objet de missions de sauvetage. Peut être avait elle détourné les yeux pour autre chose... Un éclair de défit était passé dans le regard de la jeune femme mais Connavar ne pris pas la peine de le noter. Il s'en foutait royalement en fait. Elle lui dit que sa mission avait été terminée et qu'elle n'aimait pas être enfermée au camp, endroit qui était pourtant le plus sûr de tous. Elle fit quelques pas, certainement pour accélerer l'assimilation sanguine des deux produits qui étaient en elle et lui demanda si il avait fini sa mission.

Je l'ai finie depuis longtemps... Ca fait un mois que j'exécute missions après missions et je compte bien prendre une petite semaine de congès... Une semaine seulement, j'adore ce "job"...

Maliclya savait tout ça, elle savait que ce n’était pas son châle qui changerait quelque chose, mais c’était un réflexe, comme celui de se couvrir lorsqu’on frissonnait à cause d’une fièvre plus ou moins élevée. En fait, le châle était aussi bien là pour cette sensation de fausse chaleur que pour masquer la traîner du sang qui coulait tout au long de son dos, elle haïssait cette sensation… Tout autant que celle des tranquillisant… Elle avait envie de tout casser. Voila pourquoi il valait mieux qu’elle ne vive pas au camp… Ce genre d’envie la prenait tout le temps, et prisonnière entre quatre murs elle détruirait tout…

C’était aussi l’une des principales raisons qui faisait que même si elle s’améliorait, elle ne pourrait jamais être une « sacrifiée ». Ça et sa haine de tout ce qui était maître ou Traqueurs… Le camp… Elle avait du y rester pendant des années sans avoir le droit de le quitter… Tout ça parce qu’on ne la jugeait pas capable de s’en sortir seule !! Elle serra les poings et grogna… Elle voulait leur montrer maintenant qu’elle était capable de se démerder sans eux… Elle le voulait… Mais la première chose qu’elle faisait c’était se faire sauver de la capture par un autre membre du clan…

Elle continua à avancé et son poing se dressa, avant de s’écraser contre un arbre avec un craquement rauque, c’était sa façon à elle de passer sa colère. Elle pris son poing dans son autre main et remit les nerfs en place… Ça calmait, c’est sur… Mais ce n’était toujours pas assez à son goût !

« Tant mieux… J’aime beaucoup ce « job » moi aussi… Et puis, j’ai plus d’expérience qu’on ne veut le croire. »

Un sourire vide se posa sur ses lèvres. Si elle voulait qu’on ne la compare pas comme une débutante malgré son niveau, elle ne devait pas se laisser avoir de façon aussi stupide… Elle soupira et s’appuya à l’arbre, posant sa tête contre ce dernier sans plus se soucier de Connavar… Un loup hurla au loin et Maliclya leva aussitôt la tête, guettant le moindre bruit… Elle avait du mal à comprendre les loups, mais avec le temps elle comprenait en gros la signification de leur hurlement : Joie, Chasse, Danger, Jeu ou Peur… Elle huma l’air mais non, elle ne percevait rien…

Le danger que craignait l’animal devait se trouver très loin d’ici… Tant mieux pour elle ! Elle soupira et ferma les yeux reposant sa tête contre l’arbre, il y a des jours ou elle était très lasse…

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 16/09/2007

Il se doutait que la jeune femme était intelligente et qu'elle savait pertinement que se recouvrir de son châle ne lui servirait à rien du tout, c'était un réflexe en fait... Peut être était elle de ceux qui n'aiment pas rester au camp car ils ont des pulsions trop violentes ou des phobies diverses... L'hybride avait observé la demoiselle et l'avait évaluée au moins de rang "C" sur l'échelle de puissance et d'efficacité des espions du camp des libérés, malgrès son erreur de tout à l'heure. Cette échelle allant de "E" pour les débutants et les nuls à "A" pour l'élite, la crème de la crème... Connavar étant un sacrifié, il avait un rang très élevé, autant dire le rang le plus haut de la hiérarchie de l'espionnage des libérés. La jeune femme semblait énervée, sûrement par son erreur de tout à l'heure. Elle grogna puis balanca un violent coup de poing contre un arbre, l'impact faisant voler de l'écorce un peu partout. Un coup qui était digne d'une personne bien entrainée... Elle lui dit que elle aussi elle aimait ce "job" mais qu'elle avait plus d'expérience qu'on ne voulait le croire... Connavar était de ceux qui pouvaient évaluer la valeur des autres au combat. Après mure réflexion, la jeune femme était peut être de rang "B". Un loup hurla au loin et la demoiselle écouta attentivement ses cris puissants. Peut être était elle une hybride louve ? Les cris se turent et la jeune femme s'appyua sur le tronc, la tête callée contre l'écorce.

Vous devez être au moins de rang "C", voire de rang "B"... Je me trompe ?

Aucune provocation dans ces mots, juste un calme prudent. Les hybrides s'emportent vite alors mieux valait faire attention... La jeune femme était à moitié dos à lui et remarqua la trainée de sang dans son dos... Les traqueurs avaient du lui faire plus de mal qu'il ne le pensait...

Vous êtes blessée... Avez vous besoin de soins ?

Une question purement professionnelle car l'hybride, à son niveau, était obligé de savoir soigner ses camarades et se baladait toujours avec une trousse à pharmacie sur lui. Si la jeune femme répondait par la négative, il ne la forcerait pas, sauf si les choses étaient plus graves qu'elles n'en avaient l'air. Il la laisserait se soigner seule si elle en était capable...

Maliclya resta dans la position où elle était… Son dos avait cessé de la brûler, ça devrait aller… Elle avait un tempérament vif, tout ceux qui lui avaient adressé les paroles au camp pouvaient le certifié. Elle entendit la voix de l’homme résonnée dans son dos et un petit sourire se posa sur ses lèvres avant qu’elle ne se tourne très légèrement vers lui.

« Je suis de rang « B »… En effet. »

Inutile de lui demander ce qu’il était, c’était déjà deviner, il était un des « cas spéciaux » ultra secret… Un instant plus tard il lui demanda si elle était blessée et elle se retourna vivement avant de le regarder agressivement… Enfin, il n’y était pour rien, ça ne servait à rien de passer sa rage contre lui après tout.

« C’est rien… Ça va passer tout seul, ne vous en faite pas… »

Maliclya secoua la tête comme pour certifier ses propres paroles… Puis elle se rendit compte qu’elle était partit à l’autre bout de la petite clairière pour s’appuyer à cet arbre… Pourquoi avait elle tendance à fuir tout autre contact comme ça ? Peut être parce qu’elle craignait que la moindre marque de bonté ou de douceur à son sujet ne perce son armure pour y créer une faille béante. Et elle ne voulait pas ouvrir cette faille à quiconque, il y avait trop de personnes mal intentionnées qui s’en servirait pour la mettre en cage… ELLE VOULAIT VIVRE LIBRE ! Comme son père l’avait toujours été.

« Au fait… Vous pouvez me tutoyer… Je me sent vieille quand on me vouvoie c’est assez… irritant. »

Et elle disait ça en le vouvoyant ? N’était ce pas là un brin de moquerie ? Non, simplement de l’adaptation. Si l’homme acceptait, elle le tutoierait à son tour, si il refusait, elle s’en contenterait… Elle attendit donc qu’il lui réponde.

Nombre de messages : 52 Date d'inscription : 16/09/2007

L'hybride eut un sourire satisfait quand elle lui répondit, il avait vu juste, comme toujours... Il avait remarqué que la jeune femme s'était adossée à un arbre qui se trouvait à l'autre bout de la petite clairière, soit à dix mètres de lui... Avait elle peur ? Ou était elle comme lui, l'une de ces solitaires incurables qui préfèrent leur propre compagnie au lieu de celle des autres ? La deuxième solution étant la plus probable, il opta pour celle ci... Remarquant une trainée sombre à travers le châle, il s'apreçut qu'elle saignait et lui proposa son aide. Elle le regarda avec un air agressif, comme si il venait de percer à jour l'un de ses secrets et en fut assez surpris mais n'en montra rien en apparence. D'habitude, quand il proposait ce genre d'aide, on l'acceptait ou alors la refusait poliement mais là... Il n'osa néamoins pas s'étendre sur le sujet, la jeune femme lui disant que ce n'était rien et que cela passerait tout seul... Elle lui demanda de la tutoyer, chose qui ne le gênait pas du tout. Il préférait ce genre de mode de dialogue à toutes ces formalités pompeuses...

Au fait, je me nomme Connavar Hawkeye... A qui ai je l'honneur ?

Connavar, lors de sa première promotion en tant qu'espion et pendant toute sa carrière avant d'être un "sacrifié" avait été très reconnu et très célèbre (et cela malgrès lui) parmis les espions du clan. Malgrès cela, on n'entendit rapidement plus parler de lui lorsqu'il s'était fait capturer et qu'il était devenu ce qu'il était à présent. Ayant atteint les hautes sphères de l'espionnage et connaissant presque toutes ses combines... Il s'attendait à une quelconque réaction de la part de la jeune femme, vu qu'elle avait sûrement entendu parler de lui un jour.

Toujours adossée à son arbre, elle sortit l’une de ses dague de sa botte et s’amusa à les lancé en hauteur avant de les récupérées tranquillement dans sa paume. Soudain, l’homme lui dit son nom et son arme lui échappa pour tomber au sol, la lame aiguisée s’enfonçant profondément dans le sol plus ou moins meuble. Elle posa à nouveau les yeux vers lui et une lueur d’intérêt avait commencé à y prendre place. Elle avait vécut au camp depuis dix ans, et le nom dont l’homme s’attribuait avait évoqué quelque chose dans ses souvenirs… Elle essaya de s’en rappeler. Un espion renommé si elle se souvenait bien… Tant mieux pour lui… Et puis, au moins ça lui donnait une raison de ne pas filer à nouveau.

« Moi c’est Maliclya, Maliclya Whiteshadows… »

Whiteshadows... Ombres blanches... Son nom lui allait vraiment à merveille… Elle regarda sa main, halée, même si elle passait son temps a se caché hors du soleil pour ne pas être en danger… Finalement, elle se décida à revenir vers lui, même si elle préférait être seule, ça ne pourrait pas lui faire de mal…

A nouveau, elle se hissa sur le tronc d’arbre et se passa une main dans les cheveux. Elle se sentait un peu fatiguée, il fallait dire que la semaine passer, elle n’avait dormit que d’un œil… Elle lui adressa un demi sourire en le fixant toujours de ses deux prunelles rouge sang, se foutant pas mal que cela pouvait impressionner bien des gens.

« Et bah… En tout, cas ça fait plaisir de rencontrer le « grand Connavar Hawkeve »… »

Elle avait dit cela avec un petit sourire ironique, faisait exprès de réutilisé l’expression qu’elle avait tant entendu à une période, elle ne le concéderait pas comme si grand de ça, puisqu’elle ne l’avait jamais vu et qu’elle ne l’avait pas non plus vu se battre ou œuvrer.

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Pour s'occupper, la jeune femme sortit une dague d'une de ses bottes et joua avec. Elle avait de l'adresse donc forcément un bon niveau de maitrise de ce type d'armes. Quand à lui, Connavar s'envola pour aller s'asseoir sur une branche basse, dans un arbre voisin. Comme tout le monde le sait, le fait de rester trop longtemps debout sans rien faire est fatiguant. Quand il lui dit son nom, elle fut un instant déconcentrée et la dague se planta dans le sol, à ses pieds. L'effet que faisait son nom chez les libérés le lassait, mais plus maintenant, il s'en foutait en fait. Il vit une lueur d'intérêt dans les yeux rubis de la jeune femme qui donna bientôt son propre nom. Maliclya Witheshadows... Un bien joli nom quoique peu courant malheureusement... Si il se souvenait bien, il avait vu dans un dossier top secret que la demoiselle détestait les armes à feu. D'ailleurs, tirer sur elle avec ce type d'armes n'avait aucun effet car elle avait la réputation d'esquiver les balles avec une facilité quasi surnaturelle, ce qui lui avait permis de s'élever à un rang élevé, également grace à son niveau de combat. Son nom lui allait bien, elle avait beau être halée, la jeune femme gardait une couleur de peau assez claire. Elle le regarda de nouveau. Ses yeux ne l'impressionaient pas... Il trouvait d'ailleurs que les rares femmes avec cette couleur d'yeux leur donnaient quelque chose en plus d'attirant. Elle souria et ironisa sur le fait que ca faisait plaisir de rencontrer quelqu'un comme lui. Connavar garda comme toujours une expression neutre se foutant de la petite moquerie sous entendue.

Le silence retomba entre eux et la jeune femme ramassa soigneusement son arme au sol avant d’enlever son châle… Elle essuya la lame terreuse sur se dernier avant de passer son doigt sur la lame pour voir si ça ne l’avait pas abîmer. Une légère plaie se forme sur le doigt qu’elle passa dessus. Elle sourit et suçota simplement son doigt… Le sang arrêta doucement de saigner et une idée lui vint à l’esprit… Pourquoi ne pas la mettre en œuvre ? Après tout cela ne lui ferait pas de mal et à lui non plus… Et puis cela les occuperait un peu…

Elle lâcha son châle au sol et remis son arme dans sa botte avant de s’éloigner du tronc… Son tatouage parut s’allonger dans son dos… Il vira au noir profond une seconde avant qu’une immense paire d’aile noire, des ailes de chauve souris, apparurent dans son dos. A ce même instant, Maliclya avait violement fermer les yeux en serrant les dents. Quand ses ailes furent déployées elle les fit battre un instant, jusqu’à ce que la douleur disparaisse entièrement.

Une seconde plus tard, elle volait, faisant du sur place à la hauteur de la branche où s’était posé l’homme… Elle eut un sourire un brin mystérieux et lança d’une voix défiante :

« Je me disait… Puisque tu as l’air de t’ennuyer, ça te dirait un petit combat ? Rien de bien méchant bien sur, juste un entraînement en quelque sorte. »

Elle se posa sur une branche un peu plus haute de l’arbre voisin, et le regarda, ses ailes toujours visibles dans son dos, mais repliées sur elles même. Elle le laissa un moment réfléchir à cette proposition puis repris de plus belle :

« Alors ? »

Bien sur, elle était pleinement consciente qu’elle allait devoir se muselée puisque tout ses combats durant les dernière année, elle avait finit couverte de sang et avait même perdu des armes coincer dans le corps de certain de ses adverse… D’ailleurs plusieurs n’y avait pas ou peu survécu… L’une des autres hypothèses de son appellation de démon peut être ? Mais c’était comme ça, la brune n’aimait pas laisser de trace de son passage, ce serait un moyen trop facile pour la pister et la retrouver.

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Maliclya ramassa son arme tombée au sol et enleva son châle, dévoilant sa blessure qui n'était en fait que peu importante... La demoiselle essuya la lame sur son vêtement et l'inspecta soigneusement pour voir si elle n'avait pas été abimée. Encore une qualité à rajouter à la jeune femme, cela était primordial de s'occuper de ses armes et de leur état. Il vit qu'elle avait testé le tranchant en s'entaillant le doigt, puis elle suça la plaie qui semblait il arrêta de saigner. Elle lacha son châle au sol et s'loigna de la souche (tronc ?), un étrange phénomène commencant à se produire... Son tatouage s'allongea dans son dos et deux ailes noires pareilles à celle d'une chauve souris ou plutôt d'un démon jaillirent de son dos. Connavar eut un très léger sursaut de surprise puis une lueur d'intérêt anima ses yeux jusque là inexpressifs. Les personnes capables de faire cela étaient très rares et recelaient une grande puissance en eux. Masahiro Koji, la légende vivante, chef des libérés était un de ceux ci. Connavar avait toujours voulu connaitre une personne ayant ce don, le chef du clan étant malheureusement innaccessible... Impossible de s'en faire un ami donc.

Voilà l'explication des saignements, en se forçant à laisser ses ailes en elle et ne pas les faire sortir, cela la blessait... Ca devait lui faire un mal de chien quand elles sortaient... Elle faisait du sur place devant lui, et lui demanda avec un sourire mystérieux si il était d'accord pour un duel amical. La réponse était déjà toute choisie ! Maliclya se posa sur une branche un peu plus haut que lui et se mit à réfléchir à une stratégie. Les kunais seraient ineficaces vu qu'ils seront vite au contact, enfin à moitié car ils peuvent être aussi utilisés au corps à corps. Les katars étaient parfaits pour le combat qui allait suivre. La demande instante de la demoiselle le fit s'envoler, il fit du surplace au milieu de la clairière, katars en main.

J'accepte le défit... Je te laisse porter le premier coup... Mais prends garde à la contre attaque...

Connavar était galant, c'était aussi une règle de politesse et de respect...

Maliclya attendait une réponse, puis, elle le vit s’envoler, un sourire se posa sur ses lèvres et elle détacha tranquillement ses lames de coude ses sa ceinture, les dagues n’était qu’en dernier recours ou à distance… L’homme lui dit qu’il acceptait et lui proposait de commencer… Tiens ? Un gentleman ? Elle n’en avait rencontré que peu dans sa vie.

« Merci du privilège du premier coup… »

Elle s’envola, elle était meilleure au sol, mais il fallait bien qu’elle s’adapte à toute les situation. Elle aussi se glissa vers le centre de la clairière, face à l’homme. Avec une impassibilité étonnante, elle commença à lui tourner autour au sens propre (lol). Allait elle attaquer ? Ou attendrait il qu’il se lasse ? En tout cas ce petit manège dura un bon bout de temps… Puis, elle rappela vivement vers elle pour s’élancé droit vers le soleil en fermant à demi les yeux pour se les protéger. Elle espérait qu’il suffirait à masquer sa vue lorsqu’elle bougerait Elle pivota vivement et laissa ses ailes déplier. Au dernier moment, elle replia ses ailes au maximum, les laissant juste assez dépliées pour ne pas chuter et elle tenait fermement ses armes, prête à frapper, même si elle se doutait qu’il parviendrait à esquiver son coup… Après tout, il était l’un des sacrifiés non ? L’un de ses espion au sommet ne devait il pas anticiper les attaques avant même de les voir.

Enfin, l’espoir faisait vivre non ? Alors elle pouvait toujours avoir l’espoir d’au moins croisé le fer, et de ne pas atterrir tout bonnement à coté de sa cible. Elle se mordit la lèvre après avoir surpris son esprit à s’égarer un court moment. L’instant n’était vraiment pas le meilleur que l’on puisse choisir pour rêvasser. Enfin, après s’être ressaisit, elle était prête à faire face à la contre attaque de l’homme.

[Désolée très court…]

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Elle souria quand il s'envola et fit du surplace au dessus de la clairière. La réponse était déjà donnée vu qu'il avait ses katars en mains mais il fit quand même part verbalement de celle ci à Maliclya. La jeune femme le remercia de sa galanterie puis décolla et se trouva face à lui. Les deux adversaires se tournèrent longtemps autour, se jaugeant... L'hybride se dit qu'elle devrait attaquer en essayant de l'éblouir avec le soleil, car l'astre du jour brillait de milles feux dans un ciel sans nuages. Ayant vu juste, elle décolla plus haut, dos au soleil, pour essayer de l'aveugler mais Connavar utilisa sa vision zoom pour ne pas se bruler les rétines et garder les yeux sur son adversaire. Maliclya plonga en demi piqué, l'action pris à peine une seconde et demi mais le faucon de minuit eu le temps d'anticiper le coup et se déporta sur la droite, évitant le coup. L'ange noir employa alors sa tactique fétiche. Il se mit à voler très vite autour de Maliclya, se retrouvant en un instant à gauche puis à droite, sur les côtés, en bas, au dessus avec une vitesse halucinante. La demoiselle devait avoir les yeux partout à la fois et bouger très rapidement pour ne pas se retrouver en mauvaise posture. On pouvait croire que Connavar se fatiguerait vite mais en fait, la vraie tactique de cette technique est que, contrairement aux personnes normales qui tiendraient deux minutes à attaquer à ce rythme avant d'être épuisées, il pouvait attaquer ainsi indéfiniment. Et le faucon de minuit comptait surprendre son adversaire sur ce point. Il ralentit volontairement la cadence, faisant croire qu'il était à bout pour mieux contre attaquer de façon fulgurante, mettant son adversaire en position de faiblesse. Les éventuels coups échangés à ce moment, il pourrait les parer et les esquiver de façon faussement maladroite mais en fait habilement mis en scène...

Malliclya le fis ce dégager avec une facilité déconcertante. Elle grogna et se stabilisa à nouveau… Il attaquait de partout à la fois… Très bien… Elle n’allait donc plus faire confiance à ses yeux pour le moment… En effet, de tel déplacement étaient très bruyant dans l’air pour son ouïe… Contre toute attente, elle ferma les yeux, contrant les attaques de l’homme sans chercher à attaquer pour le moment. La tac tic du soleil avait échoué, il allait falloir qu’elle trouve autre chose à présent et elle y réfléchissait tout en parant les coup de l’homme.

Ce geste déconcerterait sans Connavar. L’homme profitait de sa vitesse ? Elle se focaliserait sue le bruit de cette dernière… Elle parait et parait encore, sans paraître craindre quoi que ce soit et sans même s’étonner de son endurance, ce n’était pas ce qui importait pour le moment en tout cas. La « démone » le sentit réduire la cadence et un petit sourire se posa sur ses lèvres… Elle le sentait arriver… Les loups étaient vraiment géniaux pour ça… Elle profita se ce fait pour replier ses ailes, elle tomba au moment où il s’y attendrait le moins et remonta quasi-instantanément en chandelle dans son dos. Tout s’était passé assez vite. Elle profita de son élan pour essayer de coincer sa lame protéger pas son bras devant le cou de l’homme.

Elle aurait du mal face à lui c’était sur, mais elle ne baisserait pas les bras pour autant, ce n’était pas son genre. C’était vrai qu’elle avait un peu plus de mal à se battre en se fiant au bruit du vent qu’en se fiant à celui de la terre au à la vibration de celle-ci sous ses pieds. Enfin, elle n’était pas pour autant une nullité dans les combats aériens… Au contraire, elle s’y fatiguait juste plus vite.

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Connavar avait sentit la déception de la demoiselle lorsqu'il esquiva le coup. Lorsqu'il se mit à l'attaquer de partout à la fois, elle ferma les yeux, adoptant une tactique de combat à l'aveugle, terriblement efficace pour parer les coup et qui sait l'utiliser. Elle se concentrait donc uniquement sur son ouïe... La demoiselle s'en sortait à merveille, une vraie virtuose dans ce style de combat sans utiliser sa vue... Maliclya souria quand il ralentit volontairement la cadence progressivement... Elle était donc tombée dans le piège... Parfait, sa tactique marchait à présent à merveille... Maliclya tomba et remonta en chandelle et se retrouva derrière lui. Essayant d'arrêter sa lame devant son cou, aidée par son élan, elle ne rencontra malheureusement que le vide, Connavar s'étant retourné et avait profité de la vitesse de la jeune femme pour planter son katar droit entre l'interstice du bras et de la lame de coude de son adversaire et de porter un violent coup sur l'extérieur qui lui fit perdre son arme. Connavar attendit que la jeune femme reprenne se moyens et l'attaque, puis il la provoqua en baissant un instant sa garde. La jeune femme attaqua mais l'hybride parra avec son bras gauche, équipé d'une brassière à plaques sous ses vêtements. Des étincelles jaillirent et il profita de l'effet de surprise pour se rapprocher et saisir le bras armé de son adversaire dans un geste presque invisible à l'oeil nu. Il calla le bras de Maliclya sous le sien et arrêta la pointe de son katar droit sous la gorge de son adversaire. Après cela, il se dégagea et vola en surplace devant elle.

Ce fut un beau combat, vous êtes douée, vraiment...

Un grondement se fit entendre, il se trouvait que c'était le ventre de Connavar qui venait de faire ce bruit.

Maliclya grogna quand son attaque se retrouva sur le vide et qu’elle perdit sa lame qui heurta le sol dans un bruit mal… Elle frappa quasi-instantanément avec son autre lame. Elle ne prenait pas le temps de se reprendre, la moindre seconde perdue en combat pouvait signifier la mort, elle le savait… Son arme frappa le bras de l’homme et elle entendit un choc métallique… Ainsi il portait une protection ? Elle allait sortir l’une de ses dagues quand la poigne de Connavar se referma sur son bras et que le katar se trouva sous sa gorge… OK… La elle acceptait que sa célébrité puisse être valable… Mais elle sentait une bouffée de rage contre elle-même l’envahir…

Il s’éloigna et il osa lui dire qu’elle était douée… D’un mouvement un peu rageur elle rangea sa lame, c’était une mauvaise perdante, pas compliquer de le voir.

« Ouais… Mais visiblement pas assez »

Sa vois était un peu grinçante, pourtant, quand elle entendit le ventre de l’homme grogner elle sourit. Allons bon, normalement elle n’arrivait pas à calmer sa colère sur des choses aussi… stupides… Elle se remis à descendre en piquer et se posa au sol avant de ramasser sa lame, s’assurant encore une fois qu’elle était en bon état. Puis elle soupira et daigna enfin à lever les yeux vers l’homme toujours en l’air.

« Ça creuse hein ? »

Dit elle un peu moqueuse… Mais bientôt, son ventre, lui aussi, se mit à grogner, et ce fut bien plus bruyant que celui de Connavar car elle n’avait pas manger depuis 2 jours… Elle se passa une main derrière la nuque un peu gêner que ce gargouillis ait retentit si fort… Il ne fallait pas qu’elle laisse traîner sa faim ou ça risquait de mal se passer.

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Le grognement de la jeune femme lorsqu'elle perdit son arme le fit sourire. Bien vite, le combat se termina... Il avait été rapide mais assez intéressant, Maliclya était une bonne combattante, une très bonne combattante même. Quand elle se retrouva avec la pointe du katar sous la gorge, un éclair impressionné se lut dans son visage et n'échappa pas à Connavar. Quelques uns ses surnoms était "Lame éclatante" ou "Speed Hunter", ce qui faisait référence à la rapidité hallucinante à laquelle il pouvait parfois aller... Mais son surnom le plus célèbre restait "Le Faucon de Minuit", ce qui le présentait très bien... L'hybride n'avait utilisé que quatre vingt cinq pour cent de sa vitesse maximale dans ce combat alors que la jeune "démone" s'était donnée à fond. Il préféra ne pas le signaler à la demoiselle, de peur de la facher... Quand il lui dit qu'elle était douée, elle répondit "pas assez"... C'était vrai mais elle avait tout de même un réel talent. Elle ramassa l'arme qu'elle avait perdu pendant la bataille et la vérifia. Connavar fit de même avec ses katars mais ils n'avaient pas beaucoup souffert du combat. Quand le ventre de l'hybride grogna, elle lui fit une remarque à laquelle il répondit par un hochement de tête. Connavar se posait sur la terre ferme et entendit le ventre de Maliclya émettre un grondement sonore.

On dirait que ca ne le fait pas qu'à moi...

Il avait dit cela sur un ton moqueur, un sourire narquois sur le visage.

Allons au camp, on mangera là bas...

Non Maliclya ne s’était pas battue aussi bien qu’elle l’aurait pus, mais elle avait une excuse ! Les produits luttaient toujours en elle. Elle ne s’était pas attendue à ce que son propre ventre fasse écho à celui de l’homme. Il lui proposa de retourner manger quelque chose au camp… Elle se mordit la lèvre… Elle n’aimait pas s’y attarder… Enfin, elle supposait qu’elle n’avait pas trop le choix… Ce serait toujours mieux que de retourner ENCORE en ville… Elle l’avait trop vue cette semaine. Elle ramassa son châle et essuya à nouveau son arme… Le châle pourrait aller à la poubelle de toute façon, les taches de sang n’étaient pas récupérables… Heureusement qu’elle avait pensé à prendre un extra en ville. Un petit sourire se forma sur ses lèvres alors qu’elle hochait doucement la tête.

« Va pour retourner au camp »

Souffla t’elle en serrant un peu plus sa ceinture de corde autour de sa taille. Elle avait l’habitude de ne pas manger tout les jours, elle avait toujours grandit ainsi… Enfin bref… Elle roula son châle en boule, elle s’en débarrasserait là bas.

« On y va ? »

Demanda t’elle, et, sans attendre une seconde supplémentaire, ou même une réponse, elle fit demi tour et repris son chemin vers le camp, il la suivrait bien, si il le voulait.

[Fin du topic]

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